Le nouveau Premier ministre tunisien, Béji Caïd Essebsi, a affirmé vendredi que la mission du nouveau gouvernement, qui sera annoncé dans deux ou trois jours, consistait à restaurer l'autorité de l'Etat et à rétablir la sécurité et la stabilité. S'exprimant au cours d'une conférence de presse, sa première intervention devant la presse locale et étrangère depuis sa nomination à la tête du gouvernement provisoire, Caïd Essebsi a indiqué que la composante du nouveau gouvernement sera annoncée dans deux ou trois jours et que la mission principale de ce dernier sera de restaurer l'autorité de l'Etat et de rétablir la sécurité et la stabilité dans toutes les régions du pays, ce dernier étant aujourd'hui au bord du gouffre. Il a cependant fait savoir que le rétablissement de la sécurité "ne sera pas facile" compte tenu de la situation héritée de l'ancien régime. L'autre mission du nouveau gouvernement, a-t-il ajouté, est de superviser les préparatifs des élections, annoncées pour le 24 juillet, de l'Assemblée nationale constituante qui devra élaborer la nouvelle constitution du pays. Il s'est engagé, en outre, à "opérer une rupture totale avec le système déchu". Pour le nouveau Premier ministre, l'ancien président s'est rendu coupable de haute trahison pour avoir "fui le pays" alors qu'il était "le commandant en chef des forces armées et qu'il avait la responsabilité d'assurer la sécurité". La haute trahison est passible de la peine de mort, a-t-il insisté. Il a affirmé que son gouvernement s'attellera à mettre en œuvre la feuille de route annoncée jeudi par le président par intérim Foed Mebazaa et qui prévoit l'élection le 24 juillet d'une Assemblée nationale constituante. «C"est un premier pas sur la voie de la démocratie", a-t-il assuré. Le nouveau Premier ministre tunisien, Béji Caïd Essebsi, a affirmé vendredi que la mission du nouveau gouvernement, qui sera annoncé dans deux ou trois jours, consistait à restaurer l'autorité de l'Etat et à rétablir la sécurité et la stabilité. S'exprimant au cours d'une conférence de presse, sa première intervention devant la presse locale et étrangère depuis sa nomination à la tête du gouvernement provisoire, Caïd Essebsi a indiqué que la composante du nouveau gouvernement sera annoncée dans deux ou trois jours et que la mission principale de ce dernier sera de restaurer l'autorité de l'Etat et de rétablir la sécurité et la stabilité dans toutes les régions du pays, ce dernier étant aujourd'hui au bord du gouffre. Il a cependant fait savoir que le rétablissement de la sécurité "ne sera pas facile" compte tenu de la situation héritée de l'ancien régime. L'autre mission du nouveau gouvernement, a-t-il ajouté, est de superviser les préparatifs des élections, annoncées pour le 24 juillet, de l'Assemblée nationale constituante qui devra élaborer la nouvelle constitution du pays. Il s'est engagé, en outre, à "opérer une rupture totale avec le système déchu". Pour le nouveau Premier ministre, l'ancien président s'est rendu coupable de haute trahison pour avoir "fui le pays" alors qu'il était "le commandant en chef des forces armées et qu'il avait la responsabilité d'assurer la sécurité". La haute trahison est passible de la peine de mort, a-t-il insisté. Il a affirmé que son gouvernement s'attellera à mettre en œuvre la feuille de route annoncée jeudi par le président par intérim Foed Mebazaa et qui prévoit l'élection le 24 juillet d'une Assemblée nationale constituante. «C"est un premier pas sur la voie de la démocratie", a-t-il assuré.