Des fumées se sont échappées lundi au-dessus des réacteurs 2 et 3 de la centrale de Fukushima. Les salariés qui se trouvaient non loin de là ont aussitôt été évacués mais aucun pic de radioactivité n'a été relevé à cette occasion, selon Tepco, l'exploitant du site. Les niveaux de rayonnements restent néanmoins très élevés et obligent les techniciens à limiter autant que possible leur temps d'exposition. Des fumées se sont échappées lundi au-dessus des réacteurs 2 et 3 de la centrale de Fukushima. Les salariés qui se trouvaient non loin de là ont aussitôt été évacués mais aucun pic de radioactivité n'a été relevé à cette occasion, selon Tepco, l'exploitant du site. Les niveaux de rayonnements restent néanmoins très élevés et obligent les techniciens à limiter autant que possible leur temps d'exposition. Les deux incendies ont éclaté alors que des centaines d'intervenants sont parvenus à connecter quatre des six réacteurs à l'alimentation électrique. Il leur faut maintenant vérifier si les pompes sont en état de marche et s'il n'y a pas de risque de court-circuit. En effet, les tableaux de bord et le matériel électrique ont pu être endommagés par le tsunami. L'origine des fumées reste inexpliquée. «Ce type d'incendie fait partie de l'écume des jours. C'est normal sur un site où toutes les installations sont en très mauvais état», expliquait André-Claude Lacoste, directeur de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Responsables de l'ASN et experts de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) renoncent à commenter le moindre événement faute d'informations précises et fiables. «La situation évolue peu», résumait lundi Olivier Gupta, directeur adjoint de l'ASN. Les combustibles à l'intérieur des réacteurs ont été significativement endommagés mais les piscines où sont déposés les combustibles usés sont désormais aspergées d'eau par les pompiers antiémeute de Tokyo. La radioactivité continue de sortir de la centrale en raison des fuites ou des rejets volontaires de vapeur. Des dépôts au sol Demain, une infime partie des particules radioactives disséminées dans l'atmosphère depuis le 12 mars devraient traverser la France métropolitaine. Elles n'auront aucune incidence pour la santé humaine rapporte le journal Le Figaro. Il en va tout autrement pour le Japon et les régions situées à une centaine de kilomètres autour de la centrale. «Les rejets radioactifs ont été et sont importants. Les dépôts au sol seront également importants. Le Japon va avoir à traiter le problème pendant des dizaines d'années», avertit André-Claude Lacoste. Même si on est encore en phase d'urgence, la gestion post-accidentelle va bientôt mobiliser les autorités. Le gouvernement devrait très vite, selon les observateurs, être amené à interdire la consommation et la commercialisation de certaines denrées agricoles produites dans la région et dépassant les seuils de radioactivité autorisés. Dans deux préfectures, des légumes feuilles (épinards…), du lait et de l'eau du robinet captée dans les eaux de surface ont révélé des taux élevés de contamination par l'iode 131 et le césium 137. «Une activité de 54.000 becquerels par kilogramme a été enregistrée sur des choux cultivés à 100 km au sud de la centrale. C'est beaucoup», rapporte par exemple Didier Champion, de l'IRSN. C'est cinq fois plus que le chiffre le plus haut relevé sur une salade en France après Tchernobyl. En 1986, les conséquences de cette catastrophe sur les zones les plus contaminées de Biélorussie, rurales et en marge du commerce international, n'avaient pas eu d'incidences économiques au niveau mondial. Il en ira tout autrement avec le Japon, l'un des premiers pays exportateurs du monde. Les deux incendies ont éclaté alors que des centaines d'intervenants sont parvenus à connecter quatre des six réacteurs à l'alimentation électrique. Il leur faut maintenant vérifier si les pompes sont en état de marche et s'il n'y a pas de risque de court-circuit. En effet, les tableaux de bord et le matériel électrique ont pu être endommagés par le tsunami. L'origine des fumées reste inexpliquée. «Ce type d'incendie fait partie de l'écume des jours. C'est normal sur un site où toutes les installations sont en très mauvais état», expliquait André-Claude Lacoste, directeur de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Responsables de l'ASN et experts de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) renoncent à commenter le moindre événement faute d'informations précises et fiables. «La situation évolue peu», résumait lundi Olivier Gupta, directeur adjoint de l'ASN. Les combustibles à l'intérieur des réacteurs ont été significativement endommagés mais les piscines où sont déposés les combustibles usés sont désormais aspergées d'eau par les pompiers antiémeute de Tokyo. La radioactivité continue de sortir de la centrale en raison des fuites ou des rejets volontaires de vapeur. Des dépôts au sol Demain, une infime partie des particules radioactives disséminées dans l'atmosphère depuis le 12 mars devraient traverser la France métropolitaine. Elles n'auront aucune incidence pour la santé humaine rapporte le journal Le Figaro. Il en va tout autrement pour le Japon et les régions situées à une centaine de kilomètres autour de la centrale. «Les rejets radioactifs ont été et sont importants. Les dépôts au sol seront également importants. Le Japon va avoir à traiter le problème pendant des dizaines d'années», avertit André-Claude Lacoste. Même si on est encore en phase d'urgence, la gestion post-accidentelle va bientôt mobiliser les autorités. Le gouvernement devrait très vite, selon les observateurs, être amené à interdire la consommation et la commercialisation de certaines denrées agricoles produites dans la région et dépassant les seuils de radioactivité autorisés. Dans deux préfectures, des légumes feuilles (épinards…), du lait et de l'eau du robinet captée dans les eaux de surface ont révélé des taux élevés de contamination par l'iode 131 et le césium 137. «Une activité de 54.000 becquerels par kilogramme a été enregistrée sur des choux cultivés à 100 km au sud de la centrale. C'est beaucoup», rapporte par exemple Didier Champion, de l'IRSN. C'est cinq fois plus que le chiffre le plus haut relevé sur une salade en France après Tchernobyl. En 1986, les conséquences de cette catastrophe sur les zones les plus contaminées de Biélorussie, rurales et en marge du commerce international, n'avaient pas eu d'incidences économiques au niveau mondial. Il en ira tout autrement avec le Japon, l'un des premiers pays exportateurs du monde.