Les réactions des partis politiques, notamment ceux de l'opposition, par rapport aux mesures prises par le Conseil des ministres, réuni mardi dernier sous la présidence du chef de l'Etat, sont mitigées. Elles vont de l'adhésion au rejet catégorique. Par Ahmed Bouaraba Le PT attend l'application des mesures « La décision de lever l'Etat d'urgence est très importante (…) nous attendons toujours son application, nous restons toutefois optimistes », a déclaré Djeloul Djoudi, membre du secrétariat politique du parti de Louisa Hanoune. Par ailleurs, « il faut lever toutes les restrictions, particulièrement les marches dans toutes les wilayas du pays y compris la capitale », a-t-il estimé. Concernant les autres mesures prises, à l'image de la création d'emploi et celles dans le domaine de l'agriculture, celui de l'enseignement supérieur et des travaux publics, Djoudi a noté que « d'une façon générale ces décisions sont très importantes ». Il a, concernant l'encouragement de l'embauche dans le secteur agricole et la création de nouvelles exploitations agricoles, indiqué que « l'Etat doit procurer tout matériels nécessaires pour les agriculteurs ». Il a également salué l'abrogation du décret présidentiel 10-315, tout en qualifiant le système LMD (Licence Master Doctorat) d'« échec total ». Sur le volet emploi, Djoudi a, « reconnaissant » quelques formules tels que l'Anem et l'Ansej, souligné que les autorités doivent « créer de vrais et permanents emplois ». D'autre part, le PT a mis l'accent sur la nécessité d'«une réforme politique globale ». Il a, sur ce dernier point, appelé à des élections législatives anticipées. Le FNA temporise « Nous n'avons pas encore étudié la situation dans notre structure », a déclaré Moussa Touati, président du FNA, joint hier par téléphone. Touati a, malgré cela, tenu à faire savoir que les décisions prises à la hâte ne sont point rationnelles. « Les solutions immédiates ne peuvent être des solutions durables ». Le FFS préfère étudier la situation Le plus vieux parti de l'opposition, le Front des forces sociales (FFS), était au moment où nous mettions sous presse en réunion portant sur l'étude des décisions prises lors du Conseil des ministres. « Un communiqué sera rendu public ultérieurement », a fait savoir un membre du parti de Hocine Ait Ahmed. Ennahda pointe le gouvernement du doigt Selon un communiqué signé au nom du Secrétaire général du mouvement, Fateh Rebai, la levée de l'état d'urgence est une « mesure salutaire ». Pour ce qui est des autres mesures, le mouvement considère qu'elles sont « des calmants », et non pas une cure. D'après Ennahda, « le conseil des ministres a ignoré les revendications du peuple quant aux réformes politiques et la destitution du gouvernement ». Le mouvement a, en outre, mis l'accent sur la nécessité d'ouvrir un dialogue « sérieux » avec la classe politique et les différents composants de la société afin d'avoir une vision claire de la situation économique, sociale et politique du pays. Le RCD… ça sonne et ça ne répond pas Nos maintes tentatives de joindre Mohcine Belabes, chargé de communication du Rassemblement pour la culture et la démocratie sont demeurées vaines. Pour rappel, le RCD a fait de la levée de l'état d'urgence, entre autres revendications, son cheval de bataille au sein de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). Le RND salue les décisions du Président Le RND a affiché sa satisfaction quant à ces décisions notamment en ce qui concerne la levée de l'état d'urgence. Dans un communiqué, signé par Miloud Chorfi, porte-parole du parti, le RND salue les décisions salutaires prises par le chef de l'Etat s'agissant des différentes mesures prises au bénéfice des Algériens, particulièrement la tranche juvénile. L'UGTA applaudit L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a exprimé sa « satisfaction » et son « soutien » aux décisions relatives à l'emploi, l'accès au logement, la préservation du pouvoir d'achat et la relance économique. Dans un communiqué, rendu public hier, l'UGTA indique que « toutes ces mesures sont de nature à conforter la cohésion sociale et la solidarité des Algériens, raffermir la stabilité nationale et impulser une dynamique nouvelle ». A.B. Les réactions des partis politiques, notamment ceux de l'opposition, par rapport aux mesures prises par le Conseil des ministres, réuni mardi dernier sous la présidence du chef de l'Etat, sont mitigées. Elles vont de l'adhésion au rejet catégorique. Par Ahmed Bouaraba Le PT attend l'application des mesures « La décision de lever l'Etat d'urgence est très importante (…) nous attendons toujours son application, nous restons toutefois optimistes », a déclaré Djeloul Djoudi, membre du secrétariat politique du parti de Louisa Hanoune. Par ailleurs, « il faut lever toutes les restrictions, particulièrement les marches dans toutes les wilayas du pays y compris la capitale », a-t-il estimé. Concernant les autres mesures prises, à l'image de la création d'emploi et celles dans le domaine de l'agriculture, celui de l'enseignement supérieur et des travaux publics, Djoudi a noté que « d'une façon générale ces décisions sont très importantes ». Il a, concernant l'encouragement de l'embauche dans le secteur agricole et la création de nouvelles exploitations agricoles, indiqué que « l'Etat doit procurer tout matériels nécessaires pour les agriculteurs ». Il a également salué l'abrogation du décret présidentiel 10-315, tout en qualifiant le système LMD (Licence Master Doctorat) d'« échec total ». Sur le volet emploi, Djoudi a, « reconnaissant » quelques formules tels que l'Anem et l'Ansej, souligné que les autorités doivent « créer de vrais et permanents emplois ». D'autre part, le PT a mis l'accent sur la nécessité d'«une réforme politique globale ». Il a, sur ce dernier point, appelé à des élections législatives anticipées. Le FNA temporise « Nous n'avons pas encore étudié la situation dans notre structure », a déclaré Moussa Touati, président du FNA, joint hier par téléphone. Touati a, malgré cela, tenu à faire savoir que les décisions prises à la hâte ne sont point rationnelles. « Les solutions immédiates ne peuvent être des solutions durables ». Le FFS préfère étudier la situation Le plus vieux parti de l'opposition, le Front des forces sociales (FFS), était au moment où nous mettions sous presse en réunion portant sur l'étude des décisions prises lors du Conseil des ministres. « Un communiqué sera rendu public ultérieurement », a fait savoir un membre du parti de Hocine Ait Ahmed. Ennahda pointe le gouvernement du doigt Selon un communiqué signé au nom du Secrétaire général du mouvement, Fateh Rebai, la levée de l'état d'urgence est une « mesure salutaire ». Pour ce qui est des autres mesures, le mouvement considère qu'elles sont « des calmants », et non pas une cure. D'après Ennahda, « le conseil des ministres a ignoré les revendications du peuple quant aux réformes politiques et la destitution du gouvernement ». Le mouvement a, en outre, mis l'accent sur la nécessité d'ouvrir un dialogue « sérieux » avec la classe politique et les différents composants de la société afin d'avoir une vision claire de la situation économique, sociale et politique du pays. Le RCD… ça sonne et ça ne répond pas Nos maintes tentatives de joindre Mohcine Belabes, chargé de communication du Rassemblement pour la culture et la démocratie sont demeurées vaines. Pour rappel, le RCD a fait de la levée de l'état d'urgence, entre autres revendications, son cheval de bataille au sein de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). Le RND salue les décisions du Président Le RND a affiché sa satisfaction quant à ces décisions notamment en ce qui concerne la levée de l'état d'urgence. Dans un communiqué, signé par Miloud Chorfi, porte-parole du parti, le RND salue les décisions salutaires prises par le chef de l'Etat s'agissant des différentes mesures prises au bénéfice des Algériens, particulièrement la tranche juvénile. L'UGTA applaudit L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a exprimé sa « satisfaction » et son « soutien » aux décisions relatives à l'emploi, l'accès au logement, la préservation du pouvoir d'achat et la relance économique. Dans un communiqué, rendu public hier, l'UGTA indique que « toutes ces mesures sont de nature à conforter la cohésion sociale et la solidarité des Algériens, raffermir la stabilité nationale et impulser une dynamique nouvelle ». A.B.