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Augmenter la production et stopper l'inflation
Benaïssa vulgarise les récentes mesures agricoles gouvernementales
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 03 - 2011

L'important pour la politique agricole gouvernementale ne doit pas seulement se cantonner à créer des emplois massifs au détriment de la hausse de la production agricole, mais également assurer une continuité et une régularité dans les niveaux de production, notamment pour ce qui concerne les céréales et les légumes, et particulièrement la pomme de terre.
L'important pour la politique agricole gouvernementale ne doit pas seulement se cantonner à créer des emplois massifs au détriment de la hausse de la production agricole, mais également assurer une continuité et une régularité dans les niveaux de production, notamment pour ce qui concerne les céréales et les légumes, et particulièrement la pomme de terre.
Ainsi, les filières du blé et de la pomme de terre dont les récoltes on été excédentaires ces dernières années, ce qui a permis d'exporter des quantités appréciables, doivent se développer davantage pour assurer la sécurité alimentaire du pays et éviter, ainsi, des pénuries, même si les autorités on récemment importé des dizaines de tonnes de blé de la France. Depuis Djelfa où il était en visite, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, vient de souligner que « les mesures gouvernementales revêtent une importance capitale pour la relance du développement agricole, et seront classées comme étant historiques ». S'exprimant lors d'une rencontre avec des cadres agronomes, des éleveurs et des agriculteurs de différentes filières, le ministre a mis en exergue « l'enthousiasme suscité par ces mesures, induites, en 2008, par les orientations du président de la République relatives au renouveau rural, ainsi que par les conclusions de la conférence nationale consacrée à ce thème, en 2009, à Biskra ». Le ministre milite ardemment pour une exploitation optimale des potentialités agricoles en mettant en relief le crédit «Rfig» accordé à des taux bonifiés pour une période de 18 mois, et le crédit «Ettahadi» servi sans intérêt pour un terme de 2 à 3 ans. Pour Benaïssa, l'essentiel consiste à obtenir de meilleurs rendements à l'hectare et permettre aux agriculteurs d'atteindre les objectifs en matière de performances de production.Le président de la République qui prône le développement de l'agriculture pour les prochaines années avec comme objectif principal d'augmenter la production et de permettre l'émergence d'une opulence de produits agricoles à des prix raisonnables et abordables par les consommateurs, ne doit, donc, pas être déçu par des résultats négatifs.Le gouvernement pour une agriculture créatrice de richesses
Selon le discours officiel, le nombre d'emplois générés annuellement par le secteur de l'agriculture et du développement rural devrait atteindre 300.000 avec la mise en application des nouvelles mesures prises par les pouvoirs publics, notamment les orientations du Premier ministre qui encourage et favorise la création massive d'emplois. Car, ce secteur, qui doit toutefois peaufiner sa modernisation et sa mécanisation, est hautement producteur de richesses. Les statistiques de ce secteur agricole montrent la création de 150.000 postes de travail directs et permanents en moyenne par an durant la dernière décennie, en tablant désormais sur une moyenne de 300.000 emplois par an suite aux décisions prises par l'Etat en vue d'élargir la base productive agricole, selon la vision du gouvernement. Aussi, le ministère envisage la création, à moyen terme, de 100.000 nouvelles exploitations agricoles de différentes superficies, tandis que 20. 000 sont déjà programmées pour le court terme. Rappelons que dans l'optique d'inciter les jeunes investisseurs à s'engager dans ces projets structurants, l'Etat leur octroie un crédit bonifié d'un million DA pour chaque hectare et d'autres avantages inhérents notamment à l'accompagnement technique des projets agricoles.
Implication financière des banques
L'octroi de lignes de crédit et le soutien des banques sont primordiaux, pour la concrétisation des projets des jeunes investisseurs. Ainsi, dans le but d'augmenter la production et la productivité tout en renforçant les systèmes de régulation, le gouvernement a demandé d'élargir le crédit fédératif, existant déjà au niveau des banques et dont l'utilisation est très limitée. Le rôle des banques paraît donc le véritable moteur de financement des projets, considéré comme une condition sine qua non de la réussite des projets agricoles pilotés par les jeunes promoteurs. Il convient de rappeler que le gouvernement a mobilisé près de 1 000 milliards DA (environ 14 milliards de dollars) au secteur de l'agriculture et du développement rural pour le plan quinquennal 2009-2014, et ce, à raison de 200 milliards DA par an accordés aux différents intervenants du secteur. Par ailleurs, l'Etat prône le renforcement du partenariat public-privé, sachant que le dispositif favorisera également l'émergence de réseaux professionnels du secteur de l'agriculture, la commercialisation des produits, l'extension de la base productive, la valorisation des produits de terroir ainsi que la création de nouvelles activités et la réduction des activités informelles en vertu de la stratégie de développement agricole nationale. De toute façon, l'Algérie est astreinte d'optimiser sa production agricole et réduire la facture alimentaire d'importation qui dépasse 2 milliards de dollars chaque année. Les experts indiquent que la sécurité alimentaire tant prônée par Benaîssa doit passer inéluctablement par l'autosuffisance alimentaire et la multiplication des volumes de production agricole.
Ainsi, les filières du blé et de la pomme de terre dont les récoltes on été excédentaires ces dernières années, ce qui a permis d'exporter des quantités appréciables, doivent se développer davantage pour assurer la sécurité alimentaire du pays et éviter, ainsi, des pénuries, même si les autorités on récemment importé des dizaines de tonnes de blé de la France. Depuis Djelfa où il était en visite, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, vient de souligner que « les mesures gouvernementales revêtent une importance capitale pour la relance du développement agricole, et seront classées comme étant historiques ». S'exprimant lors d'une rencontre avec des cadres agronomes, des éleveurs et des agriculteurs de différentes filières, le ministre a mis en exergue « l'enthousiasme suscité par ces mesures, induites, en 2008, par les orientations du président de la République relatives au renouveau rural, ainsi que par les conclusions de la conférence nationale consacrée à ce thème, en 2009, à Biskra ». Le ministre milite ardemment pour une exploitation optimale des potentialités agricoles en mettant en relief le crédit «Rfig» accordé à des taux bonifiés pour une période de 18 mois, et le crédit «Ettahadi» servi sans intérêt pour un terme de 2 à 3 ans. Pour Benaïssa, l'essentiel consiste à obtenir de meilleurs rendements à l'hectare et permettre aux agriculteurs d'atteindre les objectifs en matière de performances de production.Le président de la République qui prône le développement de l'agriculture pour les prochaines années avec comme objectif principal d'augmenter la production et de permettre l'émergence d'une opulence de produits agricoles à des prix raisonnables et abordables par les consommateurs, ne doit, donc, pas être déçu par des résultats négatifs.Le gouvernement pour une agriculture créatrice de richesses
Selon le discours officiel, le nombre d'emplois générés annuellement par le secteur de l'agriculture et du développement rural devrait atteindre 300.000 avec la mise en application des nouvelles mesures prises par les pouvoirs publics, notamment les orientations du Premier ministre qui encourage et favorise la création massive d'emplois. Car, ce secteur, qui doit toutefois peaufiner sa modernisation et sa mécanisation, est hautement producteur de richesses. Les statistiques de ce secteur agricole montrent la création de 150.000 postes de travail directs et permanents en moyenne par an durant la dernière décennie, en tablant désormais sur une moyenne de 300.000 emplois par an suite aux décisions prises par l'Etat en vue d'élargir la base productive agricole, selon la vision du gouvernement. Aussi, le ministère envisage la création, à moyen terme, de 100.000 nouvelles exploitations agricoles de différentes superficies, tandis que 20. 000 sont déjà programmées pour le court terme. Rappelons que dans l'optique d'inciter les jeunes investisseurs à s'engager dans ces projets structurants, l'Etat leur octroie un crédit bonifié d'un million DA pour chaque hectare et d'autres avantages inhérents notamment à l'accompagnement technique des projets agricoles.
Implication financière des banques
L'octroi de lignes de crédit et le soutien des banques sont primordiaux, pour la concrétisation des projets des jeunes investisseurs. Ainsi, dans le but d'augmenter la production et la productivité tout en renforçant les systèmes de régulation, le gouvernement a demandé d'élargir le crédit fédératif, existant déjà au niveau des banques et dont l'utilisation est très limitée. Le rôle des banques paraît donc le véritable moteur de financement des projets, considéré comme une condition sine qua non de la réussite des projets agricoles pilotés par les jeunes promoteurs. Il convient de rappeler que le gouvernement a mobilisé près de 1 000 milliards DA (environ 14 milliards de dollars) au secteur de l'agriculture et du développement rural pour le plan quinquennal 2009-2014, et ce, à raison de 200 milliards DA par an accordés aux différents intervenants du secteur. Par ailleurs, l'Etat prône le renforcement du partenariat public-privé, sachant que le dispositif favorisera également l'émergence de réseaux professionnels du secteur de l'agriculture, la commercialisation des produits, l'extension de la base productive, la valorisation des produits de terroir ainsi que la création de nouvelles activités et la réduction des activités informelles en vertu de la stratégie de développement agricole nationale. De toute façon, l'Algérie est astreinte d'optimiser sa production agricole et réduire la facture alimentaire d'importation qui dépasse 2 milliards de dollars chaque année. Les experts indiquent que la sécurité alimentaire tant prônée par Benaîssa doit passer inéluctablement par l'autosuffisance alimentaire et la multiplication des volumes de production agricole.


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