Le premier ministre nippon Naoto Kan assure que la centrale de Fukushima fait toujours face à «d'énormes difficultés». Le largage d'eau a eu un effet positif mais les autorités ont relevé le niveau de l'accident nucléaire. Le premier ministre nippon Naoto Kan assure que la centrale de Fukushima fait toujours face à «d'énormes difficultés». Le largage d'eau a eu un effet positif mais les autorités ont relevé le niveau de l'accident nucléaire. Le Japon va surmonter la tragédie en tant que nation et se rétablir, a déclaré vendredi le premier ministre Naoto Kan. Les Japonais vont «une nouvelle fois reconstruire le Japon», a-t-il dit. La centrale nucléaire accidentée de Fukushima fait toujours face à «d'énormes difficultés», a-t-il déclaré. Des dizaines de tonnes d'eau sur le réacteur 3, le niveau de l'accident relevé Le Japon a repris hier les opérations pour tenter de refroidir les réacteurs de la centrale de Fukushima-Daichi. Pour la première fois, les experts ont noté une évolution encourageante à la centrale dont quatre des six réacteurs ont été gravement endommagés par des explosions et des incendies après le séisme et le tsunami survenus vendredi dernier. Pourtant, l'agence de sûreté nucléaire japonaise a relevé de 4 à 5 le niveau de l'accident de Fukushima sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques (INES), qui va jusqu'à 7, niveau de Tchernobyl. Un relèvement qui concerne les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale. L'autorité de sûreté nucléaire française avait classé l'accident au niveau 6 lundi. Un porte-parole de l'agence japonaise a admis vendredi que la «solution Tchernobyl», le déversement de sacs de sable sur les réacteurs comme lors de la catastrophe ukrainienne en 1986, était dans tous les esprits au sein du gouvernement. Si cette mesure fait partie des options, la priorité actuelle reste le refroidissement des réacteurs de la centrale, a fait savoir l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco). À la mi-journée de vendredi), plusieurs camions citernes équipés de canon à eau ont donc recommencé à déverser des dizaines de tonnes d'eau sur le réacteur 3 afin d'empêcher les barres de combustible d'entrer en fusion et éviter ainsi un accident nucléaire majeur. L'objectif est aussi de refroidir la piscine de stockage de ce réacteur. Ces opérations, entamées jeudi ont eu «un effet positif», selon un porte-parole de Tepco. «À cause de la vapeur émise, nous pouvons dire avec certitude que de l'eau a atteint la piscine» de ce réacteur, a expliqué Yukiya Amano, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), sans préciser si la quantité d'eau était suffisante pour éviter son assèchement. Les opérations visent aussi à refroidir les réacteurs 1, 2 et 4 ainsi que la piscine de stockage de ce dernier. De la fumée blanche continue de s'échapper des réacteurs 2, 3 et 4. Les hélicoptères qui avaient largué de l'eau jeudi sont en revanche restés au sol. Le Japon va surmonter la tragédie en tant que nation et se rétablir, a déclaré vendredi le premier ministre Naoto Kan. Les Japonais vont «une nouvelle fois reconstruire le Japon», a-t-il dit. La centrale nucléaire accidentée de Fukushima fait toujours face à «d'énormes difficultés», a-t-il déclaré. Des dizaines de tonnes d'eau sur le réacteur 3, le niveau de l'accident relevé Le Japon a repris hier les opérations pour tenter de refroidir les réacteurs de la centrale de Fukushima-Daichi. Pour la première fois, les experts ont noté une évolution encourageante à la centrale dont quatre des six réacteurs ont été gravement endommagés par des explosions et des incendies après le séisme et le tsunami survenus vendredi dernier. Pourtant, l'agence de sûreté nucléaire japonaise a relevé de 4 à 5 le niveau de l'accident de Fukushima sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques (INES), qui va jusqu'à 7, niveau de Tchernobyl. Un relèvement qui concerne les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale. L'autorité de sûreté nucléaire française avait classé l'accident au niveau 6 lundi. Un porte-parole de l'agence japonaise a admis vendredi que la «solution Tchernobyl», le déversement de sacs de sable sur les réacteurs comme lors de la catastrophe ukrainienne en 1986, était dans tous les esprits au sein du gouvernement. Si cette mesure fait partie des options, la priorité actuelle reste le refroidissement des réacteurs de la centrale, a fait savoir l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco). À la mi-journée de vendredi), plusieurs camions citernes équipés de canon à eau ont donc recommencé à déverser des dizaines de tonnes d'eau sur le réacteur 3 afin d'empêcher les barres de combustible d'entrer en fusion et éviter ainsi un accident nucléaire majeur. L'objectif est aussi de refroidir la piscine de stockage de ce réacteur. Ces opérations, entamées jeudi ont eu «un effet positif», selon un porte-parole de Tepco. «À cause de la vapeur émise, nous pouvons dire avec certitude que de l'eau a atteint la piscine» de ce réacteur, a expliqué Yukiya Amano, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), sans préciser si la quantité d'eau était suffisante pour éviter son assèchement. Les opérations visent aussi à refroidir les réacteurs 1, 2 et 4 ainsi que la piscine de stockage de ce dernier. De la fumée blanche continue de s'échapper des réacteurs 2, 3 et 4. Les hélicoptères qui avaient largué de l'eau jeudi sont en revanche restés au sol.