Les alliés, pays et organisations internationales impliqués dans le dossier libyen, se sont réunis hier dans l'après-midi. Pour la première réunion du « groupe de contact » chargé du pilotage politique des frappes, une quarantaine de pays ont pris part à cette rencontre dans la capitale anglaise. Les alliés, pays et organisations internationales impliqués dans le dossier libyen, se sont réunis hier dans l'après-midi. Pour la première réunion du « groupe de contact » chargé du pilotage politique des frappes, une quarantaine de pays ont pris part à cette rencontre dans la capitale anglaise. La question de l'après Kadhafi et du réel devenir de la Libye à la chute de la dictature en place suscite moult interrogations. À Londres, les alliés, pays et organisations internationales impliqués dans le dossier libyen, se sont réunis hier dans l'après-midi. Pour la première réunion du « groupe de contact » chargé du pilotage politique des frappes, une quarantaine de pays ont pris part à cette rencontre dans la capitale anglaise, a-t-on appris. L'objectif, selon le premier ministre britannique, David Cameron, est « un élargissement de la coalition des pays qui s'engagent à mettre en oeuvre les résolutions de l'Onu concernant la Libye ». Au programme des discussions, les dirigeants « discuteraient de la fourniture d'une aide humanitaire d'urgence » et « appelleraient à un processus politique qui permette au peuple de Libye de décider lui-même de son avenir ». Pour les alliés, il est question également de discuter, de la période post-Kadhafi. Au dixième jour de l'offensive internationale sur le régime libyen, l'étau, manifestement, se resserre de plus en plus sur le dirigeant libyen, qui continue de camper sur son siège. Qualifié de « fou » par plusieurs éminents dirigeants du monde, Mouammar Kadhafi persiste dans sa frénésie et assure poursuivre sa lutte contre « les croisés ». Dans un message adressé au groupe devant se réunir à Londres, le dirigeant libyen a exhorté le groupe de contact à mettre fin à l'« offensive barbare » contre son pays, la comparant ainsi aux campagnes militaires de Hitler en Europe. « Laissez la Libye aux Libyens, vous êtes en train de vous livrer à une opération d'extermination d'un peuple en sécurité et de détruire un pays en développement », a-t-il dit. Entre temps, plusieurs défections ont été signalées dans les rangs des forces loyalistes alors que les rebelles multiplient les victoires en récupérant plusieurs villes importantes, en sus des grands terminaux pétroliers de l'est, dont Ras Lanouf, Brega, Es Sider et Ben Jawad. Hier encore, les insurgés n'ont pu, a-t-on constaté, poursuivre leur avancée après avoir été obligés de se replier à 100km de Syrte, où la résistance des forces loyalistes n'a pas été des moindres. Lors de la réunion, un porte-parole des insurgés, Chamsiddine Adbulmoula, a déclaré que « Mouammar Kadhafi doit être jugé pour crimes contre l'humanité » et refuse qu'un exil lui soit proposé. « Ce n'est pas négociable », a-t-il estimé. Dans son communiqué diffusé à Londres, le Conseil national de transition s'est engagé à « organiser des élections libres après le départ de Mouammar Kadhafi ». Le CNT promet notamment, dans un document publié, une séparation entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, ainsi qu'une garantie de la liberté d'expression. Il appelle de ses vœux un « Etat qui tire sa force de nos fortes croyances religieuses dans les principes de paix, de justice, de vérité et d'égalité ». Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague a, quant à lui, réaffirmé sur la BBC le souhait de son gouvernement « de voir Kadhafi quitter le pouvoir et qu'il comparaisse devant la Cour pénale internationale », se refusant toutefois, à l'idée de spéculer sur la possibilité pour le dictateur libyen de partir en exil. Et d'ajouter qu'il « n'a pas à choisir la maison de retraite de Kadhafi » car, a-t-il dit, « cela appartient au peuple de la Libye ». De son côté, l'ambassadrice américaine aux Nations unies, Susan Rice, a indiqué que son pays « n'exclut pas d'armer les insurgés ». « Nous avons de toute évidence un grand intérêt à voir Kadhafi quitter le pouvoir », a-t-elle dit, avant d'ajouter que « nous n'avons pas pris cette décision (...). Mais nous ne l'excluons pas ». Au moment où l'Otan s'apprête à prendre le plein contrôle de l'ensemble des opérations militaires de la coalition internationale en Libye, dès jeudi 7h du matin (heure de Paris), « une transition démocratique en Libye sera une tâche difficile », a affirmé, Barack Obama, le président des Etats-Unis au cours d'un discours qu'il a adressé à la nation. Pour la Russie, qui s'exprimait par le biais de son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, cité par l'agence RIA Novosti, « les pays participant à l'opération en Libye doivent rendre des comptes au Conseil de sécurité de l'Onu ». Parmi les présents à cette réunion figurent le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'Otan Fogh Rasmussen, la responsable de la politique étrangère de l'UE Catherine Ashton, l'envoyé spécial de Libye auprès des Nations unies Abdelilah Mohamed Al Khatib, l'ambassadeur de la Ligue arabe Hesham Youssef et de plusieurs pays arabes et un membre du Conseil national de transition libyen (CNT), Mahmour Jibril.Le président de l'Union africaine, Jean Ping a, pour sa part, figuré parmi les grands absents à cette rencontre. La question de l'après Kadhafi et du réel devenir de la Libye à la chute de la dictature en place suscite moult interrogations. À Londres, les alliés, pays et organisations internationales impliqués dans le dossier libyen, se sont réunis hier dans l'après-midi. Pour la première réunion du « groupe de contact » chargé du pilotage politique des frappes, une quarantaine de pays ont pris part à cette rencontre dans la capitale anglaise, a-t-on appris. L'objectif, selon le premier ministre britannique, David Cameron, est « un élargissement de la coalition des pays qui s'engagent à mettre en oeuvre les résolutions de l'Onu concernant la Libye ». Au programme des discussions, les dirigeants « discuteraient de la fourniture d'une aide humanitaire d'urgence » et « appelleraient à un processus politique qui permette au peuple de Libye de décider lui-même de son avenir ». Pour les alliés, il est question également de discuter, de la période post-Kadhafi. Au dixième jour de l'offensive internationale sur le régime libyen, l'étau, manifestement, se resserre de plus en plus sur le dirigeant libyen, qui continue de camper sur son siège. Qualifié de « fou » par plusieurs éminents dirigeants du monde, Mouammar Kadhafi persiste dans sa frénésie et assure poursuivre sa lutte contre « les croisés ». Dans un message adressé au groupe devant se réunir à Londres, le dirigeant libyen a exhorté le groupe de contact à mettre fin à l'« offensive barbare » contre son pays, la comparant ainsi aux campagnes militaires de Hitler en Europe. « Laissez la Libye aux Libyens, vous êtes en train de vous livrer à une opération d'extermination d'un peuple en sécurité et de détruire un pays en développement », a-t-il dit. Entre temps, plusieurs défections ont été signalées dans les rangs des forces loyalistes alors que les rebelles multiplient les victoires en récupérant plusieurs villes importantes, en sus des grands terminaux pétroliers de l'est, dont Ras Lanouf, Brega, Es Sider et Ben Jawad. Hier encore, les insurgés n'ont pu, a-t-on constaté, poursuivre leur avancée après avoir été obligés de se replier à 100km de Syrte, où la résistance des forces loyalistes n'a pas été des moindres. Lors de la réunion, un porte-parole des insurgés, Chamsiddine Adbulmoula, a déclaré que « Mouammar Kadhafi doit être jugé pour crimes contre l'humanité » et refuse qu'un exil lui soit proposé. « Ce n'est pas négociable », a-t-il estimé. Dans son communiqué diffusé à Londres, le Conseil national de transition s'est engagé à « organiser des élections libres après le départ de Mouammar Kadhafi ». Le CNT promet notamment, dans un document publié, une séparation entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, ainsi qu'une garantie de la liberté d'expression. Il appelle de ses vœux un « Etat qui tire sa force de nos fortes croyances religieuses dans les principes de paix, de justice, de vérité et d'égalité ». Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague a, quant à lui, réaffirmé sur la BBC le souhait de son gouvernement « de voir Kadhafi quitter le pouvoir et qu'il comparaisse devant la Cour pénale internationale », se refusant toutefois, à l'idée de spéculer sur la possibilité pour le dictateur libyen de partir en exil. Et d'ajouter qu'il « n'a pas à choisir la maison de retraite de Kadhafi » car, a-t-il dit, « cela appartient au peuple de la Libye ». De son côté, l'ambassadrice américaine aux Nations unies, Susan Rice, a indiqué que son pays « n'exclut pas d'armer les insurgés ». « Nous avons de toute évidence un grand intérêt à voir Kadhafi quitter le pouvoir », a-t-elle dit, avant d'ajouter que « nous n'avons pas pris cette décision (...). Mais nous ne l'excluons pas ». Au moment où l'Otan s'apprête à prendre le plein contrôle de l'ensemble des opérations militaires de la coalition internationale en Libye, dès jeudi 7h du matin (heure de Paris), « une transition démocratique en Libye sera une tâche difficile », a affirmé, Barack Obama, le président des Etats-Unis au cours d'un discours qu'il a adressé à la nation. Pour la Russie, qui s'exprimait par le biais de son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, cité par l'agence RIA Novosti, « les pays participant à l'opération en Libye doivent rendre des comptes au Conseil de sécurité de l'Onu ». Parmi les présents à cette réunion figurent le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'Otan Fogh Rasmussen, la responsable de la politique étrangère de l'UE Catherine Ashton, l'envoyé spécial de Libye auprès des Nations unies Abdelilah Mohamed Al Khatib, l'ambassadeur de la Ligue arabe Hesham Youssef et de plusieurs pays arabes et un membre du Conseil national de transition libyen (CNT), Mahmour Jibril.Le président de l'Union africaine, Jean Ping a, pour sa part, figuré parmi les grands absents à cette rencontre.