Le fléau de la toxicomanie constitue un danger réel dont l'évolution est assez inquiétante ces dernières années en Algérie. C'est le constat qui a été établi hier lors d'une journée d'étude au niveau du CHU de Tizi-Ouzou ayant regroupé des psychiatres et d'autres spécialistes venus des quatre coins du pays. Plusieurs études réalisées dans ce sens dans notre pays ont démontré que le phénomène de la toxicomanie est en extension. En général, le toxicomane est un jeune adulte célibataire au chômage. Selon le professeur Abbès Ziri, psychiatre et directeur du CHU de Tizi-Ouzou, la consommation se fait généralement en groupe et les produits utilisés sont le cannabis, l'alcool, les psychotropes, les solvants et les drogues dures. Des interventions faites hier à l'auditorium du CHU, il en ressort que la première consommation se situe entre 17 et 18 ans. La journée d'étude avait pour but de débattre de la loi au bénéfice du toxicomane. C'est d'ailleurs pourquoi, Abbès Ziri s'est interrogé : «Le psychiatre, face à la problématique de la loi au bénéfice du toxicomane, doit-il résoudre le triptyque prévention-soins-répression ? » « Cette journée s'inscrit dans le cadre d'une meilleure compréhension des textes de loi au profit du malade qui constitue le centre d'intérêt de tous, et la préoccupation majeure des différents acteurs intervenants dans le bien être physique, psychique et morale de l'individu », a ajouté le Pr Ziri. Alors, le toxicomane devrait-il être considéré comme un dealer ou comme un malade. La loi algérienne a tenté de répondre à cette question à travers plusieurs textes. Ainsi, l'article 2 de la loi 04.18 du 25 décembre 2004 stipule que lorsqu'il apparaît au procureur de la République qu'une personne ayant fait un usage illicite de stupéfiants ou de substances psychotropes, s'est soumise, à compter de la date des faits qui lui sont reprochés à la cure de désintoxication ou à la surveillance médicale qui lui ont été prescrits, il décide le non-exercice de l'action publique en vertu du rapport médical présenté par l'intéressé. Toutefois, le procureur de la République peut ordonner l'examen de l'intéressé par un médecin spécialiste. Plusieurs autres mesures humanisantes sont prises dans le cadre de ces lois. Le toxicomane peut ainsi bénéficier d'une cure de désintoxication dans un établissement spécialisé et être placé sous surveillance médicale, le temps nécessaire prévu par l'examen médical. Le professeur Bachir Ridouh, président du comité national de lutte contre la toxicomanie a indiqué que la situation concernant la toxicomanie en Algérie est loin d'être alarmante comparativement aux pays occidentaux où la consommation de drogue dure se compte par millions.. Le fléau de la toxicomanie constitue un danger réel dont l'évolution est assez inquiétante ces dernières années en Algérie. C'est le constat qui a été établi hier lors d'une journée d'étude au niveau du CHU de Tizi-Ouzou ayant regroupé des psychiatres et d'autres spécialistes venus des quatre coins du pays. Plusieurs études réalisées dans ce sens dans notre pays ont démontré que le phénomène de la toxicomanie est en extension. En général, le toxicomane est un jeune adulte célibataire au chômage. Selon le professeur Abbès Ziri, psychiatre et directeur du CHU de Tizi-Ouzou, la consommation se fait généralement en groupe et les produits utilisés sont le cannabis, l'alcool, les psychotropes, les solvants et les drogues dures. Des interventions faites hier à l'auditorium du CHU, il en ressort que la première consommation se situe entre 17 et 18 ans. La journée d'étude avait pour but de débattre de la loi au bénéfice du toxicomane. C'est d'ailleurs pourquoi, Abbès Ziri s'est interrogé : «Le psychiatre, face à la problématique de la loi au bénéfice du toxicomane, doit-il résoudre le triptyque prévention-soins-répression ? » « Cette journée s'inscrit dans le cadre d'une meilleure compréhension des textes de loi au profit du malade qui constitue le centre d'intérêt de tous, et la préoccupation majeure des différents acteurs intervenants dans le bien être physique, psychique et morale de l'individu », a ajouté le Pr Ziri. Alors, le toxicomane devrait-il être considéré comme un dealer ou comme un malade. La loi algérienne a tenté de répondre à cette question à travers plusieurs textes. Ainsi, l'article 2 de la loi 04.18 du 25 décembre 2004 stipule que lorsqu'il apparaît au procureur de la République qu'une personne ayant fait un usage illicite de stupéfiants ou de substances psychotropes, s'est soumise, à compter de la date des faits qui lui sont reprochés à la cure de désintoxication ou à la surveillance médicale qui lui ont été prescrits, il décide le non-exercice de l'action publique en vertu du rapport médical présenté par l'intéressé. Toutefois, le procureur de la République peut ordonner l'examen de l'intéressé par un médecin spécialiste. Plusieurs autres mesures humanisantes sont prises dans le cadre de ces lois. Le toxicomane peut ainsi bénéficier d'une cure de désintoxication dans un établissement spécialisé et être placé sous surveillance médicale, le temps nécessaire prévu par l'examen médical. Le professeur Bachir Ridouh, président du comité national de lutte contre la toxicomanie a indiqué que la situation concernant la toxicomanie en Algérie est loin d'être alarmante comparativement aux pays occidentaux où la consommation de drogue dure se compte par millions..