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Une garantie de plus pour l'industrie nationale
Crédit automobile
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 03 - 2011

Le ministre des Finances, Karim Djoudi, en conditionnant dernièrement le retour au crédit à la consommation pour l'acquisition de véhicules neufs par l'émergence d'une industrie nationale de l'automobile, donne une nouvelle garantie pour la promotion de la production nationale, préoccupation primordiale du Gouvernement, des opérateurs économiques et du Syndicat.
Le ministre des Finances, Karim Djoudi, en conditionnant dernièrement le retour au crédit à la consommation pour l'acquisition de véhicules neufs par l'émergence d'une industrie nationale de l'automobile, donne une nouvelle garantie pour la promotion de la production nationale, préoccupation primordiale du Gouvernement, des opérateurs économiques et du Syndicat.
En juillet 2009, alors que les importations de véhicules explosaient, le gouvernement a décidé d'interdire aux banques l'octroi de crédits aux particuliers à l'exception des crédits immobiliers. Les importations de véhicules et de pièces détachées, qui avaient atteint les 3,5 milliards de dollars en 2008, étaient insoutenables pour les finances de l'Algérie.
Les pouvoirs publics avaient alors justifié la nouvelle mesure, qui interdisait aussi les crédits automobiles, par le souci de faire diminuer les importations de voitures, d'une part, et d'orienter les banques vers le renforcement des crédits immobiliers, d'autre part. En 2009, les crédits à la consommation représentaient plus des deux tiers des crédits immobiliers, malgré la forte demande qui marquait ces derniers. "En interdisant le crédit à la consommation, nous protégeons les ménages contre les surendettements et les risques en découlant et orientons l'emprunt vers l'acquisition de logements, nous régulons l'importation des véhicules et nous favorisons l'investissement sur le marché national", avait expliqué M. Djoudi en 2009. La décision d'annuler les achats de voitures par facilités bancaires, qui avait naturellement "déçu" les concessionnaires automobiles et les consommateurs, avait été, par contre, applaudie par les producteurs nationaux, souvent hostiles à toute facilitation de l'importation des produits finis. Mais avec les prémices d'une industrie automobile locale à la faveur d'un projet avec le constructeur français Renault, "très avancé", selon le ministre de l'Industrie et d'un autre, à un stade moins avancé, avec l'allemand Volkswagen, le crédit à la consommation pourrait revenir sur scène durant les prochaines années, selon M. Djoudi. "Il y a un certain nombre de projets (d'usines) d'automobiles actuellement en discussion entre le gouvernement algérien et les producteurs. A partir du moment où ces projets seront réalisés, nous aurons même à accompagner cela par la mise en place de crédit à la consommation pour l'acquisition de véhicules fabriqués sur le marché domestique", avait-il déclaré mardi dernier. Selon le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'Investissement, Mohamed Benmeradi, l'Algérie avait récemment avancé à Renault une série de propositions pour la mise en œuvre de son projet de réalisation d'une usine de fabrication de voitures en Algérie. Il s'agit notamment "d'un niveau de production de 100.000 véhicules de plusieurs modèles par an, d'une liste de 50 entreprises algériennes de sous-traitance avec un taux d'intégration minimum de 50% sur cinq ans", des propositions qui "n'ont pas été rejetées" par l'opérateur français, selon le ministre. Quant aux discussions avec Volkswagen, un des plus grands constructeurs automobiles allemands qui "insiste beaucoup pour venir investir en Algérie", selon les propos de M. Benmeradi, elles semblent avancer doucement mais sûrement. La centrale syndicale UGTA avait demandé fin février le "réexamen du crédit à la consommation en direction des ménages pour acquérir des biens et services produits localement".
En juillet 2009, alors que les importations de véhicules explosaient, le gouvernement a décidé d'interdire aux banques l'octroi de crédits aux particuliers à l'exception des crédits immobiliers. Les importations de véhicules et de pièces détachées, qui avaient atteint les 3,5 milliards de dollars en 2008, étaient insoutenables pour les finances de l'Algérie.
Les pouvoirs publics avaient alors justifié la nouvelle mesure, qui interdisait aussi les crédits automobiles, par le souci de faire diminuer les importations de voitures, d'une part, et d'orienter les banques vers le renforcement des crédits immobiliers, d'autre part. En 2009, les crédits à la consommation représentaient plus des deux tiers des crédits immobiliers, malgré la forte demande qui marquait ces derniers. "En interdisant le crédit à la consommation, nous protégeons les ménages contre les surendettements et les risques en découlant et orientons l'emprunt vers l'acquisition de logements, nous régulons l'importation des véhicules et nous favorisons l'investissement sur le marché national", avait expliqué M. Djoudi en 2009. La décision d'annuler les achats de voitures par facilités bancaires, qui avait naturellement "déçu" les concessionnaires automobiles et les consommateurs, avait été, par contre, applaudie par les producteurs nationaux, souvent hostiles à toute facilitation de l'importation des produits finis. Mais avec les prémices d'une industrie automobile locale à la faveur d'un projet avec le constructeur français Renault, "très avancé", selon le ministre de l'Industrie et d'un autre, à un stade moins avancé, avec l'allemand Volkswagen, le crédit à la consommation pourrait revenir sur scène durant les prochaines années, selon M. Djoudi. "Il y a un certain nombre de projets (d'usines) d'automobiles actuellement en discussion entre le gouvernement algérien et les producteurs. A partir du moment où ces projets seront réalisés, nous aurons même à accompagner cela par la mise en place de crédit à la consommation pour l'acquisition de véhicules fabriqués sur le marché domestique", avait-il déclaré mardi dernier. Selon le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'Investissement, Mohamed Benmeradi, l'Algérie avait récemment avancé à Renault une série de propositions pour la mise en œuvre de son projet de réalisation d'une usine de fabrication de voitures en Algérie. Il s'agit notamment "d'un niveau de production de 100.000 véhicules de plusieurs modèles par an, d'une liste de 50 entreprises algériennes de sous-traitance avec un taux d'intégration minimum de 50% sur cinq ans", des propositions qui "n'ont pas été rejetées" par l'opérateur français, selon le ministre. Quant aux discussions avec Volkswagen, un des plus grands constructeurs automobiles allemands qui "insiste beaucoup pour venir investir en Algérie", selon les propos de M. Benmeradi, elles semblent avancer doucement mais sûrement. La centrale syndicale UGTA avait demandé fin février le "réexamen du crédit à la consommation en direction des ménages pour acquérir des biens et services produits localement".


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