Les représentants de l'Union européenne et du FMI entament, aujourd'hui, à Lisbonne des négociations avec les autorités portugaises pour définir le montant et les conditions d'un plan de sauvetage financier, qui doit être conclu d'ici la mi-mai. Après les évaluations "techniques" menées la semaine dernière par des experts de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fond monétaire international (FMI), "les négociations débuteront la semaine prochaine", avait indiqué samedi le Premier ministre José Socrates. Selon un porte-parole de la délégation de la CE au Portugal, ces discussions se tiendront "dans la discrétion" et pourraient durer une semaine. Les Allemands Jürgen Kröger et Rasmus Rüffer seront respectivement à la tête des délégations de la Commission et de la BCE, tandis que la mission du FMI sera dirigée par le Danois Poul Thomsen, qui a déjà joué ce rôle en Grèce il y a un an. Côté portugais, le ministre des Finances Fernando Teixeira dos Santos et le ministre porte-parole du gouvernement Pedro Silva Pereira se partageront la "double tâche" de conduire les négociations et de tenir les partis d'opposition au courant de leur progrès, a précisé M. Socrates. Les membres de la troïka rencontreront mardi les représentants du patronat et des syndicats portugais, ont fait savoir ces derniers. L'Union européenne comme le FMI se sont déjà dits prêts à aider le Portugal, mais à la stricte condition que Lisbonne adopte d'ici la mi-mai un "programme d'ajustement" qui devra impliquer "les principaux partis politiques", en raison des élections législatives anticipées qui se tiendront le 5 juin. La situation financière du pays, plombé en 2010 par un déficit public de 8,6% du PIB, une dette de 159,5 milliards d'euros (92,4% du PIB), et la menace d'une rupture de financement due au niveau record des taux d'intérêt imposés aux emprunts d'Etat, a contraint les autorités portugaises à solliciter le 7 avril une aide financière extérieure, comme la Grèce et l'Irlande l'an dernier. Ce plan d'aide, d'un montant estimé à environ 80 milliards d'euros par le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn, sera assorti de mesures d'austérité "ambitieuses" et d'une politique de "croissance et compétitivité" alliant réformes structurelles et privatisations. La conclusion d'un accord d'ici la mi-mai est crucial pour le Portugal, qui doit rembourser le 15 juin près de 5 milliards de dette. Les représentants de l'Union européenne et du FMI entament, aujourd'hui, à Lisbonne des négociations avec les autorités portugaises pour définir le montant et les conditions d'un plan de sauvetage financier, qui doit être conclu d'ici la mi-mai. Après les évaluations "techniques" menées la semaine dernière par des experts de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fond monétaire international (FMI), "les négociations débuteront la semaine prochaine", avait indiqué samedi le Premier ministre José Socrates. Selon un porte-parole de la délégation de la CE au Portugal, ces discussions se tiendront "dans la discrétion" et pourraient durer une semaine. Les Allemands Jürgen Kröger et Rasmus Rüffer seront respectivement à la tête des délégations de la Commission et de la BCE, tandis que la mission du FMI sera dirigée par le Danois Poul Thomsen, qui a déjà joué ce rôle en Grèce il y a un an. Côté portugais, le ministre des Finances Fernando Teixeira dos Santos et le ministre porte-parole du gouvernement Pedro Silva Pereira se partageront la "double tâche" de conduire les négociations et de tenir les partis d'opposition au courant de leur progrès, a précisé M. Socrates. Les membres de la troïka rencontreront mardi les représentants du patronat et des syndicats portugais, ont fait savoir ces derniers. L'Union européenne comme le FMI se sont déjà dits prêts à aider le Portugal, mais à la stricte condition que Lisbonne adopte d'ici la mi-mai un "programme d'ajustement" qui devra impliquer "les principaux partis politiques", en raison des élections législatives anticipées qui se tiendront le 5 juin. La situation financière du pays, plombé en 2010 par un déficit public de 8,6% du PIB, une dette de 159,5 milliards d'euros (92,4% du PIB), et la menace d'une rupture de financement due au niveau record des taux d'intérêt imposés aux emprunts d'Etat, a contraint les autorités portugaises à solliciter le 7 avril une aide financière extérieure, comme la Grèce et l'Irlande l'an dernier. Ce plan d'aide, d'un montant estimé à environ 80 milliards d'euros par le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn, sera assorti de mesures d'austérité "ambitieuses" et d'une politique de "croissance et compétitivité" alliant réformes structurelles et privatisations. La conclusion d'un accord d'ici la mi-mai est crucial pour le Portugal, qui doit rembourser le 15 juin près de 5 milliards de dette.