Le groupe Sonelgaz a décidé de répondre à l'appel de ses travailleurs qui ont mené, lundi dernier, un mouvement de grève national. A l'issue d'une réunion, tenue jeudi dernier, par les principaux dirigeants et P-DG des sociétés du groupe, il a été annoncé l'ouverture imminente de négociations collectives au sein des filiales de la Sonelgaz. Selon un communiqué du groupe, ces négociations auront pour objectif la prise en charge des revendications « légitimes » formulées récemment par la Fédération nationale des travailleurs des industries électriques et gazières (FNTIEG). Selon les termes du communiqué, les dirigeants du groupe public « ont manifesté leur volonté de répondre aux revendications légitimes des travailleurs en prenant en considération les contributions de l'ensemble des parties prenantes afin d'établir un constat commun et pouvoir engager ainsi le processus de négociation ». « La longue tradition en matière de dialogue social du groupe Sonelgaz a toujours montré l'efficacité des décisions qui se sont appuyées sur un dialogue constant et une concertation régulière », a-t-on souligné de même source. Le groupe Sonelgaz a, cependant, averti les responsables de l'entreprise que les arrêts de travail observés par les travailleurs, et dont la durée a oscillé entre deux heures et une journée entière, sont considérés comme « illégaux » et qu'ils « seront traités en tant que tels », et s'appuient en cela sur la loi et sur les conventions collectives des sociétés du groupe. La Sonelgaz, a rappelé, par ailleurs que des négociations menées précédemment avaient abouti, déjà en 2010, à des accords collectifs améliorant « de manière significative » le revenu des salariés des sociétés du groupe Sonelgaz, « de l'ordre de 50 % par des augmentations des salaires ou du régime indemnitaire ». Cette restructuration, a-t-on précisé, a également permis la naissance de plans de recrutement et de formation « jamais égalés », donnant lieu à l'embauche, en l'espace de quelques années, de 15.000 jeunes universitaires, techniciens et techniciens supérieurs dans toutes les filiales. Les travailleurs du groupe, qui compte 44 sociétés, ont établi une plateforme où sont étalés 18 points. Parmi ceux-là, les protestataires exigent une augmentation du salaire unique avec effet rétroactif depuis 2001, promotions et indemnités, réduction de l'IRG, droit aux primes. En outre, ils réclament la révision à la hausse des salaires et l'alignement de leur grille salariale sur celle de Sonatrach, la mise en application de certaines indemnités revendiquées ainsi que la restructuration des instances syndicales à l'échelle nationale. Ces mêmes travailleurs revendiquent la dissolution du comité de participation. La grève a enregistré, notamment à l'est du pays, un taux de suivi de 100%, avec plus de 6000 travailleurs, a-t-on appris. Aujourd'hui, le groupe compte environ 80.000 travailleurs, selon certaines estimations syndicales. Le groupe Sonelgaz a décidé de répondre à l'appel de ses travailleurs qui ont mené, lundi dernier, un mouvement de grève national. A l'issue d'une réunion, tenue jeudi dernier, par les principaux dirigeants et P-DG des sociétés du groupe, il a été annoncé l'ouverture imminente de négociations collectives au sein des filiales de la Sonelgaz. Selon un communiqué du groupe, ces négociations auront pour objectif la prise en charge des revendications « légitimes » formulées récemment par la Fédération nationale des travailleurs des industries électriques et gazières (FNTIEG). Selon les termes du communiqué, les dirigeants du groupe public « ont manifesté leur volonté de répondre aux revendications légitimes des travailleurs en prenant en considération les contributions de l'ensemble des parties prenantes afin d'établir un constat commun et pouvoir engager ainsi le processus de négociation ». « La longue tradition en matière de dialogue social du groupe Sonelgaz a toujours montré l'efficacité des décisions qui se sont appuyées sur un dialogue constant et une concertation régulière », a-t-on souligné de même source. Le groupe Sonelgaz a, cependant, averti les responsables de l'entreprise que les arrêts de travail observés par les travailleurs, et dont la durée a oscillé entre deux heures et une journée entière, sont considérés comme « illégaux » et qu'ils « seront traités en tant que tels », et s'appuient en cela sur la loi et sur les conventions collectives des sociétés du groupe. La Sonelgaz, a rappelé, par ailleurs que des négociations menées précédemment avaient abouti, déjà en 2010, à des accords collectifs améliorant « de manière significative » le revenu des salariés des sociétés du groupe Sonelgaz, « de l'ordre de 50 % par des augmentations des salaires ou du régime indemnitaire ». Cette restructuration, a-t-on précisé, a également permis la naissance de plans de recrutement et de formation « jamais égalés », donnant lieu à l'embauche, en l'espace de quelques années, de 15.000 jeunes universitaires, techniciens et techniciens supérieurs dans toutes les filiales. Les travailleurs du groupe, qui compte 44 sociétés, ont établi une plateforme où sont étalés 18 points. Parmi ceux-là, les protestataires exigent une augmentation du salaire unique avec effet rétroactif depuis 2001, promotions et indemnités, réduction de l'IRG, droit aux primes. En outre, ils réclament la révision à la hausse des salaires et l'alignement de leur grille salariale sur celle de Sonatrach, la mise en application de certaines indemnités revendiquées ainsi que la restructuration des instances syndicales à l'échelle nationale. Ces mêmes travailleurs revendiquent la dissolution du comité de participation. La grève a enregistré, notamment à l'est du pays, un taux de suivi de 100%, avec plus de 6000 travailleurs, a-t-on appris. Aujourd'hui, le groupe compte environ 80.000 travailleurs, selon certaines estimations syndicales.