La contestation sociale s'intensifie et gagne du terrain en se généralisant vers d'autres secteurs d'activité. La Coordination nationale des travailleurs de l'habitat et de l'urbanisme (CNTHU), créée fin mars dernier, a tenu un sit-in, hier, devant le siège du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme à Alger. Regroupant les directions de l'habitat et de l'urbanisme de 48 wilayas, ce mouvement de protestation a élaboré une plateforme de revendicationss socioprofessionnelles qu'il a remise, la semaine dernière, au secrétaire général de la tutelle. Les protestataires appellent le ministre à « vivement ouvrir le débat » touchant les préoccupations des travailleurs du secteur. Selon eux, l'intervention de Noureddine Moussa est impérative pour pallier ce problème. Parmi leurs revendications, les travailleurs de l'habitat et de l'urbanisme exigent la révision de leur statut particulier, la revalorisation du régime indemnitaire des corps commun et technique mais aussi l'urgence d'apporter des révisions pour les procédures de promotion professionnelles, en particulier pour les postes supérieurs. Nos interlocuteurs, qui font montre de leur « ras-le-bol » des conditions dans lesquelles ils exercent leur métier, revendiquent également une couverture judiciaire, la permanisation des contractuels, vacataires et préemplois. Certains contractuels sont en poste depuis plus de quatre ans, s'indignent-ils. Dans leur plateforme de revendications, il est question aussi de l'amélioration de l'ensemble des conditions de travail du personnel de ce secteur, en sus de l'intégration des inspecteurs ayant été nommés par décret. Les travailleurs du secteur de l'habitat et de l'urbanisme, qui étaient plus d'une centaine à observer ce sit-in, réclament, entre autres, de la tutelle, d'accorder de nouveaux postes budgétaires. « C'est une situation insupportable que d'exercer dans de pareilles conditions de précarité », s'est pressé d'expliquer un des membres de la coordination, qui fait savoir que la CNTHU, ne baisse pas les bras. Ils comptent, a-t-on ajouté, maintenir leur mouvement de protestation jusqu'à la satisfaction entière de leurs revendications. « Nous sommes déterminés à camper sur notre position de protestation jusqu'à ce que notre appel soit entendu et qu'une réponse concrète soit donnée », a affirmé un autre membre de la CNTHU. La contestation sociale s'intensifie et gagne du terrain en se généralisant vers d'autres secteurs d'activité. La Coordination nationale des travailleurs de l'habitat et de l'urbanisme (CNTHU), créée fin mars dernier, a tenu un sit-in, hier, devant le siège du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme à Alger. Regroupant les directions de l'habitat et de l'urbanisme de 48 wilayas, ce mouvement de protestation a élaboré une plateforme de revendicationss socioprofessionnelles qu'il a remise, la semaine dernière, au secrétaire général de la tutelle. Les protestataires appellent le ministre à « vivement ouvrir le débat » touchant les préoccupations des travailleurs du secteur. Selon eux, l'intervention de Noureddine Moussa est impérative pour pallier ce problème. Parmi leurs revendications, les travailleurs de l'habitat et de l'urbanisme exigent la révision de leur statut particulier, la revalorisation du régime indemnitaire des corps commun et technique mais aussi l'urgence d'apporter des révisions pour les procédures de promotion professionnelles, en particulier pour les postes supérieurs. Nos interlocuteurs, qui font montre de leur « ras-le-bol » des conditions dans lesquelles ils exercent leur métier, revendiquent également une couverture judiciaire, la permanisation des contractuels, vacataires et préemplois. Certains contractuels sont en poste depuis plus de quatre ans, s'indignent-ils. Dans leur plateforme de revendications, il est question aussi de l'amélioration de l'ensemble des conditions de travail du personnel de ce secteur, en sus de l'intégration des inspecteurs ayant été nommés par décret. Les travailleurs du secteur de l'habitat et de l'urbanisme, qui étaient plus d'une centaine à observer ce sit-in, réclament, entre autres, de la tutelle, d'accorder de nouveaux postes budgétaires. « C'est une situation insupportable que d'exercer dans de pareilles conditions de précarité », s'est pressé d'expliquer un des membres de la coordination, qui fait savoir que la CNTHU, ne baisse pas les bras. Ils comptent, a-t-on ajouté, maintenir leur mouvement de protestation jusqu'à la satisfaction entière de leurs revendications. « Nous sommes déterminés à camper sur notre position de protestation jusqu'à ce que notre appel soit entendu et qu'une réponse concrète soit donnée », a affirmé un autre membre de la CNTHU.