Les étudiants de plusieurs écoles supérieures et particulièrement ceux des écoles préparatoires ne lâchent toujours pas et comptent maintenir leur grève jusqu'à satisfaction totale de leurs revendications. Les étudiants de plusieurs écoles supérieures et particulièrement ceux des écoles préparatoires ne lâchent toujours pas et comptent maintenir leur grève jusqu'à satisfaction totale de leurs revendications. Malgré la déclaration officielle de l'annulation du décret présidentielle datant du 17 décembre lequel rapporte que le diplôme de Master (BAC + 5) est, désormais, équivalent au diplôme de magister (BAC+ 7), pour lequel s'est déclenché à la base cette grève, les étudiants des quatre écoles préparatoires sciences et techniques situées à Alger, Oran, Tlemcen et Annaba, disent tenir à leurs revendications qui, en plus de la demande de l'annulation du décret présidentiel ainsi que le refus de la généralisation du système LMD dans leurs filières, ces étudiants grévistes depuis près de deux mois maintenant dénoncent les mauvaises conditions pédagogiques dans lesquelles ils étudient chaque jour, eux qui sont censés «être la crème de la crème», puisque même les conditions de leur admission dans ces écoles, «n'étaient pas simples». Il faut rappeler que les étudiants de ces écoles devaient avoir une moyenne d'au moins 15.5, voire plus -comme c'est le cas à l'école préparatoire d'Alger- pour être admis à ces écoles. Ces jeunes étudiants qui disent soutenir toujours les revendications des autres étudiants de différentes écoles supérieures qui refusent catégoriquement la décision du ministère de l'Enseignement supérieur qui fait aussi que le diplôme d'ingéniorat (BAC+ 5) devienne équivalent à celui de licence + post graduation spécialisé (BAC+ 4), réclament en même temps, «la mise en place immédiate des conditions nécessaires pour assurer aux étudiants le bon déroulement de leurs études », chose qui est apparemment loin d'être acquise notamment dans la capitale, puisque ces écoles, et surtout à Alger, enregistrent «un manque flagrant de moyens didactiques, pédagogiques, logistiques et autres», nous diront les représentants des étudiants de différentes écoles préparatoires rassemblés à proximité du ministère de l'Enseignement supérieur. Ce dernier qui n'a, selon ses étudiants, encore pris aucune mesure officielle, ni reçu les étudiants qui réclament une audience avec Harraoubia en personne puisque, selon eux, «la délégation du ministère censée examiner les problèmes de ces étudiants, n'a, jusqu'ici, encore rien fait de concret» et elle «nous ne fait que des promesses», diront les étudiants en colère. Il faut noter que malgré les multiples craintes –notamment de perdre toute une année d'études puisqu'ils n'ont encore eu qu'un seul cours depuis la rentrée universitaire-, ces derniers semblent décidés de maintenir leur action puisque de toute façon et «en l'absence de conditions favorables pour un bon suivi de nos formations purement techniques et qui exigent beaucoup plus de pratique que de théorie, nos diplômes n'auront aucune valeur et cela compromet donc notre avenir», ajouteront les étudiants approchés. «Nous avons proposé plusieurs solutions à la délégation du ministère dont notre transfert à l'école d'El Harrach prédisposée à nous accueillir, puisqu'elle dispose de tous les moyens nécessaires et puisque les professeurs se disent prêts à nous enseigner afin de mettre fin à notre souffrance au lycée de Emir Abdelkader à Bab El Oued qui ne dispose pas de la moindre condition pédagogique, ni logistique, mais cette délégation a refusé catégoriquement ces solutions pour des raisons inconnues», nous diront des étudiants de l'école préparatoire d'Alger. Il est utile de rappeler que ces écoles préparatoires aux grandes écoles comme l'Ecole nationale supérieure des travaux publics, l'Ecole supérieure polytechnique ou l'Ecole supérieure d'architecture ont été lancées il y a deux années. C. K. Malgré la déclaration officielle de l'annulation du décret présidentielle datant du 17 décembre lequel rapporte que le diplôme de Master (BAC + 5) est, désormais, équivalent au diplôme de magister (BAC+ 7), pour lequel s'est déclenché à la base cette grève, les étudiants des quatre écoles préparatoires sciences et techniques situées à Alger, Oran, Tlemcen et Annaba, disent tenir à leurs revendications qui, en plus de la demande de l'annulation du décret présidentiel ainsi que le refus de la généralisation du système LMD dans leurs filières, ces étudiants grévistes depuis près de deux mois maintenant dénoncent les mauvaises conditions pédagogiques dans lesquelles ils étudient chaque jour, eux qui sont censés «être la crème de la crème», puisque même les conditions de leur admission dans ces écoles, «n'étaient pas simples». Il faut rappeler que les étudiants de ces écoles devaient avoir une moyenne d'au moins 15.5, voire plus -comme c'est le cas à l'école préparatoire d'Alger- pour être admis à ces écoles. Ces jeunes étudiants qui disent soutenir toujours les revendications des autres étudiants de différentes écoles supérieures qui refusent catégoriquement la décision du ministère de l'Enseignement supérieur qui fait aussi que le diplôme d'ingéniorat (BAC+ 5) devienne équivalent à celui de licence + post graduation spécialisé (BAC+ 4), réclament en même temps, «la mise en place immédiate des conditions nécessaires pour assurer aux étudiants le bon déroulement de leurs études », chose qui est apparemment loin d'être acquise notamment dans la capitale, puisque ces écoles, et surtout à Alger, enregistrent «un manque flagrant de moyens didactiques, pédagogiques, logistiques et autres», nous diront les représentants des étudiants de différentes écoles préparatoires rassemblés à proximité du ministère de l'Enseignement supérieur. Ce dernier qui n'a, selon ses étudiants, encore pris aucune mesure officielle, ni reçu les étudiants qui réclament une audience avec Harraoubia en personne puisque, selon eux, «la délégation du ministère censée examiner les problèmes de ces étudiants, n'a, jusqu'ici, encore rien fait de concret» et elle «nous ne fait que des promesses», diront les étudiants en colère. Il faut noter que malgré les multiples craintes –notamment de perdre toute une année d'études puisqu'ils n'ont encore eu qu'un seul cours depuis la rentrée universitaire-, ces derniers semblent décidés de maintenir leur action puisque de toute façon et «en l'absence de conditions favorables pour un bon suivi de nos formations purement techniques et qui exigent beaucoup plus de pratique que de théorie, nos diplômes n'auront aucune valeur et cela compromet donc notre avenir», ajouteront les étudiants approchés. «Nous avons proposé plusieurs solutions à la délégation du ministère dont notre transfert à l'école d'El Harrach prédisposée à nous accueillir, puisqu'elle dispose de tous les moyens nécessaires et puisque les professeurs se disent prêts à nous enseigner afin de mettre fin à notre souffrance au lycée de Emir Abdelkader à Bab El Oued qui ne dispose pas de la moindre condition pédagogique, ni logistique, mais cette délégation a refusé catégoriquement ces solutions pour des raisons inconnues», nous diront des étudiants de l'école préparatoire d'Alger. Il est utile de rappeler que ces écoles préparatoires aux grandes écoles comme l'Ecole nationale supérieure des travaux publics, l'Ecole supérieure polytechnique ou l'Ecole supérieure d'architecture ont été lancées il y a deux années. C. K.