Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a annoncé une enveloppe supplémentaire de l'ordre de 16,851 milliards de dinars au profit de la wilaya de Tamanrasset pour le compte du Programme quinquennal de développement 2010-2014. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a annoncé une enveloppe supplémentaire de l'ordre de 16,851 milliards de dinars au profit de la wilaya de Tamanrasset pour le compte du Programme quinquennal de développement 2010-2014. Il s'agit d'amorcer dans les années à venir 74 projets de développement dans des secteurs clés à l'instar de l'Energie, les Ressources en eau, la Santé, l'Education, la Jeunesse et les sports et l'Enseignement supérieur, selon Dahou Ould Kablia, animant une conférence de presse au terme de la visite du président de la République dans cette wilaya. Parmi ces projets structurants, figure la construction de 4 nouveaux villages sur l'axe In Salah-Tamanrasset, à proximité de chaque station de pompage du grand transfert d'eau qui s'étend sur 750 km. Ces villages seront dotés de toutes les commodités nécessaires. Il s'agit également de réaménager 4 autres villages de façon à encourager la stabilisation des populations et inciter les habitants à opter pour des activités économiques. En outre, le ministre de l'Intérieur a fait part d'autres projets pour le développement des localités frontalières. Concrètement, Ould Kablia a cité entre autres la réalisation de 9 antennes administratives, de 7 piscines, de barrages souterrains d'eau et d'autres projets dans les secteurs de l'agriculture, la santé et l'énergie notamment. Dans ce sens, 200 familles vont bénéficier de troupeaux de chèvres ainsi que des aides aux femmes au foyer pour encourager l'artisanat. Dans cette optique, le ministre a avoué que le chef de l'Etat l'a chargé de formuler des propositions similaires pour le développement des wilayas d'Illizi et d'Adrar car, les pouvoirs publics accordent « une priorité certaine pour le Sud », dit-il. Le ministre de l'Intérieur était d'ailleurs attendu hier dans les localités de l'extrême sud du pays, en l'occurrence In Guezzam et Bordj Badji Mokhtar. Gardes communaux, un dossier clos Pour le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, le dossier de la Garde communale est clos. " Des mesures ont été prises en accord avec les représentants des gardes communaux. Ces mesures ont été transmises aux concernés dans le détail. Ce problème est, donc, définitivement réglé ", a asséné Dahou Ould Kablia, affirmant que le ministère a satisfait la majorité de leurs revendications. « Il n'y avait plus de 100 personnes protestataires », a-t-il ajouté, faisant allusion aux gardes communaux qui sont toujours en rassemblement à la place des Martyrs dans la capitale. Le ministre a indiqué que « des personnes tentent de s'ériger en tuteurs de ce corps », alors que la majorité est satisfaite dans ses revendications. « La question est définitivement tranchée », a tonné le ministre, mettant en garde les gardes communaux protestataires quant à la complication de leur situation. « Les gardes communaux qui refusent les solutions proposées et acceptées risquent de rater leur intégration au sein de la police, la Gendarmerie et l'Armée », a-t-il prévenu, partant du principe que ces corps constitués sont disciplinés d'admettant en aucun cas d'intégrer en leur sein des éléments à l'esprit revendicatif. Les émigrés clandestins se comptent par milliers à Tam La wilaya de Tamanrasset est une bombe à retardement avec des flux sans cesse grandissants de migrants clandestins venant notamment d'Afrique et d'autres pays asiatiques également. « Les migrants clandestins se comptent par milliers dans la wilaya de Tamanrasset », de l'aveu même du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Autrefois constitués exclusivement d'Africains subsahariens notamment, ces migrants qui affluent sur Tam proviennent désormais même des pays asiatiques. On y trouve à présent des Bengalais, des Philippins et une trentaine de nationalités africaines, a soutenu Dahou Ould Kablia. Selon les statistiques avancées par le ministre lors d'une conférence de presse, 3.065 migrants clandestins ont été refoulés au premier trimestre de l'année en cours. 11.232 l'ont été l'année précédente, alors que 13.217 autres clandestins ont été refoulés en 2009. « C'est un cercle vicieux », a avoué le ministre, affirmant que ces refoulés reviennent aussitôt en l'absence d'une réelle prise en charge. Sécurité des frontières, un impératif La sécurité des frontières représente un défi majeur pour les autorités algériennes. L'étendue des espaces désertiques au Sud et Sud-Est notamment favorise en effet l'insécurité, une situation dopée par la confusion qui règne en Libye. Depuis le début des hostilités en Libye, « la bande frontalière allant de Debdab à l'extrême sud vers le Niger est désertée par les forces armées libyennes », a reconnu le ministre de l'Intérieur lors d'une conférence de presse organisée à Tamanrasset. En effet, cette situation a laissé libre cours au trafic de bandits, contrebandiers et terroristes le long de cette liaison désertique. D'ailleurs, « un terroriste qui tentait une incursion en Algérie a été abattu récemment dans ces localités », a affirmé le ministre. Pour cela, des rencontres informelles entre les notables de la société civile des populations de ces régions frontalière du Sahara algérien et le ministre de l'Intérieur ont eu lieu et se poursuivent toujours, afin de sensibiliser les citoyens et les impliquer dans la sauvegarde de l'intégrité du territoire national afin de le protéger d'éventuelles incursions terroristes, la situation étant favorable.« Nous devons nous mobiliser face aux tentative de porter atteinte aux intérêts de l'Algérie », a rappelé Dahou Ould Kablia, partant du principe que les populations locales sont les premières à se mobiliser à cet effet, étant au fait de la situation et ayant des relations avec les populations frontalières des pays limitrophes. Rappelant le principe de non ingérence qui fonde la politique extérieure de l'Algérie, il a indiqué que « l'Algérie doit toutefois améliorer la sécurité à ses frontières, surtout dans le cas de la crise en Libye, qui peut être exploitée par les ennemis de l'Algérie ». Il s'agit d'amorcer dans les années à venir 74 projets de développement dans des secteurs clés à l'instar de l'Energie, les Ressources en eau, la Santé, l'Education, la Jeunesse et les sports et l'Enseignement supérieur, selon Dahou Ould Kablia, animant une conférence de presse au terme de la visite du président de la République dans cette wilaya. Parmi ces projets structurants, figure la construction de 4 nouveaux villages sur l'axe In Salah-Tamanrasset, à proximité de chaque station de pompage du grand transfert d'eau qui s'étend sur 750 km. Ces villages seront dotés de toutes les commodités nécessaires. Il s'agit également de réaménager 4 autres villages de façon à encourager la stabilisation des populations et inciter les habitants à opter pour des activités économiques. En outre, le ministre de l'Intérieur a fait part d'autres projets pour le développement des localités frontalières. Concrètement, Ould Kablia a cité entre autres la réalisation de 9 antennes administratives, de 7 piscines, de barrages souterrains d'eau et d'autres projets dans les secteurs de l'agriculture, la santé et l'énergie notamment. Dans ce sens, 200 familles vont bénéficier de troupeaux de chèvres ainsi que des aides aux femmes au foyer pour encourager l'artisanat. Dans cette optique, le ministre a avoué que le chef de l'Etat l'a chargé de formuler des propositions similaires pour le développement des wilayas d'Illizi et d'Adrar car, les pouvoirs publics accordent « une priorité certaine pour le Sud », dit-il. Le ministre de l'Intérieur était d'ailleurs attendu hier dans les localités de l'extrême sud du pays, en l'occurrence In Guezzam et Bordj Badji Mokhtar. Gardes communaux, un dossier clos Pour le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, le dossier de la Garde communale est clos. " Des mesures ont été prises en accord avec les représentants des gardes communaux. Ces mesures ont été transmises aux concernés dans le détail. Ce problème est, donc, définitivement réglé ", a asséné Dahou Ould Kablia, affirmant que le ministère a satisfait la majorité de leurs revendications. « Il n'y avait plus de 100 personnes protestataires », a-t-il ajouté, faisant allusion aux gardes communaux qui sont toujours en rassemblement à la place des Martyrs dans la capitale. Le ministre a indiqué que « des personnes tentent de s'ériger en tuteurs de ce corps », alors que la majorité est satisfaite dans ses revendications. « La question est définitivement tranchée », a tonné le ministre, mettant en garde les gardes communaux protestataires quant à la complication de leur situation. « Les gardes communaux qui refusent les solutions proposées et acceptées risquent de rater leur intégration au sein de la police, la Gendarmerie et l'Armée », a-t-il prévenu, partant du principe que ces corps constitués sont disciplinés d'admettant en aucun cas d'intégrer en leur sein des éléments à l'esprit revendicatif. Les émigrés clandestins se comptent par milliers à Tam La wilaya de Tamanrasset est une bombe à retardement avec des flux sans cesse grandissants de migrants clandestins venant notamment d'Afrique et d'autres pays asiatiques également. « Les migrants clandestins se comptent par milliers dans la wilaya de Tamanrasset », de l'aveu même du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Autrefois constitués exclusivement d'Africains subsahariens notamment, ces migrants qui affluent sur Tam proviennent désormais même des pays asiatiques. On y trouve à présent des Bengalais, des Philippins et une trentaine de nationalités africaines, a soutenu Dahou Ould Kablia. Selon les statistiques avancées par le ministre lors d'une conférence de presse, 3.065 migrants clandestins ont été refoulés au premier trimestre de l'année en cours. 11.232 l'ont été l'année précédente, alors que 13.217 autres clandestins ont été refoulés en 2009. « C'est un cercle vicieux », a avoué le ministre, affirmant que ces refoulés reviennent aussitôt en l'absence d'une réelle prise en charge. Sécurité des frontières, un impératif La sécurité des frontières représente un défi majeur pour les autorités algériennes. L'étendue des espaces désertiques au Sud et Sud-Est notamment favorise en effet l'insécurité, une situation dopée par la confusion qui règne en Libye. Depuis le début des hostilités en Libye, « la bande frontalière allant de Debdab à l'extrême sud vers le Niger est désertée par les forces armées libyennes », a reconnu le ministre de l'Intérieur lors d'une conférence de presse organisée à Tamanrasset. En effet, cette situation a laissé libre cours au trafic de bandits, contrebandiers et terroristes le long de cette liaison désertique. D'ailleurs, « un terroriste qui tentait une incursion en Algérie a été abattu récemment dans ces localités », a affirmé le ministre. Pour cela, des rencontres informelles entre les notables de la société civile des populations de ces régions frontalière du Sahara algérien et le ministre de l'Intérieur ont eu lieu et se poursuivent toujours, afin de sensibiliser les citoyens et les impliquer dans la sauvegarde de l'intégrité du territoire national afin de le protéger d'éventuelles incursions terroristes, la situation étant favorable.« Nous devons nous mobiliser face aux tentative de porter atteinte aux intérêts de l'Algérie », a rappelé Dahou Ould Kablia, partant du principe que les populations locales sont les premières à se mobiliser à cet effet, étant au fait de la situation et ayant des relations avec les populations frontalières des pays limitrophes. Rappelant le principe de non ingérence qui fonde la politique extérieure de l'Algérie, il a indiqué que « l'Algérie doit toutefois améliorer la sécurité à ses frontières, surtout dans le cas de la crise en Libye, qui peut être exploitée par les ennemis de l'Algérie ».