Les étudiants ont bravé, hier à Alger, l'interdit en battant le pavé à partir de la Grande-Poste en direction du siège de la présidence à El-Mouradia. Cette marche pour exprimer leur mécontentement et rejet des résolutions prises par leur tutelle. En dépit du dispositif sécuritaire impressionnant mis en place les étudiants, du moins des centaines parmi les milliers rassemblés sur la ligne de départ, sont parvenus à marcher et à arriver à tout juste quelques encablures du siège de la Présidence à El-Mouradia. Les étudiants ont bravé, hier à Alger, l'interdit en battant le pavé à partir de la Grande-Poste en direction du siège de la présidence à El-Mouradia. Cette marche pour exprimer leur mécontentement et rejet des résolutions prises par leur tutelle. En dépit du dispositif sécuritaire impressionnant mis en place les étudiants, du moins des centaines parmi les milliers rassemblés sur la ligne de départ, sont parvenus à marcher et à arriver à tout juste quelques encablures du siège de la Présidence à El-Mouradia. Ces étudiants en colère ont réussi, après plusieurs minutes d'affrontements, à briser le cordon des brigades anti-émeutes pour atteindre, dans un premier temps, la place Audin avec l'objectif de se diriger vers le palais du Gouvernement. Cependant en cours de route les étudiants ont décidé de changer leur itinéraire et au lieu de se diriger, comme prévu, vers le palais du Gouvernement, ils ont opté pour une marche vers la Présidence d'El Mouradia. Les manifestants n'ont pas cessé, tout le long de leur parcours, de scander des slogans hostiles à leur tutelle. Il faut dire qu'une situation de blocage règne au sein de l'université depuis plus de deux mois sans que des mesures satisfaisantes pour les étudiants ne soient prises. « Les étudiants ont fini par comprendre, après plus de deux mois de grève et de nombreux sit-in, qu'il n'ont pas d'autre solution que de marcher dans la capitale en transgressant les lois interdisant les marches à Alger, seule alternative pour faire entendre leurs voix étouffées par les fausses promesses de Harraoubia », nous dira un groupe de jeunes, relevant de la Coordination nationale des étudiants autonomes. Il faut noter qu'il y a eu de nombreux blessés dans les rangs des étudiants à la suite des affrontements avec les brigades anti-émeutes, mais cela n'a pas réussi à décourager et à ébranler la détermination des milliers de jeunes « filles et garçons » décidés à aller au bout de leur marche. Une fois arrivés au boulevard Souidani-Boudjemâa, un autre mur de policiers a tenté, vainement, de stopper la marche en tentant de séparer et d'isoler les carrés des marcheurs, mais là encore plusieurs centaines ont trouvé le moyen de contourner les «obstacles» et d'atteindre le siège de la Présidence. Là le dispositif sécuritaire était bien plus important et les étudiants n'ont pas pu avancer. D'ailleurs sur place plusieurs autres groupes de protestataires étaient là leur disputant les lieux. Il y avait les médecins résidents, campant à quelques mètres de la présidence depuis dimanche dernier, un peu plus bas, des centaines d'enseignants venus de 9 wilayas du Sud réclamaient «Justice et égalité pour tous les Algériens». Entre ces deux rassemblements, un sit-in se tenait, celui des victimes des erreurs médicales, eux aussi réclament «plus de considération». La journée d'hier était, le moins que l'on puisse dire, la journée des revendications fort heureusement… pacifique, d'ailleurs l'un des slogans scandés par les étudiants. Ces étudiants en colère ont réussi, après plusieurs minutes d'affrontements, à briser le cordon des brigades anti-émeutes pour atteindre, dans un premier temps, la place Audin avec l'objectif de se diriger vers le palais du Gouvernement. Cependant en cours de route les étudiants ont décidé de changer leur itinéraire et au lieu de se diriger, comme prévu, vers le palais du Gouvernement, ils ont opté pour une marche vers la Présidence d'El Mouradia. Les manifestants n'ont pas cessé, tout le long de leur parcours, de scander des slogans hostiles à leur tutelle. Il faut dire qu'une situation de blocage règne au sein de l'université depuis plus de deux mois sans que des mesures satisfaisantes pour les étudiants ne soient prises. « Les étudiants ont fini par comprendre, après plus de deux mois de grève et de nombreux sit-in, qu'il n'ont pas d'autre solution que de marcher dans la capitale en transgressant les lois interdisant les marches à Alger, seule alternative pour faire entendre leurs voix étouffées par les fausses promesses de Harraoubia », nous dira un groupe de jeunes, relevant de la Coordination nationale des étudiants autonomes. Il faut noter qu'il y a eu de nombreux blessés dans les rangs des étudiants à la suite des affrontements avec les brigades anti-émeutes, mais cela n'a pas réussi à décourager et à ébranler la détermination des milliers de jeunes « filles et garçons » décidés à aller au bout de leur marche. Une fois arrivés au boulevard Souidani-Boudjemâa, un autre mur de policiers a tenté, vainement, de stopper la marche en tentant de séparer et d'isoler les carrés des marcheurs, mais là encore plusieurs centaines ont trouvé le moyen de contourner les «obstacles» et d'atteindre le siège de la Présidence. Là le dispositif sécuritaire était bien plus important et les étudiants n'ont pas pu avancer. D'ailleurs sur place plusieurs autres groupes de protestataires étaient là leur disputant les lieux. Il y avait les médecins résidents, campant à quelques mètres de la présidence depuis dimanche dernier, un peu plus bas, des centaines d'enseignants venus de 9 wilayas du Sud réclamaient «Justice et égalité pour tous les Algériens». Entre ces deux rassemblements, un sit-in se tenait, celui des victimes des erreurs médicales, eux aussi réclament «plus de considération». La journée d'hier était, le moins que l'on puisse dire, la journée des revendications fort heureusement… pacifique, d'ailleurs l'un des slogans scandés par les étudiants.