Les allergies ne cessent d'augmenter ces trois dernières décennies. Mais au delà des nez qui coulent ou des urticaires disgracieuses, l'allergie peut parfois nécessiter une prise en charge urgente. Les allergies ne cessent d'augmenter ces trois dernières décennies. Mais au delà des nez qui coulent ou des urticaires disgracieuses, l'allergie peut parfois nécessiter une prise en charge urgente. Les allergies ne sont pas toujours à prendre à la légère ! Aux Etats-Unis, on compte chaque année 10 à 20 réactions sévères pour 100.000 habitants et 1 à 3 décès par million d'habitant. Depuis 1990, les admissions hospitalières pour anaphylaxie en Angleterre ont augmenté de 700%, pour allergies alimentaires de 500%, pour urticaire de 100% et pour œdème de 40%. L'urticaire le plus souvent banal L'allergie cutanée la plus banale est l'urticaire, que beaucoup d'entre nous ont déjà rencontrée après avoir consommé des crustacés, des poissons ou des fraises… La peau rougit, se gonfle par endroits et est l'objet de très vives démangeaisons. Si cette urticaire n'est pas associée à certains signes de gravité (œdème, difficulté à respirer…), le premier geste est d'écarter la substance allergisante et d'agir rapidement sur la rougeur et le gonflement de la peau grâce à l'administration d'antihistaminiques. Ce médicament suffit le plus souvent à calmer les symptômes. Le cas échéant, des corticoïdes peuvent éventuellement apparaître en deuxième ligne en faisant disparaître l'inflammation. Mais leurs effets secondaires limitent leur recours sur le long terme. Attention, toutes les urticaires ne sont pas allergiques, certaines ont des causes infectieuses, physiques (chaleur excessive, soleil, vêtements trop serrés ou irritants…) ou plus rarement liées au contact avec des chenilles processionnaires. L'œdème dangereux au niveau du larynx L'œdème traduit l'infiltration de liquide dans les tissus de la face avec de vives démangeaisons lors d'une réaction allergique (urticaire). Sa dangerosité est directement liée à sa localisation. Sur la peau, il aura pour principal désagrément une gêne disgracieuse, mais s'il est situé au niveau du larynx (entre la gorge et la trachée), il peut gêner la respiration et engager le pronostic vital. Une dystonie (contraction douloureuse et involontaire), une hyper-salivation et un problème de déglutition doivent alerter. Dans ce cas, le Samu doit être appelé en urgence. En attentant son arrivée, le traitement par antihistaminiques, corticoïdes peut être complété par du salbutamol pour calmer le bronchospasme et l'injection d'adrénaline, via des seringues prêtes à l'emploi. Dans de très rares cas, l'œdème n'est pas allergique, mais est lié à une maladie rare d'origine génétique. Ne répondant pas aux traitements de l'allergie, ces œdèmes reposent sur le danazol et l'acide tranexamique ; le concentré de C1Inh (produit dérivé du sang) est réservé aux crises très graves. La plupart du temps, ces manifestations régressent dans les deux jours. Le bronchospasme, à ne pas négliger ! L'asthme est une maladie allergique dans de très nombreux cas, près de 99% chez l'enfant. En cas d'inhalation de substance allergène, l'enfant peut souffrir d'une contraction involontaire des bronches qui va limiter la respiration, on parle de bronchospasme. L'allergène est le plus souvent identifié (une odeur met sur la piste, ou les déclencheurs de crise sont déjà connus). Mais ce n'est pas toujours le cas. Attention, ces manifestations allergiques ne sont pas anodines et sont encore la cause de décès. Le traitement repose sur la prise de bronchodilatateurs bêta2 stimulants administrés en inhalation. Ces médicaments permettent un relâchement de la musculature bronchique et donc à un soulagement. L'injection d'adrénaline est une option à ne pas négliger. Si la crise n'est pas soulagée, il convient d'emmener l'enfant à l'hôpital pour une prise en charge médicale rapide. Le choc anaphylactique, une urgence vitale Le choc anaphylactique est la manifestation la plus dangereuse de l'allergie. Classé en fonction de sa gravité (du grade I limité à des manifestations de la peau et des muqueuses au grade IV caractérisé par un arrêt cardiaque), il est principalement dû à des aliments, des médicaments ou des venins d'insectes. C'est une urgence vitale L'injection d'adrénaline est le premier traitement, elle peut être complétée par des corticoïdes (en cas d'œdème de Quincke associé) mais leur délai d'action les relègue au second rang. Le recours à une hospitalisation est indispensable même en cas d'amélioration constatée. Il existe en effet un risque de "rebond" du choc anaphylactique, que seule une surveillance hospitalière pourra efficacement prendre en charge. Les allergies ne sont pas toujours à prendre à la légère ! Aux Etats-Unis, on compte chaque année 10 à 20 réactions sévères pour 100.000 habitants et 1 à 3 décès par million d'habitant. Depuis 1990, les admissions hospitalières pour anaphylaxie en Angleterre ont augmenté de 700%, pour allergies alimentaires de 500%, pour urticaire de 100% et pour œdème de 40%. L'urticaire le plus souvent banal L'allergie cutanée la plus banale est l'urticaire, que beaucoup d'entre nous ont déjà rencontrée après avoir consommé des crustacés, des poissons ou des fraises… La peau rougit, se gonfle par endroits et est l'objet de très vives démangeaisons. Si cette urticaire n'est pas associée à certains signes de gravité (œdème, difficulté à respirer…), le premier geste est d'écarter la substance allergisante et d'agir rapidement sur la rougeur et le gonflement de la peau grâce à l'administration d'antihistaminiques. Ce médicament suffit le plus souvent à calmer les symptômes. Le cas échéant, des corticoïdes peuvent éventuellement apparaître en deuxième ligne en faisant disparaître l'inflammation. Mais leurs effets secondaires limitent leur recours sur le long terme. Attention, toutes les urticaires ne sont pas allergiques, certaines ont des causes infectieuses, physiques (chaleur excessive, soleil, vêtements trop serrés ou irritants…) ou plus rarement liées au contact avec des chenilles processionnaires. L'œdème dangereux au niveau du larynx L'œdème traduit l'infiltration de liquide dans les tissus de la face avec de vives démangeaisons lors d'une réaction allergique (urticaire). Sa dangerosité est directement liée à sa localisation. Sur la peau, il aura pour principal désagrément une gêne disgracieuse, mais s'il est situé au niveau du larynx (entre la gorge et la trachée), il peut gêner la respiration et engager le pronostic vital. Une dystonie (contraction douloureuse et involontaire), une hyper-salivation et un problème de déglutition doivent alerter. Dans ce cas, le Samu doit être appelé en urgence. En attentant son arrivée, le traitement par antihistaminiques, corticoïdes peut être complété par du salbutamol pour calmer le bronchospasme et l'injection d'adrénaline, via des seringues prêtes à l'emploi. Dans de très rares cas, l'œdème n'est pas allergique, mais est lié à une maladie rare d'origine génétique. Ne répondant pas aux traitements de l'allergie, ces œdèmes reposent sur le danazol et l'acide tranexamique ; le concentré de C1Inh (produit dérivé du sang) est réservé aux crises très graves. La plupart du temps, ces manifestations régressent dans les deux jours. Le bronchospasme, à ne pas négliger ! L'asthme est une maladie allergique dans de très nombreux cas, près de 99% chez l'enfant. En cas d'inhalation de substance allergène, l'enfant peut souffrir d'une contraction involontaire des bronches qui va limiter la respiration, on parle de bronchospasme. L'allergène est le plus souvent identifié (une odeur met sur la piste, ou les déclencheurs de crise sont déjà connus). Mais ce n'est pas toujours le cas. Attention, ces manifestations allergiques ne sont pas anodines et sont encore la cause de décès. Le traitement repose sur la prise de bronchodilatateurs bêta2 stimulants administrés en inhalation. Ces médicaments permettent un relâchement de la musculature bronchique et donc à un soulagement. L'injection d'adrénaline est une option à ne pas négliger. Si la crise n'est pas soulagée, il convient d'emmener l'enfant à l'hôpital pour une prise en charge médicale rapide. Le choc anaphylactique, une urgence vitale Le choc anaphylactique est la manifestation la plus dangereuse de l'allergie. Classé en fonction de sa gravité (du grade I limité à des manifestations de la peau et des muqueuses au grade IV caractérisé par un arrêt cardiaque), il est principalement dû à des aliments, des médicaments ou des venins d'insectes. C'est une urgence vitale L'injection d'adrénaline est le premier traitement, elle peut être complétée par des corticoïdes (en cas d'œdème de Quincke associé) mais leur délai d'action les relègue au second rang. Le recours à une hospitalisation est indispensable même en cas d'amélioration constatée. Il existe en effet un risque de "rebond" du choc anaphylactique, que seule une surveillance hospitalière pourra efficacement prendre en charge.