De jeunes réalisateurs ont appelé lundi dernier à Alger à la mise en place d'une "vraie" dynamique cinématographique afin de professionnaliser la gestion des productions. S'exprimant lors d'une conférence-débat sur la jeune génération dans le cinéma algérien, Yahia Mouzahem et Mounès Khemar ont insisté sur la nécessité de "privilégier la qualité des œuvres cinématographiques sur la quantité". Pour eux, les grandes manifestations culturelles comme "Alger capitale de la culture arabe (2007) ou "L'année de l'Algérie en France" (2003) ont représenté d'importantes occasions pour la production cinématographique mais dont la quantité a pris le pas sur la qualité, selon leur propre aveu. A ce propos, Yahia Mouzahem, réalisateur du court-métrage La cité des vieux et autres téléfilms, a tenu à préciser que le cinéma est le domaine par excellence de la qualité et que cette dernière impliquait la professionalisation de la gestion de la production cinématographique. "Chacun doit être à sa place: producteur, réalisateur, acteur ou scénariste, chacun a un rôle spécifique. Il faut cesser le bricolage dans la réalisation des films", a-t-il dit, tout en appelant à "une vraie dynamique cinématographique surtout de production, pour pouvoir enfin parler concrètement de cinéma". Mounès Khemar, auteur de plusieurs courts-métrages, dont le dernier passager, a estimé que le réalisateur et le producteur sont les "premiers responsables" de la qualité d'un film qui reste "tributaire du sérieux et de la rigueur dans le travail". Parlant du "manque" de scénaristes et de la faiblesse des scénarios, les deux réalisateurs ont abordé le rôle majeur de la critique et son impact sur la création cinématographique qui, selon eux, n'admet pas la complaisance, une "attitude contraire à l'art" A propos de formation dans les métiers du cinéma, les deux orateurs ont relevé l'existence d'un "énorme" potentiel à exploiter et à encadrer d'une manière "professionnelle" et "sérieuse" car la volonté, seule, ne suffit pas, ont-il estimé. De jeunes réalisateurs ont appelé lundi dernier à Alger à la mise en place d'une "vraie" dynamique cinématographique afin de professionnaliser la gestion des productions. S'exprimant lors d'une conférence-débat sur la jeune génération dans le cinéma algérien, Yahia Mouzahem et Mounès Khemar ont insisté sur la nécessité de "privilégier la qualité des œuvres cinématographiques sur la quantité". Pour eux, les grandes manifestations culturelles comme "Alger capitale de la culture arabe (2007) ou "L'année de l'Algérie en France" (2003) ont représenté d'importantes occasions pour la production cinématographique mais dont la quantité a pris le pas sur la qualité, selon leur propre aveu. A ce propos, Yahia Mouzahem, réalisateur du court-métrage La cité des vieux et autres téléfilms, a tenu à préciser que le cinéma est le domaine par excellence de la qualité et que cette dernière impliquait la professionalisation de la gestion de la production cinématographique. "Chacun doit être à sa place: producteur, réalisateur, acteur ou scénariste, chacun a un rôle spécifique. Il faut cesser le bricolage dans la réalisation des films", a-t-il dit, tout en appelant à "une vraie dynamique cinématographique surtout de production, pour pouvoir enfin parler concrètement de cinéma". Mounès Khemar, auteur de plusieurs courts-métrages, dont le dernier passager, a estimé que le réalisateur et le producteur sont les "premiers responsables" de la qualité d'un film qui reste "tributaire du sérieux et de la rigueur dans le travail". Parlant du "manque" de scénaristes et de la faiblesse des scénarios, les deux réalisateurs ont abordé le rôle majeur de la critique et son impact sur la création cinématographique qui, selon eux, n'admet pas la complaisance, une "attitude contraire à l'art" A propos de formation dans les métiers du cinéma, les deux orateurs ont relevé l'existence d'un "énorme" potentiel à exploiter et à encadrer d'une manière "professionnelle" et "sérieuse" car la volonté, seule, ne suffit pas, ont-il estimé.