Les étudiants algériens ne semblent pas prêts à lâcher prise, puisque de nombreuses écoles et universités sont toujours paralysées un peu partout à travers le pays. Les étudiants des écoles supérieures, tout comme ceux des écoles préparatoires, maintiennent leurs revendications malgré le grand risque de perdre leur année après plus de huit semaines de grève maintenant. Les étudiants algériens ne semblent pas prêts à lâcher prise, puisque de nombreuses écoles et universités sont toujours paralysées un peu partout à travers le pays. Les étudiants des écoles supérieures, tout comme ceux des écoles préparatoires, maintiennent leurs revendications malgré le grand risque de perdre leur année après plus de huit semaines de grève maintenant. La «valorisation effective» du diplôme d'ingénieur d'Etat et l'élaboration des textes régissant l'équivalence entre l'ancien système de l'enseignement supérieur et le nouveau sont toujours les demandes de ces centaines de milliers d'étudiants en grève. Malgré l'abrogation officielle du décret 10-315 après la tenue du dernier Conseil des ministres et sa publication au Journal officiel, les étudiants campent sur leurs positions. En effet, le décret présidentiel numéro 11-97 du 28 février 2011 abrogeant celui du 13 décembre 2010 modifiant et complétant le décret présidentiel numéro 07-304 du 17 ramadhan 1428 correspondant au 29 septembre 2007 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires est sur le JO numéro 13 page 17. Les étudiants grévistes affirment que l'annulation du fameux décret n'est pas leur seule revendication, mais bien d'autres sont toujours en discussion. Il faut noter qu'en plus de l'amélioration des conditions pédagogiques et techniques, les étudiants des écoles préparatoires et supérieures réclament toujours l'ouverture des études doctorales au sein des écoles avec une période d'initiation à la recherche. Par ailleurs, les étudiants de nombreuses université et écoles, organisés dans ce qu'on appelle le Comité autonome des étudiants algériens fondé il y a quelques jours, ont tenu hier à Alger leur première réunion pour «mieux s'organiser et discuter leurs prochaines actions», a-t-on appris auprès des membres de ce comité composé, rappelons-le, de plus de 16 écoles supérieures et facultés. Il faut rappeler que l'annulation du décret objet de la contestation des étudiants règle le problème de la classification. Les diplômés ayant fait 5 années d'études supérieures et ceux titulaires d'une licence + post graduation spécialisée ont été reclassés à la faveur des derniers changements dans la catégorie 13. Cela alors que les diplômés de l'ENA et les titulaires d'un mastère ou d'un magistère se retrouvent dans la catégorie 14. Outre le diplôme LMD a été mieux valorisé que celui de l'ancien système et des grandes écoles en plus de l'alignement magistère et mastère. Cependant cette annulation, qui a satisfait une partie, a augmenté en même temps la colère d'une autre, à savoir les étudiants du système LMD. Pour ces derniers, l'annulation du décret 10-315 n'avait pas lieu d'être et «c'est une dévalorisation pour nous. Il ne faut pas classer les diplômes en fonction des années d'études seulement. Il est vrai que ceux du classique font une année de plus mais la masse et les conditions d'enseignement du LMD sont plus contraignantes», estiment les représentants de plusieurs facultés. «Les étudiants du système classique ont la chance de se rattraper par des synthèses alors que nous, on peut refaire l'année avec un 10 de moyenne quand on n'a pas réussi les principaux modules», ajoute-t-on. De leur côté, les étudiants du système classique trouvent «injuste d'être dévalorisés par rapport au LMD. Nous méritons mieux que la catégorie 11 où nous avons été reclassés», diront leurs délégués. Cependant, la tutelle n'a encore pris aucune mesure pour calmer les esprits et trouver un moyen de satisfaire tout le monde. La «valorisation effective» du diplôme d'ingénieur d'Etat et l'élaboration des textes régissant l'équivalence entre l'ancien système de l'enseignement supérieur et le nouveau sont toujours les demandes de ces centaines de milliers d'étudiants en grève. Malgré l'abrogation officielle du décret 10-315 après la tenue du dernier Conseil des ministres et sa publication au Journal officiel, les étudiants campent sur leurs positions. En effet, le décret présidentiel numéro 11-97 du 28 février 2011 abrogeant celui du 13 décembre 2010 modifiant et complétant le décret présidentiel numéro 07-304 du 17 ramadhan 1428 correspondant au 29 septembre 2007 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires est sur le JO numéro 13 page 17. Les étudiants grévistes affirment que l'annulation du fameux décret n'est pas leur seule revendication, mais bien d'autres sont toujours en discussion. Il faut noter qu'en plus de l'amélioration des conditions pédagogiques et techniques, les étudiants des écoles préparatoires et supérieures réclament toujours l'ouverture des études doctorales au sein des écoles avec une période d'initiation à la recherche. Par ailleurs, les étudiants de nombreuses université et écoles, organisés dans ce qu'on appelle le Comité autonome des étudiants algériens fondé il y a quelques jours, ont tenu hier à Alger leur première réunion pour «mieux s'organiser et discuter leurs prochaines actions», a-t-on appris auprès des membres de ce comité composé, rappelons-le, de plus de 16 écoles supérieures et facultés. Il faut rappeler que l'annulation du décret objet de la contestation des étudiants règle le problème de la classification. Les diplômés ayant fait 5 années d'études supérieures et ceux titulaires d'une licence + post graduation spécialisée ont été reclassés à la faveur des derniers changements dans la catégorie 13. Cela alors que les diplômés de l'ENA et les titulaires d'un mastère ou d'un magistère se retrouvent dans la catégorie 14. Outre le diplôme LMD a été mieux valorisé que celui de l'ancien système et des grandes écoles en plus de l'alignement magistère et mastère. Cependant cette annulation, qui a satisfait une partie, a augmenté en même temps la colère d'une autre, à savoir les étudiants du système LMD. Pour ces derniers, l'annulation du décret 10-315 n'avait pas lieu d'être et «c'est une dévalorisation pour nous. Il ne faut pas classer les diplômes en fonction des années d'études seulement. Il est vrai que ceux du classique font une année de plus mais la masse et les conditions d'enseignement du LMD sont plus contraignantes», estiment les représentants de plusieurs facultés. «Les étudiants du système classique ont la chance de se rattraper par des synthèses alors que nous, on peut refaire l'année avec un 10 de moyenne quand on n'a pas réussi les principaux modules», ajoute-t-on. De leur côté, les étudiants du système classique trouvent «injuste d'être dévalorisés par rapport au LMD. Nous méritons mieux que la catégorie 11 où nous avons été reclassés», diront leurs délégués. Cependant, la tutelle n'a encore pris aucune mesure pour calmer les esprits et trouver un moyen de satisfaire tout le monde.