L'abstention se situait autour de 54,97% après dépouillement de plus de 95% des bulletins exprimés dans un scrutin qui concernait 1.566 cantons. Elle est en léger recul par rapport à celle, record, du premier tour (55,67%) mais progresse de plus de 20 points par rapport au deuxième tour des cantonales de 2004 dans les mêmes circonscriptions. L'abstention se situait autour de 54,97% après dépouillement de plus de 95% des bulletins exprimés dans un scrutin qui concernait 1.566 cantons. Elle est en léger recul par rapport à celle, record, du premier tour (55,67%) mais progresse de plus de 20 points par rapport au deuxième tour des cantonales de 2004 dans les mêmes circonscriptions. Le Front national a confirmé sa percée dimanche dernier au deuxième tour des élections cantonales sans toutefois la traduire en termes d'élus, dans un scrutin marqué une nouvelle fois par un taux d'abstention élevé. Largement en tête à l'issue du premier tour, la gauche a conforté sa majorité dans les présidences d'exécutifs départementaux même si la droite est parvenue à sauver des bastions menacés comme la Sarthe, fief du Premier ministre François Fillon. Le Parti socialiste (PS) est crédité de 35,73% des voix, l'UMP de 20,21% et le Front national (FN), qui avait pu se maintenir dans quelque 400 cantons, de 11,73%. La présidente du FN, Marine Le Pen, s'est félicitée des "montées exceptionnelles" de son parti entre les deux tours, répétant, comme elle l'avait déclaré dimanche dernier, qu'il bénéficie dorénavant d'un "vote d'adhésion". Les scores élevés enregistrés par ses candidats - 40% en moyenne selon Marine Le Pen -, n'ont toutefois pas suffi pour lui permettre d'atteindre le minimum de dix élus qu'il espérait. Deux étaient recensés vers 22h00, à Carpentras (Vaucluse) et à Brignoles (Var). Mais le secrétaire général du parti, Steeve Briois, a été battu dans le Pas-de-Calais tout comme le compagnon de Marine Le Pen et numéro deux du FN Louis Aliot dans les Pyrénées-Orientales malgré sa forte avance du premier tour. Le FN paie une fois de plus son isolement dans un mode de scrutin, majoritaire à deux tours, qui favorise les partis en mesure de conclure des alliances et ce, malgré le refus de l'UMP, inspiré par Nicolas Sarkozy, d'appeler à voter dans tous les cas de figure contre le parti d'extrême droite. Le Parti socialiste, qui contrôlait déjà 58 départements sur 100, a pris à la droite le Jura et les Pyrénées-Atlantiques. Il semble bien placé pour faire de même en Savoie, à La Réunion et à Mayotte même si, dans ces trois départements, il faudra sans doute attendre l'élection des présidents de conseils généraux, jeudi, pour que ce succès soit définitivement établi, a indiqué le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant rapporte l'agence Reuters. Le premier secrétaire du PS, Martine Aubry, s'est félicitée que son parti dirige dorénavant deux départements sur trois tout en indiquant qu'il fallait accueillir ce succès "avec beaucoup d'humilité" au vu de l'abstention et du vote Front national élevés. Son homologue de l'UMP Jean-François Copé s'est dit de son côté "un peu déçu" des résultats d'ensemble et a assuré que le parti présidentiel tirerait les enseignements de la poussée du FN. Si l'UMP n'est pas parvenue à reconquérir la Seine-et-Marne, le fief de son secrétaire général, elle a repris à la gauche le Val-d'Oise, un département "symbole" dont Dominique Strauss-Kahn, le favori des sondages pour la présidentielle 2012, a longtemps été l'élu. François Fillon a relevé dans un communiqué que le recul de la droite avait été "moins important qu'annoncé" et jugé que le vote protestataire en faveur du FN ne devait pas être "sous-estimé et banalisé".Le Premier ministre avait créé des remous au sein de la majorité au lendemain du premier tour en appelant à voter contre le Front national, se démarquant ainsi des consignes données par l'Elysée, avant de rentrer dans le rang. Un sondage Ipsos diffusé dimanche fait apparaître que près d'un tiers (32%) des électeurs UMP sont favorables à l'idée d'une alliance avec le FN au niveau local, 28% l'approuvant au niveau national. Ces pourcentages sont en retrait de deux points par rapport à un précédent sondage publié en décembre. La même enquête montre que Nicolas Sarkozy serait devancé par Marine Le Pen et éliminé au premier tour de la présidentielle si elle avait lieu aujourd'hui dans presque tous les cas de figure, sauf si la candidate PS était Ségolène Royal.Le chef de l'Etat ne recueillerait notamment que 17% des intentions de vote si Dominique Strauss-Kahn se présente, le directeur général du FMI étant crédité du double. Un tel écart, s'il est confirmé dans d'autres sondages, ne manquerait pas de susciter des interrogations sur la capacité du président sortant à défendre les couleurs de la droite en 2012. Le Front national a confirmé sa percée dimanche dernier au deuxième tour des élections cantonales sans toutefois la traduire en termes d'élus, dans un scrutin marqué une nouvelle fois par un taux d'abstention élevé. Largement en tête à l'issue du premier tour, la gauche a conforté sa majorité dans les présidences d'exécutifs départementaux même si la droite est parvenue à sauver des bastions menacés comme la Sarthe, fief du Premier ministre François Fillon. Le Parti socialiste (PS) est crédité de 35,73% des voix, l'UMP de 20,21% et le Front national (FN), qui avait pu se maintenir dans quelque 400 cantons, de 11,73%. La présidente du FN, Marine Le Pen, s'est félicitée des "montées exceptionnelles" de son parti entre les deux tours, répétant, comme elle l'avait déclaré dimanche dernier, qu'il bénéficie dorénavant d'un "vote d'adhésion". Les scores élevés enregistrés par ses candidats - 40% en moyenne selon Marine Le Pen -, n'ont toutefois pas suffi pour lui permettre d'atteindre le minimum de dix élus qu'il espérait. Deux étaient recensés vers 22h00, à Carpentras (Vaucluse) et à Brignoles (Var). Mais le secrétaire général du parti, Steeve Briois, a été battu dans le Pas-de-Calais tout comme le compagnon de Marine Le Pen et numéro deux du FN Louis Aliot dans les Pyrénées-Orientales malgré sa forte avance du premier tour. Le FN paie une fois de plus son isolement dans un mode de scrutin, majoritaire à deux tours, qui favorise les partis en mesure de conclure des alliances et ce, malgré le refus de l'UMP, inspiré par Nicolas Sarkozy, d'appeler à voter dans tous les cas de figure contre le parti d'extrême droite. Le Parti socialiste, qui contrôlait déjà 58 départements sur 100, a pris à la droite le Jura et les Pyrénées-Atlantiques. Il semble bien placé pour faire de même en Savoie, à La Réunion et à Mayotte même si, dans ces trois départements, il faudra sans doute attendre l'élection des présidents de conseils généraux, jeudi, pour que ce succès soit définitivement établi, a indiqué le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant rapporte l'agence Reuters. Le premier secrétaire du PS, Martine Aubry, s'est félicitée que son parti dirige dorénavant deux départements sur trois tout en indiquant qu'il fallait accueillir ce succès "avec beaucoup d'humilité" au vu de l'abstention et du vote Front national élevés. Son homologue de l'UMP Jean-François Copé s'est dit de son côté "un peu déçu" des résultats d'ensemble et a assuré que le parti présidentiel tirerait les enseignements de la poussée du FN. Si l'UMP n'est pas parvenue à reconquérir la Seine-et-Marne, le fief de son secrétaire général, elle a repris à la gauche le Val-d'Oise, un département "symbole" dont Dominique Strauss-Kahn, le favori des sondages pour la présidentielle 2012, a longtemps été l'élu. François Fillon a relevé dans un communiqué que le recul de la droite avait été "moins important qu'annoncé" et jugé que le vote protestataire en faveur du FN ne devait pas être "sous-estimé et banalisé".Le Premier ministre avait créé des remous au sein de la majorité au lendemain du premier tour en appelant à voter contre le Front national, se démarquant ainsi des consignes données par l'Elysée, avant de rentrer dans le rang. Un sondage Ipsos diffusé dimanche fait apparaître que près d'un tiers (32%) des électeurs UMP sont favorables à l'idée d'une alliance avec le FN au niveau local, 28% l'approuvant au niveau national. Ces pourcentages sont en retrait de deux points par rapport à un précédent sondage publié en décembre. La même enquête montre que Nicolas Sarkozy serait devancé par Marine Le Pen et éliminé au premier tour de la présidentielle si elle avait lieu aujourd'hui dans presque tous les cas de figure, sauf si la candidate PS était Ségolène Royal.Le chef de l'Etat ne recueillerait notamment que 17% des intentions de vote si Dominique Strauss-Kahn se présente, le directeur général du FMI étant crédité du double. Un tel écart, s'il est confirmé dans d'autres sondages, ne manquerait pas de susciter des interrogations sur la capacité du président sortant à défendre les couleurs de la droite en 2012.