C‘est la guerre en Libye. Les frappes aériennes ont débuté, samedi peu de temps après la réunion de Paris. Des avions de combat français ont procédé aux premiers tirs contre les forces de Mouammar Kadhafi. Les bombardements se sont intensifiés à partir de samedi soir. La coalition militaire internationale est de nouveau revenue à la charge, dimanche en bombardant Tripoli par air et par mer. C‘est la guerre en Libye. Les frappes aériennes ont débuté, samedi peu de temps après la réunion de Paris. Des avions de combat français ont procédé aux premiers tirs contre les forces de Mouammar Kadhafi. Les bombardements se sont intensifiés à partir de samedi soir. La coalition militaire internationale est de nouveau revenue à la charge, dimanche en bombardant Tripoli par air et par mer. «La Libye se prépare à une guerre longue et tous ses habitants sont armés pour défendre leur pays », a déclaré, hier, le guide de la Jamahiriya, Mouammar Kadhafi qui a assimilé les frappes aériennes occidentales à des actes de terrorisme et il a promis la défaite à ses ennemis."Nous ne quitterons pas notre pays et nous le libérerons", a-t-il déclaré dans une allocution diffusée à la télévision libyenne. Dans une allocution télévisée, peu après les premières frappes, Mouammar Kadhafi a déclaré que la Méditerranée et l'Afrique du Nord étaient désormais un "champ de bataille", et que des cibles maritimes et aériennes, militaires ou civiles, étaient désormais exposées à un réel danger dans la région. La France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, l'Italie et le Canada participent à cette opération, baptisée "Aube de l'odyssée", coordonnée depuis une base militaire américaine en Allemagne. Il s'agit de la plus importante intervention militaire dans le Monde arabe depuis l'invasion de l'Irak en 2003 menée par les Etats-Unis. Les opérations aériennes des forces françaises se poursuivaient dimanche matin au-dessus de la Libye dans le cadre de la coalition internationale, a indiqué une source militaire française. Pour autant, les cibles ne sont pas identifiées officiellement pour l'instant, bien que le commandement américain de la coalition affirme que les premières attaques sont "un succès". Les autorités libyennes, de leur côté, ont fait état "d'objectifs civils et militaires" touchés et de "graves dégâts matériels" à Misrata, à l'est de Tripoli, ainsi qu'à Zouara (ouest), Syrte (est), la ville natale de Kadhafi, et Benghazi, bastion rebelle dans l'Est. Pour Saïf Al-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, l'Occident s'est laissé abuser par "un gros malentendu" sur la situation politique en Libye. Il s'est également déclaré "surpris" par l'offensive alliée. Il est vrai que la coalition internationale a mis les moyens. Des frappes qui ont stoppé l'avancée des troupes de Kadhafi sur Benghazi Trois bombardiers furtifs B-2 américains ont largué 40 bombes sur une importante base aérienne libyenne, selon une chaine de TV américaine. Les Américains ont tiré ensuite plus de 110 missiles Tomahawk contre une vingtaine de sites libyens. Ils avaient pour objectif de détruire une bonne partie de l'aviation libyenne. Selon la chaîne CBS, les chasseurs de l'US Air Force ont dans le même temps mené des missions à la recherche de forces terrestres libyennes à détruire. Des avions britanniques ont, pour leur part, bombardé, durant la nuit du samedi à dimanche, des systèmes libyens de défense anti-aérienne principalement autour de Tripoli, a annoncé le ministère britannique de la Défense, précisant qu' "Il s'agissait de systèmes intégrés de défense anti-aérienne en Libye. La majorité des cibles se trouvaient dans la région de Tripoli", a dit le général John Lorimer, porte-parole du ministère de la Défense, s'adressant à la presse. Ces frappes ont permis de "stopper l'avance" des forces pro-Kadhafi sur Benghazi, a affirmé l'amiral Michael Mullen, le plus haut gradé américain, sur la chaîne de télévision ABC. Les Etats-Unis rappellent le caractère limité de leur intervention. "Nous sommes en première ligne des opérations de la coalition. Le général (Carter) Ham, du commandement Afrique, est au commandement à ce stade", a reconnu le vice-amiral Bill Gortney, directeur de l'état-major interarmes. Mais l'officier a ajouté que "dans les jours qui viennent, nous entendons transférer (cette responsabilité) à un commandement de coalition." "Ce n'est que la première phase de qui sera probablement une opération en plusieurs phases", a déclaré le vice-amiral Gortney. Tandis que le général américain à la retraite James Dubik, ancien commandant en Irak, doute qu'une zone d'exclusion aérienne soit suffisante pour protéger réellement les civils. "Je comprends le désir moral, la légitimité morale, mais je ne suis pas convaincu à ce stade que l'objectif stratégique pourra être vraiment atteint avec le moyen choisi (une zone d'exclusion aérienne)". Pour le colonel Kadhafi qui affirme que « nous ne quitterons pas notre pays et nous le libérerons", son gouvernement annoncé avoir entrepris de distribuer des armes à plus d'un million de personnes. Cette opération sera bouclée dans les prochaines heures, rapporte encore l'agence Jana, qui cite des sources au ministère libyen de la Défense. Ce qui est évident, le n° 1 libyen ne va pas abdiquer facilement. La résistance des forces qui lui sont demeurées loyales sera très forte. Ce qui a fait dire au ministre belge de la Défense Pieter De Crem M qu'il fallait s'attendre à une campagne qui dure "au-delà de plusieurs semaines", et il n'a pas écarté l'hypothèse de l'envoi à terme en Libye de "troupes au sol" que la résolution 1973, selon lui, "n'exclut pas", même si elle interdit "des forces d'occupation". Toujours est-il que la coalition internationale resserre l'étau sur le colonel Kadhafi. Le chef d'état major américain a annoncé, hier en fin d'après midi, que la coalition va couper les lignes de ravitaillement de Kadhafi dès demain. Il s'agit, selon certaines explications, de "limiter leur capacité à se battre". Misrata serait aux mains des loyalistes Sur le terrain, la situation est toujours confuse. Il semble que malgré des opérations aériennes de la force internationale, les troupes loyales au colonel Mouammar Kadhafi continuent d'assiéger la ville de Misrata tenue par les rebelles libyens, a rapporté, hier, un habitant,."Des tireurs embusqués sont toujours en position sur les toits de trois immeubles dans la rue principale de la ville. Ils sont prêts à faire feu sur tout ce qui bouge (...) Personne n'ose passer dans la rue", a indiqué cet habitant joint au téléphone par Reuters. Tandis que selon le témoignage d'habitants recueilli par une agence de presse, « les forces kadhafistes entreraient dans la ville de Misrata avec des chars ». Pour Abdelbasset, porte-parole des insurgés de Misrata, "il y a des affrontements entre les insurgés et les forces de Kadhafi. Leurs chars sont dans le centre de Misrata (...) Il y a tant de victimes que nous ne pouvons les compter". Des habitants avaient auparavant indiqué que les avions occidentaux engagés en Libye avaient attaqué une base aérienne proche de la ville, sous le contrôle des forces loyalistes. Deux habitants ont ajouté que les forces de Kadhafi s'étaient, semble-t-il repliées, de leurs positions et ils ont démenti que des quartiers civils ou des dépôts de carburant aient été touchés, comme l'a dit la télévision libyenne. A Ajdabiah, des agences de presse rapportent que « les blindés et les véhicules des forces kadhafistes semblaient avoir essuyé des pertes hier sur une route stratégique reliant les villes de Benghazi et d'Ajdabiah dans l'est de la Libye. Plusieurs dizaines de véhicules militaires calcinés jonchaient, hier matin, la route stratégique reliant Benghazi et Ajdabiya, dans l'est de la Libye, à la suite de frappes occidentales, a constaté un journaliste sur place. La route était une scène de désolation, Il a compté 14 cadavres bien que l'intensité des bombardements menés par la force internationale rende difficile l'identification des corps. «La Libye se prépare à une guerre longue et tous ses habitants sont armés pour défendre leur pays », a déclaré, hier, le guide de la Jamahiriya, Mouammar Kadhafi qui a assimilé les frappes aériennes occidentales à des actes de terrorisme et il a promis la défaite à ses ennemis."Nous ne quitterons pas notre pays et nous le libérerons", a-t-il déclaré dans une allocution diffusée à la télévision libyenne. Dans une allocution télévisée, peu après les premières frappes, Mouammar Kadhafi a déclaré que la Méditerranée et l'Afrique du Nord étaient désormais un "champ de bataille", et que des cibles maritimes et aériennes, militaires ou civiles, étaient désormais exposées à un réel danger dans la région. La France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, l'Italie et le Canada participent à cette opération, baptisée "Aube de l'odyssée", coordonnée depuis une base militaire américaine en Allemagne. Il s'agit de la plus importante intervention militaire dans le Monde arabe depuis l'invasion de l'Irak en 2003 menée par les Etats-Unis. Les opérations aériennes des forces françaises se poursuivaient dimanche matin au-dessus de la Libye dans le cadre de la coalition internationale, a indiqué une source militaire française. Pour autant, les cibles ne sont pas identifiées officiellement pour l'instant, bien que le commandement américain de la coalition affirme que les premières attaques sont "un succès". Les autorités libyennes, de leur côté, ont fait état "d'objectifs civils et militaires" touchés et de "graves dégâts matériels" à Misrata, à l'est de Tripoli, ainsi qu'à Zouara (ouest), Syrte (est), la ville natale de Kadhafi, et Benghazi, bastion rebelle dans l'Est. Pour Saïf Al-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, l'Occident s'est laissé abuser par "un gros malentendu" sur la situation politique en Libye. Il s'est également déclaré "surpris" par l'offensive alliée. Il est vrai que la coalition internationale a mis les moyens. Des frappes qui ont stoppé l'avancée des troupes de Kadhafi sur Benghazi Trois bombardiers furtifs B-2 américains ont largué 40 bombes sur une importante base aérienne libyenne, selon une chaine de TV américaine. Les Américains ont tiré ensuite plus de 110 missiles Tomahawk contre une vingtaine de sites libyens. Ils avaient pour objectif de détruire une bonne partie de l'aviation libyenne. Selon la chaîne CBS, les chasseurs de l'US Air Force ont dans le même temps mené des missions à la recherche de forces terrestres libyennes à détruire. Des avions britanniques ont, pour leur part, bombardé, durant la nuit du samedi à dimanche, des systèmes libyens de défense anti-aérienne principalement autour de Tripoli, a annoncé le ministère britannique de la Défense, précisant qu' "Il s'agissait de systèmes intégrés de défense anti-aérienne en Libye. La majorité des cibles se trouvaient dans la région de Tripoli", a dit le général John Lorimer, porte-parole du ministère de la Défense, s'adressant à la presse. Ces frappes ont permis de "stopper l'avance" des forces pro-Kadhafi sur Benghazi, a affirmé l'amiral Michael Mullen, le plus haut gradé américain, sur la chaîne de télévision ABC. Les Etats-Unis rappellent le caractère limité de leur intervention. "Nous sommes en première ligne des opérations de la coalition. Le général (Carter) Ham, du commandement Afrique, est au commandement à ce stade", a reconnu le vice-amiral Bill Gortney, directeur de l'état-major interarmes. Mais l'officier a ajouté que "dans les jours qui viennent, nous entendons transférer (cette responsabilité) à un commandement de coalition." "Ce n'est que la première phase de qui sera probablement une opération en plusieurs phases", a déclaré le vice-amiral Gortney. Tandis que le général américain à la retraite James Dubik, ancien commandant en Irak, doute qu'une zone d'exclusion aérienne soit suffisante pour protéger réellement les civils. "Je comprends le désir moral, la légitimité morale, mais je ne suis pas convaincu à ce stade que l'objectif stratégique pourra être vraiment atteint avec le moyen choisi (une zone d'exclusion aérienne)". Pour le colonel Kadhafi qui affirme que « nous ne quitterons pas notre pays et nous le libérerons", son gouvernement annoncé avoir entrepris de distribuer des armes à plus d'un million de personnes. Cette opération sera bouclée dans les prochaines heures, rapporte encore l'agence Jana, qui cite des sources au ministère libyen de la Défense. Ce qui est évident, le n° 1 libyen ne va pas abdiquer facilement. La résistance des forces qui lui sont demeurées loyales sera très forte. Ce qui a fait dire au ministre belge de la Défense Pieter De Crem M qu'il fallait s'attendre à une campagne qui dure "au-delà de plusieurs semaines", et il n'a pas écarté l'hypothèse de l'envoi à terme en Libye de "troupes au sol" que la résolution 1973, selon lui, "n'exclut pas", même si elle interdit "des forces d'occupation". Toujours est-il que la coalition internationale resserre l'étau sur le colonel Kadhafi. Le chef d'état major américain a annoncé, hier en fin d'après midi, que la coalition va couper les lignes de ravitaillement de Kadhafi dès demain. Il s'agit, selon certaines explications, de "limiter leur capacité à se battre". Misrata serait aux mains des loyalistes Sur le terrain, la situation est toujours confuse. Il semble que malgré des opérations aériennes de la force internationale, les troupes loyales au colonel Mouammar Kadhafi continuent d'assiéger la ville de Misrata tenue par les rebelles libyens, a rapporté, hier, un habitant,."Des tireurs embusqués sont toujours en position sur les toits de trois immeubles dans la rue principale de la ville. Ils sont prêts à faire feu sur tout ce qui bouge (...) Personne n'ose passer dans la rue", a indiqué cet habitant joint au téléphone par Reuters. Tandis que selon le témoignage d'habitants recueilli par une agence de presse, « les forces kadhafistes entreraient dans la ville de Misrata avec des chars ». Pour Abdelbasset, porte-parole des insurgés de Misrata, "il y a des affrontements entre les insurgés et les forces de Kadhafi. Leurs chars sont dans le centre de Misrata (...) Il y a tant de victimes que nous ne pouvons les compter". Des habitants avaient auparavant indiqué que les avions occidentaux engagés en Libye avaient attaqué une base aérienne proche de la ville, sous le contrôle des forces loyalistes. Deux habitants ont ajouté que les forces de Kadhafi s'étaient, semble-t-il repliées, de leurs positions et ils ont démenti que des quartiers civils ou des dépôts de carburant aient été touchés, comme l'a dit la télévision libyenne. A Ajdabiah, des agences de presse rapportent que « les blindés et les véhicules des forces kadhafistes semblaient avoir essuyé des pertes hier sur une route stratégique reliant les villes de Benghazi et d'Ajdabiah dans l'est de la Libye. Plusieurs dizaines de véhicules militaires calcinés jonchaient, hier matin, la route stratégique reliant Benghazi et Ajdabiya, dans l'est de la Libye, à la suite de frappes occidentales, a constaté un journaliste sur place. La route était une scène de désolation, Il a compté 14 cadavres bien que l'intensité des bombardements menés par la force internationale rende difficile l'identification des corps.