Comme il fallait s'y attendre en raison de sa non-adhésion, notamment, à l'Organisation mondiale du Commerce et la situation de faiblesse des entreprises sur le plan de la concurrence et de la compétitivité internationale, l'Algérie avait mal entamé la négociation avec l'Union européenne au sujet du démantèlement tarifaire et de la libre circulation des marchandises et des biens. Comme il fallait s'y attendre en raison de sa non-adhésion, notamment, à l'Organisation mondiale du Commerce et la situation de faiblesse des entreprises sur le plan de la concurrence et de la compétitivité internationale, l'Algérie avait mal entamé la négociation avec l'Union européenne au sujet du démantèlement tarifaire et de la libre circulation des marchandises et des biens. En effet, selon les experts, «l'Algérie a très mal négocié la suppression des droits de douanes à l'importation avec l'Union européenne (UE), dans le cadre de l'accord d'association conclu avec cet espace économique», ont estimé mercredi des experts et économistes. Ils estiment, à l'image de l'expert Benyoucef Abdellah, que dans cet accord, «l'Algérie a fait un effort en matière de réduction des droits de douanes qui a même étonné l'OMC qui prône le libre échange», lequel est intervenu lors d'une journée parlementaire à Alger sur l'impact de la mise en œuvre de cet accord sur l'économie algérienne. Déjà au milieu des années 2000, les observateurs et les experts économistes avaient préconisé le manque de préparation de l'Algérie à l'adhésion à l'UE où les chefs d'entreprise et les opérateurs économiques craignaient l'impréparation des entreprises algériennes et les effets négatifs de l'accord d'association. L'Algérie avait procédé avant même la conclusion de cet accord à une réduction unilatérale de 30% des tarifs douaniers avec l'UE, a noté cet universitaire, qualifiant cette décision «de démantèlement incompréhensible», ont indiqué les experts à la journée parlementaire de l'APN. Dans le domaine de la protection de l'industrie par des barrières douanières, l'Algérie se classe en queue de peloton comparée à des pays qui ont conclu le même accord avec l'UE, comme l'Egypte qui a conservé 45% des produits importés de cet espace économique au dessus de 25%, soulignent les différents intervenants.«Il fallait avant la conclusion de l'accord faire une évaluation de l'impact de ce démantèlement sur l'économie nationale, l'évaluation qui a été faite était globale et a concerné seulement les pertes budgétaires», selon les économistes. Rappelons que l'accord d'association entré en vigueur en 2005 prévoit un démantèlement tarifaire par étape qui doit aboutir en 2017 à la création d'une zone de libre échange entre l'Algérie et l'UE, qui peut être reportée d'un commun accord à 2020 en cas de menace sur l'industrie nationale. Pour autant, cette phase de transition n'est pas suffisante pour protéger l'industrie algérienne en difficulté, selon Malek Serrai, repris par l'APS, qui précise, toutefois, que l'Algérie était contrainte de conclure cet accord pour sortir de l'isolement politique et diplomatique qu'elle traversait. Sur ce plan, "c'est un succès politique" mais sur le plan économique, "on a donné le marché algérien sans contrepartie", a résumé Serrai. Plus encore, le démantèlement, qui coûte en termes de manque à gagner au Trésor plus de 2,5 milliards de dollars par an, a été décidé sans prendre en considération "les fourchettes de production des secteurs de l'industrie et de l'agriculture". Pour Rédha Amrani, consultant en économie, le démantèlement tarifaire n'a entraîné aucune baisse de prix de produits importés de l'UE mais a engendré plutôt leur hausse et une augmentation des importations. . En effet, selon les experts, «l'Algérie a très mal négocié la suppression des droits de douanes à l'importation avec l'Union européenne (UE), dans le cadre de l'accord d'association conclu avec cet espace économique», ont estimé mercredi des experts et économistes. Ils estiment, à l'image de l'expert Benyoucef Abdellah, que dans cet accord, «l'Algérie a fait un effort en matière de réduction des droits de douanes qui a même étonné l'OMC qui prône le libre échange», lequel est intervenu lors d'une journée parlementaire à Alger sur l'impact de la mise en œuvre de cet accord sur l'économie algérienne. Déjà au milieu des années 2000, les observateurs et les experts économistes avaient préconisé le manque de préparation de l'Algérie à l'adhésion à l'UE où les chefs d'entreprise et les opérateurs économiques craignaient l'impréparation des entreprises algériennes et les effets négatifs de l'accord d'association. L'Algérie avait procédé avant même la conclusion de cet accord à une réduction unilatérale de 30% des tarifs douaniers avec l'UE, a noté cet universitaire, qualifiant cette décision «de démantèlement incompréhensible», ont indiqué les experts à la journée parlementaire de l'APN. Dans le domaine de la protection de l'industrie par des barrières douanières, l'Algérie se classe en queue de peloton comparée à des pays qui ont conclu le même accord avec l'UE, comme l'Egypte qui a conservé 45% des produits importés de cet espace économique au dessus de 25%, soulignent les différents intervenants.«Il fallait avant la conclusion de l'accord faire une évaluation de l'impact de ce démantèlement sur l'économie nationale, l'évaluation qui a été faite était globale et a concerné seulement les pertes budgétaires», selon les économistes. Rappelons que l'accord d'association entré en vigueur en 2005 prévoit un démantèlement tarifaire par étape qui doit aboutir en 2017 à la création d'une zone de libre échange entre l'Algérie et l'UE, qui peut être reportée d'un commun accord à 2020 en cas de menace sur l'industrie nationale. Pour autant, cette phase de transition n'est pas suffisante pour protéger l'industrie algérienne en difficulté, selon Malek Serrai, repris par l'APS, qui précise, toutefois, que l'Algérie était contrainte de conclure cet accord pour sortir de l'isolement politique et diplomatique qu'elle traversait. Sur ce plan, "c'est un succès politique" mais sur le plan économique, "on a donné le marché algérien sans contrepartie", a résumé Serrai. Plus encore, le démantèlement, qui coûte en termes de manque à gagner au Trésor plus de 2,5 milliards de dollars par an, a été décidé sans prendre en considération "les fourchettes de production des secteurs de l'industrie et de l'agriculture". Pour Rédha Amrani, consultant en économie, le démantèlement tarifaire n'a entraîné aucune baisse de prix de produits importés de l'UE mais a engendré plutôt leur hausse et une augmentation des importations. .