Le Front national a transformé dimanche dernier sa poussée récente dans les sondages par une percée au premier tour des élections cantonales, marqué aussi par une progression de la gauche et surtout un taux d'abstention record. Le Front national a transformé dimanche dernier sa poussée récente dans les sondages par une percée au premier tour des élections cantonales, marqué aussi par une progression de la gauche et surtout un taux d'abstention record. Avec plus de 15% des suffrages exprimés selon des estimations vers dimanche au soir, le parti de Marine Le Pen arrive juste derrière l'UMP (autour de 16%) qui, à 13 mois de la présidentielle, n'a pu enrayer sa spirale négative des dernières élections intermédiaires, a rapporté l'agence Reuters. En tête avec de l'ordre de 25% des voix (environ 30% avec les divers gauche), le Parti socialiste a globalement maintenu ses positions dans ce scrutin où la moitié des cantons français, soit un total de 2.026 représentant quelque 21,4 millions d'électeurs, étaient en jeu. A la faveur de la progression de ses alliés écologistes (8%) et des autres partis de gauche (9%), il devrait être en mesure de conforter sa majorité de présidences de départements face à la droite à l'issue du second tour. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a crédité la majorité présidentielle de 32,5% des voix. La perspective d'une cinquantaine de duels où le Front national sera présent dimanche prochain a créé la polémique, l'UMP déclarant, par la voix de son secrétaire général Jean-François Copé, qu'il laisserait ses électeurs libres de leur choix dans les cantons où la formation ne peut se maintenir. Le Premier ministre, François Fillon, élu d'un département, la Sarthe, qui pourrait basculer à gauche, a déploré la forte abstention des électeurs et appelé à la mobilisation pour le deuxième tour, estimant que rien n'était joué dans de nombreuses circonscriptions. "Vote d'adhésion" Claude Guéant a souligné que le taux de participation, qui devrait se situer juste au-dessous de 45%, était à un plus bas record pour un scrutin cantonal. Le ministre de l'Intérieur et Jean-François Copé y ont vu la marque d'un désintérêt des Français pour l'action des exécutifs départementaux justifiant, selon eux, la nécessité de la réforme des collectivités territoriales qui entrera en vigueur en 2014. La gauche a mis en cause Nicolas Sarkozy, qui se débat actuellement avec une cote d'impopularité record, et l'UMP, accusant la formation présidentielle d'avoir fait "profil bas" dans ce scrutin pour en minimiser la portée. Pour son baptême électoral à la tête du Front national, qui n'avait jusqu'ici aucun conseiller général, Marine Le Pen s'est félicitée d'un score "historique", en progression de trois points par rapport au même scrutin de 2004, pour son parti dans une élection traditionnellement favorable aux grandes formations. Elle a dit y voir le signe d'un "vote d'adhésion" et non plus de protestation confirmant que, comme l'ont montré des sondages récents, "au second tour de la présidentielle, le Front national pourrait bien se retrouver face au Parti socialiste". Jean-François Copé a exclu toute alliance avec le Front national au second tour là où l'UMP ne pourra se maintenir mais aussi un vote pour le Parti socialiste, avec lequel le parti présidentiel n'a "aussi rien en commun". Le Premier secrétaire du PS, Martine Aubry, a réagi en déplorant que, pour la première fois "un parti républicain choisit le Front national plutôt qu'un front républicain". Plus clairement, son prédécesseur François Hollande, a appelé à "faire faire barrage au Front national et donc voter pour le candidat de l'UMP" si le PS n'est pas là. La secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts, Cécile Duflot, a prôné de son côté l'utilisation "du bulletin de vote adéquat pour qu'il n'y ait pas d'élu" FN. Le MoDem de François Bayrou a jugé "irresponsable" l'absence de consignes de l'UMP. Avec plus de 15% des suffrages exprimés selon des estimations vers dimanche au soir, le parti de Marine Le Pen arrive juste derrière l'UMP (autour de 16%) qui, à 13 mois de la présidentielle, n'a pu enrayer sa spirale négative des dernières élections intermédiaires, a rapporté l'agence Reuters. En tête avec de l'ordre de 25% des voix (environ 30% avec les divers gauche), le Parti socialiste a globalement maintenu ses positions dans ce scrutin où la moitié des cantons français, soit un total de 2.026 représentant quelque 21,4 millions d'électeurs, étaient en jeu. A la faveur de la progression de ses alliés écologistes (8%) et des autres partis de gauche (9%), il devrait être en mesure de conforter sa majorité de présidences de départements face à la droite à l'issue du second tour. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a crédité la majorité présidentielle de 32,5% des voix. La perspective d'une cinquantaine de duels où le Front national sera présent dimanche prochain a créé la polémique, l'UMP déclarant, par la voix de son secrétaire général Jean-François Copé, qu'il laisserait ses électeurs libres de leur choix dans les cantons où la formation ne peut se maintenir. Le Premier ministre, François Fillon, élu d'un département, la Sarthe, qui pourrait basculer à gauche, a déploré la forte abstention des électeurs et appelé à la mobilisation pour le deuxième tour, estimant que rien n'était joué dans de nombreuses circonscriptions. "Vote d'adhésion" Claude Guéant a souligné que le taux de participation, qui devrait se situer juste au-dessous de 45%, était à un plus bas record pour un scrutin cantonal. Le ministre de l'Intérieur et Jean-François Copé y ont vu la marque d'un désintérêt des Français pour l'action des exécutifs départementaux justifiant, selon eux, la nécessité de la réforme des collectivités territoriales qui entrera en vigueur en 2014. La gauche a mis en cause Nicolas Sarkozy, qui se débat actuellement avec une cote d'impopularité record, et l'UMP, accusant la formation présidentielle d'avoir fait "profil bas" dans ce scrutin pour en minimiser la portée. Pour son baptême électoral à la tête du Front national, qui n'avait jusqu'ici aucun conseiller général, Marine Le Pen s'est félicitée d'un score "historique", en progression de trois points par rapport au même scrutin de 2004, pour son parti dans une élection traditionnellement favorable aux grandes formations. Elle a dit y voir le signe d'un "vote d'adhésion" et non plus de protestation confirmant que, comme l'ont montré des sondages récents, "au second tour de la présidentielle, le Front national pourrait bien se retrouver face au Parti socialiste". Jean-François Copé a exclu toute alliance avec le Front national au second tour là où l'UMP ne pourra se maintenir mais aussi un vote pour le Parti socialiste, avec lequel le parti présidentiel n'a "aussi rien en commun". Le Premier secrétaire du PS, Martine Aubry, a réagi en déplorant que, pour la première fois "un parti républicain choisit le Front national plutôt qu'un front républicain". Plus clairement, son prédécesseur François Hollande, a appelé à "faire faire barrage au Front national et donc voter pour le candidat de l'UMP" si le PS n'est pas là. La secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts, Cécile Duflot, a prôné de son côté l'utilisation "du bulletin de vote adéquat pour qu'il n'y ait pas d'élu" FN. Le MoDem de François Bayrou a jugé "irresponsable" l'absence de consignes de l'UMP.