Près de mille employés de la Direction du logement et des équipements publics (DLEP) et de la Direction d'urbanisme et de la construction (DUC) ont manifesté, hier, en observant un sit-in devant le siège du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme pour revendiquer notamment la révision du statut particulier et la revalorisation du régime indemnitaire. Venus de près de 40 wilayas du pays et brandissant des pancartes, ces manifestants, appartenant à la Coordination nationale des travailleurs de l'habitat et de l'urbanisme (CNTHU), ont convenu à ne pas suspendre leur mouvement de protestation jusqu'à satisfaction de leurs doléances. « Nous sommes en grève illimitée jusqu'à ce que Nouredine Moussa nous réponde favorablement », dira Brahim Azouz, membre du bureau national de la CNTHU. Concernant les doléances de ces manifestants, outre le statut particulier et le régime indemnitaire, la promotion professionnelle aux postes supérieurs, la permanisation des contractuels et ceux insérés par le biais de l'ANEM ainsi que la couverture juridique des fonctionnaires figurent dans la plate-forme de revendications qui comporte 8 points essentiels. En outre, l'intégration des inspecteurs de l'urbanisme est parmi les revendications. « J'étais inspecteur de l'urbanisme cela fait une décennie. Depuis la nouvelle loi de 2008, je ne le suis plus car je n'ai ni le diplôme de technicien supérieur ni celui d'ingénieur » s'est plaint un architecte de Tizi-Ouzou. Selon les protestataires, à l'image de Kamel Badi, «tous les chantiers sont à l'arrêt (…) si la situation ne s'améliore pas, le programme du président de la République, à savoir la réalisation d'un million de logements, risque de ne pas se réaliser ». L'ingénieur, qui touche « 25.000 DA » par mois, a par ailleurs déclaré que « mon fils est un architecte. Il a refusé de travailler à la DUC à cause du salaire de son père ». Sur ce dernier point, « le salaire d'ingénieur est de 25.000 DA, alors que le mètre cube de béton armé dépasse 35.000 DA (…) en ajoutant la valeur d' un mètre cube de béton à la facture, je m'en sortirais beaucoup mieux », a-t-il dit à ce propos, ajoutant que « nous voulons manger du pain blanc. Nous ne serons jamais des corrompus ». D'autre part, une délégation de la CNTHU s'est entretenue hier avec M. Moussa, et ce, après qu'elle a refusé, dimanche dernier, d'être reçue par le Secrétaire général. Joint par téléphone, Hocine Ait Yahia, président de la CNTHU, a déclaré que « le ministre a affiché sa volonté de nous trouver une solution favorable, mais nous ne jugeons pas les intentions mais les actes ». Il a, en outre, indiqué que le ministre a fait savoir que son département est en discussion avec la Fonction publique pour ce faire. Pour M. Ait Yahia, « la plate-forme ne sera pas satisfaite dans les brefs délais ». Toutefois, « nous restons optimistes. Déjà le ministre a ouvert les portes du dialogue », a-t-il estimé. Rappelons enfin que ce sit-in est le second après celui observé en ce début du mois. Près de mille employés de la Direction du logement et des équipements publics (DLEP) et de la Direction d'urbanisme et de la construction (DUC) ont manifesté, hier, en observant un sit-in devant le siège du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme pour revendiquer notamment la révision du statut particulier et la revalorisation du régime indemnitaire. Venus de près de 40 wilayas du pays et brandissant des pancartes, ces manifestants, appartenant à la Coordination nationale des travailleurs de l'habitat et de l'urbanisme (CNTHU), ont convenu à ne pas suspendre leur mouvement de protestation jusqu'à satisfaction de leurs doléances. « Nous sommes en grève illimitée jusqu'à ce que Nouredine Moussa nous réponde favorablement », dira Brahim Azouz, membre du bureau national de la CNTHU. Concernant les doléances de ces manifestants, outre le statut particulier et le régime indemnitaire, la promotion professionnelle aux postes supérieurs, la permanisation des contractuels et ceux insérés par le biais de l'ANEM ainsi que la couverture juridique des fonctionnaires figurent dans la plate-forme de revendications qui comporte 8 points essentiels. En outre, l'intégration des inspecteurs de l'urbanisme est parmi les revendications. « J'étais inspecteur de l'urbanisme cela fait une décennie. Depuis la nouvelle loi de 2008, je ne le suis plus car je n'ai ni le diplôme de technicien supérieur ni celui d'ingénieur » s'est plaint un architecte de Tizi-Ouzou. Selon les protestataires, à l'image de Kamel Badi, «tous les chantiers sont à l'arrêt (…) si la situation ne s'améliore pas, le programme du président de la République, à savoir la réalisation d'un million de logements, risque de ne pas se réaliser ». L'ingénieur, qui touche « 25.000 DA » par mois, a par ailleurs déclaré que « mon fils est un architecte. Il a refusé de travailler à la DUC à cause du salaire de son père ». Sur ce dernier point, « le salaire d'ingénieur est de 25.000 DA, alors que le mètre cube de béton armé dépasse 35.000 DA (…) en ajoutant la valeur d' un mètre cube de béton à la facture, je m'en sortirais beaucoup mieux », a-t-il dit à ce propos, ajoutant que « nous voulons manger du pain blanc. Nous ne serons jamais des corrompus ». D'autre part, une délégation de la CNTHU s'est entretenue hier avec M. Moussa, et ce, après qu'elle a refusé, dimanche dernier, d'être reçue par le Secrétaire général. Joint par téléphone, Hocine Ait Yahia, président de la CNTHU, a déclaré que « le ministre a affiché sa volonté de nous trouver une solution favorable, mais nous ne jugeons pas les intentions mais les actes ». Il a, en outre, indiqué que le ministre a fait savoir que son département est en discussion avec la Fonction publique pour ce faire. Pour M. Ait Yahia, « la plate-forme ne sera pas satisfaite dans les brefs délais ». Toutefois, « nous restons optimistes. Déjà le ministre a ouvert les portes du dialogue », a-t-il estimé. Rappelons enfin que ce sit-in est le second après celui observé en ce début du mois.