Des affrontements ont fait plusieurs morts dimanche. Un des principaux commandant de l'armée rejoint la contestation. Des combats entre rebelles chiites du nord Yémen et des unités militaires et tribales fidèles au régime de Sanaa ont fait vingt morts dimanche, ont annoncé lundi des sources militaires. Les affrontements ont eu lieu dans la région de al-Jawf, proche de la frontière avec l'Arabie saoudite, selon ces mêmes sources. Ils ont opposé des combattants de la rébellion houthie active dans cette région et des soldats et des éléments des tribus soutenant le président Ali Abdallah Saleh. Vendredi, d'autres combats avaient fait 52 morts à Sanaa, la capitale du pays. Cette annonce intervient alors que le président Saleh, qui fait face à une forte contestation depuis près deux mois, a limogé dimanche le gouvernement. Cette décision survient alors que les défections de responsables du régime du président Saleh, de plus en plus isolé, se sont accélérées et des dignitaires religieux et tribaux ont appelé les forces de l'ordre à refuser de tirer sur les manifestants. Dernière défection en date : un des principaux officiers de l'armée yéménite, le général Ali Mohsen al-Ahmar, a annoncé ce lundi aux médias qu'il rejoignait la contestation. Pour le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, ce limogeage n'est pas une solution. Il appelle à «un dialogue global» dans le pays. Des affrontements ont fait plusieurs morts dimanche. Un des principaux commandant de l'armée rejoint la contestation. Des combats entre rebelles chiites du nord Yémen et des unités militaires et tribales fidèles au régime de Sanaa ont fait vingt morts dimanche, ont annoncé lundi des sources militaires. Les affrontements ont eu lieu dans la région de al-Jawf, proche de la frontière avec l'Arabie saoudite, selon ces mêmes sources. Ils ont opposé des combattants de la rébellion houthie active dans cette région et des soldats et des éléments des tribus soutenant le président Ali Abdallah Saleh. Vendredi, d'autres combats avaient fait 52 morts à Sanaa, la capitale du pays. Cette annonce intervient alors que le président Saleh, qui fait face à une forte contestation depuis près deux mois, a limogé dimanche le gouvernement. Cette décision survient alors que les défections de responsables du régime du président Saleh, de plus en plus isolé, se sont accélérées et des dignitaires religieux et tribaux ont appelé les forces de l'ordre à refuser de tirer sur les manifestants. Dernière défection en date : un des principaux officiers de l'armée yéménite, le général Ali Mohsen al-Ahmar, a annoncé ce lundi aux médias qu'il rejoignait la contestation. Pour le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, ce limogeage n'est pas une solution. Il appelle à «un dialogue global» dans le pays.