Le président de la Société algérienne de pneumophtisiologie, Pr Salim Nafti, a déclaré hier à Alger que l'hypertension artérielle pulmonaire (ITAP) est plus fréquente chez les femmes âgées entre 18 et 30 ans. S'exprimant lors du 14e congrès de la fédération maghrébine des maladies respiratoires et des 20es journées nationales de pneumophtisiologie, Pr Nafti a indiqué que l'hypertension artérielle pulmonaire était très répandue en Algérie, citant des facteurs génétiques. Il est difficile pour les médecins généralistes de diagnostiquer l'ITAP, a-t-il dit, car méconnue en dépit de sa prévalence, soulignant le taux de mortalité élevé causé par cette maladie. Troubles respiratoires, syncope, dyspnée, signes de stase veineuse embolie pulmonaire sont les symptômes de la maladie, a affirmé le spécialiste. Chef de service pneumophtisiologie au CHU Mustapha Pacha, Pr Nafti a précisé que le traitement n'était pas disponible pour le moment en Algérie, souhaitant l'acquérir le plus tôt possible pour traiter les patients. Pour la prise en charge des malades, le spécialiste recommande de les orienter vers un cardiologue pour des examens cardiovasculaires minutieux tout en sensibilisant les services hospitaliers sur la gravité de cette maladie. Les participants à cette rencontre scientifique ont abordé d'autres pathologies telles l'apnée du sommeil qui ne bénéficie pas d'une bonne prise en charge en Algérie, selon eux. Ils ont annoncé le lancement en 2011 d'une large campagne anti-tabac, un fléau qui touche, ont-ils précisé, 45% de la société algérienne dont 9% des femmes et entre 15 et 20% des adolescents. Les spécialistes ont souligné l'ouverture, par le ministère de la Santé, de 15 centres à travers le pays chargés du sevrage tabagique gérés par 180 spécialistes formés à cet effet. Le président de la Société algérienne de pneumophtisiologie, Pr Salim Nafti, a déclaré hier à Alger que l'hypertension artérielle pulmonaire (ITAP) est plus fréquente chez les femmes âgées entre 18 et 30 ans. S'exprimant lors du 14e congrès de la fédération maghrébine des maladies respiratoires et des 20es journées nationales de pneumophtisiologie, Pr Nafti a indiqué que l'hypertension artérielle pulmonaire était très répandue en Algérie, citant des facteurs génétiques. Il est difficile pour les médecins généralistes de diagnostiquer l'ITAP, a-t-il dit, car méconnue en dépit de sa prévalence, soulignant le taux de mortalité élevé causé par cette maladie. Troubles respiratoires, syncope, dyspnée, signes de stase veineuse embolie pulmonaire sont les symptômes de la maladie, a affirmé le spécialiste. Chef de service pneumophtisiologie au CHU Mustapha Pacha, Pr Nafti a précisé que le traitement n'était pas disponible pour le moment en Algérie, souhaitant l'acquérir le plus tôt possible pour traiter les patients. Pour la prise en charge des malades, le spécialiste recommande de les orienter vers un cardiologue pour des examens cardiovasculaires minutieux tout en sensibilisant les services hospitaliers sur la gravité de cette maladie. Les participants à cette rencontre scientifique ont abordé d'autres pathologies telles l'apnée du sommeil qui ne bénéficie pas d'une bonne prise en charge en Algérie, selon eux. Ils ont annoncé le lancement en 2011 d'une large campagne anti-tabac, un fléau qui touche, ont-ils précisé, 45% de la société algérienne dont 9% des femmes et entre 15 et 20% des adolescents. Les spécialistes ont souligné l'ouverture, par le ministère de la Santé, de 15 centres à travers le pays chargés du sevrage tabagique gérés par 180 spécialistes formés à cet effet.