Le monopole qu'exerce l'UGTA sur la gestion des œuvres sociales des travailleurs de l'Education nationale est sur le point de prendre fin. Une situation qui a inquiété au plus haut point les syndicalistes de la fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE), affiliée à l'UGTA. Et la FNTE a exprimé de vive voix cette crainte de perdre ce monopole qui dure depuis 1994. Des syndicalistes de la FNTE, représentant une vingtaine de wilayas, se sont rassemblés à cet effet devant la Maison du Peuple, siège de l'UGTA, dans le but de sensibiliser la direction de la Centrale syndicale sur la nécessité de tout faire pour préserver justement ce monopole. Un monopole maintes fois dénoncé par les syndicats autonomes qui ne cessent de le clamer haut et fort en joignant l'acte à la parole puisqu'ils ont initié plusieurs actions de protestation à cet effet et ne comptent pas lâcher prise. D'ailleurs c'est pratiquement pour cette raison que le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) a lancé un appel à la grève pour le 2 mars prochain. Les syndicalistes de la FNTE voudraient donc continuer à gérer les œuvres sociales et c'est pourquoi ils ont plaidé pour le maintien de l'arrêté ministériel N°158 du 22 août 1994 qui permet à leur syndicat d'avoir le monopole de la gestion de ce dossier. Les protestataires ne n'ont pas, cependant, formulé cette volonté de manière claire, mais ont plutôt émis le souhait de ne pas confier la gestion des œuvres sociales à des syndicats non représentatifs. Ils ont accusé les syndicats autonomes de ne pas avoir suffisamment de représentativité pour espérer avoir accès à la gestion des œuvres sociales. Ils ont de plus exigé d'être associés à toutes les décisions relatives à la préservation des intérêts des travailleurs du secteur de l'Education nationale. Des préoccupations qu'ils ont d'ailleurs soumises au secrétaire général de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, au cours de la rencontre qu'il a eue avec une délégation de la FNTE. Laid Boudaha, le secrétaire général de la FNTE, a d'ailleurs déclaré que la fédération n'allait pas se délester de la gestion de ce dossier aussi facilement en indiquant aussi qu'il ne va signer aucun document dans ce sens sans avoir au préalable consulté la base militante. Du pain sur la planche pour le ministre de l'Education nationale, Boubakeur Benbouzid, qui tiendra aujourd'hui une réunion avec l'ensemble des syndicats du secteur. Une réunion consacrée exclusivement à ce dossier.. K. H. Le monopole qu'exerce l'UGTA sur la gestion des œuvres sociales des travailleurs de l'Education nationale est sur le point de prendre fin. Une situation qui a inquiété au plus haut point les syndicalistes de la fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE), affiliée à l'UGTA. Et la FNTE a exprimé de vive voix cette crainte de perdre ce monopole qui dure depuis 1994. Des syndicalistes de la FNTE, représentant une vingtaine de wilayas, se sont rassemblés à cet effet devant la Maison du Peuple, siège de l'UGTA, dans le but de sensibiliser la direction de la Centrale syndicale sur la nécessité de tout faire pour préserver justement ce monopole. Un monopole maintes fois dénoncé par les syndicats autonomes qui ne cessent de le clamer haut et fort en joignant l'acte à la parole puisqu'ils ont initié plusieurs actions de protestation à cet effet et ne comptent pas lâcher prise. D'ailleurs c'est pratiquement pour cette raison que le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) a lancé un appel à la grève pour le 2 mars prochain. Les syndicalistes de la FNTE voudraient donc continuer à gérer les œuvres sociales et c'est pourquoi ils ont plaidé pour le maintien de l'arrêté ministériel N°158 du 22 août 1994 qui permet à leur syndicat d'avoir le monopole de la gestion de ce dossier. Les protestataires ne n'ont pas, cependant, formulé cette volonté de manière claire, mais ont plutôt émis le souhait de ne pas confier la gestion des œuvres sociales à des syndicats non représentatifs. Ils ont accusé les syndicats autonomes de ne pas avoir suffisamment de représentativité pour espérer avoir accès à la gestion des œuvres sociales. Ils ont de plus exigé d'être associés à toutes les décisions relatives à la préservation des intérêts des travailleurs du secteur de l'Education nationale. Des préoccupations qu'ils ont d'ailleurs soumises au secrétaire général de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, au cours de la rencontre qu'il a eue avec une délégation de la FNTE. Laid Boudaha, le secrétaire général de la FNTE, a d'ailleurs déclaré que la fédération n'allait pas se délester de la gestion de ce dossier aussi facilement en indiquant aussi qu'il ne va signer aucun document dans ce sens sans avoir au préalable consulté la base militante. Du pain sur la planche pour le ministre de l'Education nationale, Boubakeur Benbouzid, qui tiendra aujourd'hui une réunion avec l'ensemble des syndicats du secteur. Une réunion consacrée exclusivement à ce dossier.. K. H.