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Ultimatum de 72 heures pour la réddition de Kadhafi
Les révolutionnaires libyens veulent en finir au plus vite
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 03 - 2011

Les informations se font insistantes sur une éventuelle offre de négociation de la part du camp Kadhafi pour préparer son départ. Mais, hier, les autorités libyennes ont démenti avoir fait une telle proposition aux insurgés.
Les informations se font insistantes sur une éventuelle offre de négociation de la part du camp Kadhafi pour préparer son départ. Mais, hier, les autorités libyennes ont démenti avoir fait une telle proposition aux insurgés.
Les combats font rage entre les forces de Kadhafi et les insurgés autour des villes de Zaouïa et Ras Lanouf tandis que l'éventualité d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye fait toujours débat, alors que Français et Britanniques travaillent à un projet de résolution de l'Onu sur ce sujet. Les informations se font insistantes sur une éventuelle offre de négociation de la part du camp Kadhafi pour préparer son départ. Mais, hier, les autorités libyennes ont démenti avoir fait une telle proposition aux insurgés. Les insurgés maintiennent la pression sur le numéro 1 et selon une chaîne satellitaire arabe, Moustafa Abdel Jalil, ancien ministre de la justice et actuel président du Conseil national lybien, représentant de l'opposition, annonce que les insurgés donnent 72 heures à Kadhafi pour se rendre et exigent la fin des bombardements. En échange de cela, le guide ne sera pas poursuivi pour ses crimes. La Ligue arabe, elle, annonce que les ministres des Affaires étrangères arabes doivent tenir une réunion de crise vendredi au Caire pour discuter de l'escalade de la violence en Libye. Sur le théâtre des opérations, la situation est toujours confuse.
Raids aériens sur Zaouïa et Ras Lanouf
La situation à Zaouïa, une ville de 200.000 habitants était, hier, le théâtre d'intenses combats entre les forces libyennes et les insurgés, rapportent les médias. Selon le témoignage d'un habitant, cité par ces médias, «les forces de Kadhafi cherchent à détruire la ville. De nombreux bâtiments sont complètement détruits, dont des hôpitaux, des générateurs et des lignes électriques", a déclaré cet habitant. "Les gens ne peuvent pas s'enfuir, c'est bouclé (...) Tous ceux qui peuvent combattre combattent, y compris les adolescents. Les femmes et les enfants restent à l'abri", a-t-il poursuivi. "Les chars (de Kadhafi) sont partout, en train de tirer. Ils ( Les rebelles) ripostent. L'armée de Kadhafi ne contrôle pas (la ville). Les combats se poursuivent". De son côté Moussa Ibrahim, porte-parole du gouvernement, a déclaré à Reuters à Tripoli que les forces libyennes contrôlaient la situation et qu'elles affrontaient la résistance de quelques combattants seulement.
A Ras Lanouf, un avion des forces libyennes a bombardé, hier, un immeuble d'habitation de deux étages près du port pétrolier, base la plus avancée de l'opposition dans l'Est libyen, soufflant la façade du rez-de-chaussée. C'est la première fois qu'un raid aérien touche des habitations à Ras Lanouf, site stratégique à environ 300 km au sud-ouest du siège de l'opposition à Benghazi et contrôlé depuis vendredi par les insurgés luttant depuis trois semaines contre le régime de Kadhafi. L'explosion a laissé un cratère d'environ deux mètres de profondeur près du bâtiment et criblé de débris une large zone alentour. La cité pétrolière Ras Lanouf était toujours dans la matinée d'hier, aux mains des insurgés, après avoir résisté aux forces loyalistes lundi. Des raids aériens ont de nouveau eu lieu ce même jour. L'avion de chasse qui a mené la première attaque dans le désert à l'est du port pétrolier de Ras Lanouf, base la plus avancée de l'opposition dans l'Est libyen, n'a fait ni victime ni dégât, selon les médias. Le missile a explosé près de l'autoroute, à environ 100 mètres de quelques maisons à la lisière de cette ville stratégique située à environ 300 km au sud-ouest du siège de l'opposition à Benghazi et contrôlée depuis vendredi par les insurgés qui luttent contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi. Zintan, à 120 km au sud-ouest de Tripoli, est désormais entre les mains de l'opposition, mais la ville est encerclée par les forces pro-Kadhafi. Les villes à l'ouest de Benghazi, elles, sont calmes. Des civils assurent la circulation.
Divergences sur la zone d'exclusion aérienne
Sur le plan diplomatique l'idée de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne fait son chemin. Cependant ce dispositif est lourd à mettre en place. La discussion autour d'une telle décision risque de prendre du temps. Tout dépend s'il s'agit d'une exclusion complète ou pas. Les Américains parlent de "kill boxes" pour évoquer des zones dans lesquelles tout ce qui entre est abattu, contrairement au principe de discrimination du droit de la guerre. Il semble qu'il n'y a pas d'unanimité pour une zone d'exclusion aérienne entre les pays occidentaux notamment Européens et Américains. Selon certaines sources, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a proposé aux insurgés de réunir le Congrès général du peuple, qui fait office de Parlement, pour qu'il puisse se retirer avec des garanties, a annoncé lundi au soir une chaîne satellitaire. L'offre, qui a été présentée au conseil intérimaire mis sur pied par l'opposition à Benghazi, a été immédiatement rejetée par les insurgés.
Le régime libyen, lui, a démenti formellement une telle offre de négociations du numéro 1 libyen en direction de l'opposition, a déclaré un responsable gouvernemental sous couvert de l'anonymat. "C'est n'importe quoi, et c'est tellement agaçant de commenter une telle foutaise", a déclaré un responsable gouvernemental à Tripoli.
Les combats font rage entre les forces de Kadhafi et les insurgés autour des villes de Zaouïa et Ras Lanouf tandis que l'éventualité d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye fait toujours débat, alors que Français et Britanniques travaillent à un projet de résolution de l'Onu sur ce sujet. Les informations se font insistantes sur une éventuelle offre de négociation de la part du camp Kadhafi pour préparer son départ. Mais, hier, les autorités libyennes ont démenti avoir fait une telle proposition aux insurgés. Les insurgés maintiennent la pression sur le numéro 1 et selon une chaîne satellitaire arabe, Moustafa Abdel Jalil, ancien ministre de la justice et actuel président du Conseil national lybien, représentant de l'opposition, annonce que les insurgés donnent 72 heures à Kadhafi pour se rendre et exigent la fin des bombardements. En échange de cela, le guide ne sera pas poursuivi pour ses crimes. La Ligue arabe, elle, annonce que les ministres des Affaires étrangères arabes doivent tenir une réunion de crise vendredi au Caire pour discuter de l'escalade de la violence en Libye. Sur le théâtre des opérations, la situation est toujours confuse.
Raids aériens sur Zaouïa et Ras Lanouf
La situation à Zaouïa, une ville de 200.000 habitants était, hier, le théâtre d'intenses combats entre les forces libyennes et les insurgés, rapportent les médias. Selon le témoignage d'un habitant, cité par ces médias, «les forces de Kadhafi cherchent à détruire la ville. De nombreux bâtiments sont complètement détruits, dont des hôpitaux, des générateurs et des lignes électriques", a déclaré cet habitant. "Les gens ne peuvent pas s'enfuir, c'est bouclé (...) Tous ceux qui peuvent combattre combattent, y compris les adolescents. Les femmes et les enfants restent à l'abri", a-t-il poursuivi. "Les chars (de Kadhafi) sont partout, en train de tirer. Ils ( Les rebelles) ripostent. L'armée de Kadhafi ne contrôle pas (la ville). Les combats se poursuivent". De son côté Moussa Ibrahim, porte-parole du gouvernement, a déclaré à Reuters à Tripoli que les forces libyennes contrôlaient la situation et qu'elles affrontaient la résistance de quelques combattants seulement.
A Ras Lanouf, un avion des forces libyennes a bombardé, hier, un immeuble d'habitation de deux étages près du port pétrolier, base la plus avancée de l'opposition dans l'Est libyen, soufflant la façade du rez-de-chaussée. C'est la première fois qu'un raid aérien touche des habitations à Ras Lanouf, site stratégique à environ 300 km au sud-ouest du siège de l'opposition à Benghazi et contrôlé depuis vendredi par les insurgés luttant depuis trois semaines contre le régime de Kadhafi. L'explosion a laissé un cratère d'environ deux mètres de profondeur près du bâtiment et criblé de débris une large zone alentour. La cité pétrolière Ras Lanouf était toujours dans la matinée d'hier, aux mains des insurgés, après avoir résisté aux forces loyalistes lundi. Des raids aériens ont de nouveau eu lieu ce même jour. L'avion de chasse qui a mené la première attaque dans le désert à l'est du port pétrolier de Ras Lanouf, base la plus avancée de l'opposition dans l'Est libyen, n'a fait ni victime ni dégât, selon les médias. Le missile a explosé près de l'autoroute, à environ 100 mètres de quelques maisons à la lisière de cette ville stratégique située à environ 300 km au sud-ouest du siège de l'opposition à Benghazi et contrôlée depuis vendredi par les insurgés qui luttent contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi. Zintan, à 120 km au sud-ouest de Tripoli, est désormais entre les mains de l'opposition, mais la ville est encerclée par les forces pro-Kadhafi. Les villes à l'ouest de Benghazi, elles, sont calmes. Des civils assurent la circulation.
Divergences sur la zone d'exclusion aérienne
Sur le plan diplomatique l'idée de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne fait son chemin. Cependant ce dispositif est lourd à mettre en place. La discussion autour d'une telle décision risque de prendre du temps. Tout dépend s'il s'agit d'une exclusion complète ou pas. Les Américains parlent de "kill boxes" pour évoquer des zones dans lesquelles tout ce qui entre est abattu, contrairement au principe de discrimination du droit de la guerre. Il semble qu'il n'y a pas d'unanimité pour une zone d'exclusion aérienne entre les pays occidentaux notamment Européens et Américains. Selon certaines sources, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a proposé aux insurgés de réunir le Congrès général du peuple, qui fait office de Parlement, pour qu'il puisse se retirer avec des garanties, a annoncé lundi au soir une chaîne satellitaire. L'offre, qui a été présentée au conseil intérimaire mis sur pied par l'opposition à Benghazi, a été immédiatement rejetée par les insurgés.
Le régime libyen, lui, a démenti formellement une telle offre de négociations du numéro 1 libyen en direction de l'opposition, a déclaré un responsable gouvernemental sous couvert de l'anonymat. "C'est n'importe quoi, et c'est tellement agaçant de commenter une telle foutaise", a déclaré un responsable gouvernemental à Tripoli.


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