La Bourse de New York, ébranlée par la crise nucléaire qui s'est développée au Japon après le séisme et les nouvelles violences dans le Monde arabe, va rester suspendue durant cette semaine à l'actualité internationale. «Le marché se situe à un moment charnière: on a autant de gens qui pensent que la chute des marchés américains a été trop forte que de gens qui craignent de nouvelles conséquences négatives pour l'économie mondiale de ce qui se passe au Japon et au Moyen-Orient», constate Michael James, de Wedbush Morgan Securities. La Bourse de New York, ébranlée par la crise nucléaire qui s'est développée au Japon après le séisme et les nouvelles violences dans le Monde arabe, va rester suspendue durant cette semaine à l'actualité internationale. «Le marché se situe à un moment charnière: on a autant de gens qui pensent que la chute des marchés américains a été trop forte que de gens qui craignent de nouvelles conséquences négatives pour l'économie mondiale de ce qui se passe au Japon et au Moyen-Orient», constate Michael James, de Wedbush Morgan Securities. Sur la semaine écoulée, le Dow Jones, a perdu 1,54%, terminant vendredi à 11.858,52 points.Le Nasdaq a abandonné 2,65% à 2.643,67 points, et l'indice élargi Standard & Poor's 1,92% à 1.279,21 points. Le Dow Jones a enchaîné trois séances d'affilée de chute, qui l'ont porté mercredi à son plus bas niveau depuis le 31 décembre, avant de rebondir jeudi et vendredi. "Si on pense qu'on a en même temps une catastrophe nucléaire, un tsunami dramatique dans la troisième économie du monde, des pays arabes qui se révoltent et que la crise de la dette en Europe n'est pas en train de se résoudre, c'est remarquable que le marché soit aussi solide", relève Gregori Volokhine, de Meeschaert New York. Les investisseurs ont gardé les yeux rivés sur la centrale nucléaire de Fukushima, où les événements dramatiques se sont succédé. En fin de semaine, les autorités semblent avoir réussi à éviter le pire. Mais pour les experts, les risques d'importants rejets radioactifs restaient élevés vendredi. "On a une catastrophe mais ce n'est pas le cataclysme", observe Gregori Volokhine, qui reconnaît que les intervenants du marché ont "du mal à évaluer l'impact économique du séisme". Le bouleversement du Monde arabe, relégué au second plan en début de semaine, est ensuite revenu en force, lorsque l'ONU a voté une résolution autorisant le recours à la force contre le régime libyen, qui a décrété un cessez-le-feu. Des manifestations ont par ailleurs été réprimées dans le sang à Bahreïn et au Yémen. Comme on manque totalement de visibilité, on ne peut pas gérer les événements au jour le jour quand on est un investisseur institutionnel, donc on s'abstient d'agir. Cela laisse le champ libre à tous ceux qui ne s'inquiètent pas d'investir à long terme et qui veulent juste profiter des mouvements positifs ou négatifs, observe M. Volokhine. Les statistiques économiques sont restées en majorité positives aux Etats-Unis. Cependant, l'accélération de l'inflation s'est confirmée. La banque centrale a jugé que la reprise reposait sur des bases "plus solides" qu'auparavant, tout en maintenant sa politique monétaire très accommodante. La semaine prochaine sera surtout marquée par des chiffres immobiliers: ventes de logements anciens lundi et neufs mercredi. Jeudi, les investisseurs réagiront aux commandes de biens durables, puis vendredi à une nouvelle estimation de la croissance des Etats-Unis au quatrième trimestre 2010 et à l'indice de confiance des consommateurs. Sur la semaine écoulée, le Dow Jones, a perdu 1,54%, terminant vendredi à 11.858,52 points.Le Nasdaq a abandonné 2,65% à 2.643,67 points, et l'indice élargi Standard & Poor's 1,92% à 1.279,21 points. Le Dow Jones a enchaîné trois séances d'affilée de chute, qui l'ont porté mercredi à son plus bas niveau depuis le 31 décembre, avant de rebondir jeudi et vendredi. "Si on pense qu'on a en même temps une catastrophe nucléaire, un tsunami dramatique dans la troisième économie du monde, des pays arabes qui se révoltent et que la crise de la dette en Europe n'est pas en train de se résoudre, c'est remarquable que le marché soit aussi solide", relève Gregori Volokhine, de Meeschaert New York. Les investisseurs ont gardé les yeux rivés sur la centrale nucléaire de Fukushima, où les événements dramatiques se sont succédé. En fin de semaine, les autorités semblent avoir réussi à éviter le pire. Mais pour les experts, les risques d'importants rejets radioactifs restaient élevés vendredi. "On a une catastrophe mais ce n'est pas le cataclysme", observe Gregori Volokhine, qui reconnaît que les intervenants du marché ont "du mal à évaluer l'impact économique du séisme". Le bouleversement du Monde arabe, relégué au second plan en début de semaine, est ensuite revenu en force, lorsque l'ONU a voté une résolution autorisant le recours à la force contre le régime libyen, qui a décrété un cessez-le-feu. Des manifestations ont par ailleurs été réprimées dans le sang à Bahreïn et au Yémen. Comme on manque totalement de visibilité, on ne peut pas gérer les événements au jour le jour quand on est un investisseur institutionnel, donc on s'abstient d'agir. Cela laisse le champ libre à tous ceux qui ne s'inquiètent pas d'investir à long terme et qui veulent juste profiter des mouvements positifs ou négatifs, observe M. Volokhine. Les statistiques économiques sont restées en majorité positives aux Etats-Unis. Cependant, l'accélération de l'inflation s'est confirmée. La banque centrale a jugé que la reprise reposait sur des bases "plus solides" qu'auparavant, tout en maintenant sa politique monétaire très accommodante. La semaine prochaine sera surtout marquée par des chiffres immobiliers: ventes de logements anciens lundi et neufs mercredi. Jeudi, les investisseurs réagiront aux commandes de biens durables, puis vendredi à une nouvelle estimation de la croissance des Etats-Unis au quatrième trimestre 2010 et à l'indice de confiance des consommateurs.