Un Conseil des ministres extraordinaire se réunira dimanche après-midi à Dublin pour finaliser un plan de rigueur, qui serait un préalable au déblocage d'une aide internationale de plusieurs dizaines de milliards d'euros, selon un porte-parole du gouvernement. La réunion sera consacrée à la finalisation des nouvelles mesures d'austérité que le pays prépare depuis de longues semaines, a-t-il dit, et non pas au plan d'aide internationale actuellement négocié à Dublin. "Mais les deux sont reliés", a-t-il cependant précisé. Les Conseils des ministres ont normalement lieu le mardi en Irlande mais ils se sont récemment succédé à un rythme accéléré, voire lors de jours fériés, au rythme d'environ "trois par semaine", a rappelé le porte-parole. Le but est de mettre au point un plan d'austérité très délicat visant à économiser 15 milliards d'euros sur quatre ans, soit près de 10% de l'ensemble du Produit intérieur brut (PIB) irlandais. Il a pour but de ramener le déficit public, actuellement de 32% du PIB, à 3%, conformément aux exigences de l'UE. Ce plan devrait être annoncé "en début de semaine prochaine", avait indiqué samedi le ministre de l'Agriculture, Brendan Smith. Mais son adoption reste conditionnée à l'aval des partenaires internationaux de l'Irlande (UE-FMI), actuellement en négociation avec les autorités du pays sur un plan d'aide internationale. Le plan de rigueur mis au point par les autorités irlandaises est, en effet, minutieusement étudié par les experts de l'Union européenne (UE), du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne (BCE), réunis depuis jeudi à Dublin, afin de finaliser un prêt visant à sauver les banques irlandaises criblées de dettes. En contrepartie de ce plan de sauvetage, d'un montant compris entre 40 et 100 milliards d'euros selon les estimations reprises par les médias, les instances internationales pourraient demander un durcissement des mesures de restriction budgétaire. Le Premier ministre Brian Cowen a, cependant, assuré samedi soir que le plan d'austérité ne serait pas alourdi sous la pression des experts. "Les paramètres" ont de toute façon déjà recueilli "l'approbation générale" du commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, a-t-il dit. Un Conseil des ministres extraordinaire se réunira dimanche après-midi à Dublin pour finaliser un plan de rigueur, qui serait un préalable au déblocage d'une aide internationale de plusieurs dizaines de milliards d'euros, selon un porte-parole du gouvernement. La réunion sera consacrée à la finalisation des nouvelles mesures d'austérité que le pays prépare depuis de longues semaines, a-t-il dit, et non pas au plan d'aide internationale actuellement négocié à Dublin. "Mais les deux sont reliés", a-t-il cependant précisé. Les Conseils des ministres ont normalement lieu le mardi en Irlande mais ils se sont récemment succédé à un rythme accéléré, voire lors de jours fériés, au rythme d'environ "trois par semaine", a rappelé le porte-parole. Le but est de mettre au point un plan d'austérité très délicat visant à économiser 15 milliards d'euros sur quatre ans, soit près de 10% de l'ensemble du Produit intérieur brut (PIB) irlandais. Il a pour but de ramener le déficit public, actuellement de 32% du PIB, à 3%, conformément aux exigences de l'UE. Ce plan devrait être annoncé "en début de semaine prochaine", avait indiqué samedi le ministre de l'Agriculture, Brendan Smith. Mais son adoption reste conditionnée à l'aval des partenaires internationaux de l'Irlande (UE-FMI), actuellement en négociation avec les autorités du pays sur un plan d'aide internationale. Le plan de rigueur mis au point par les autorités irlandaises est, en effet, minutieusement étudié par les experts de l'Union européenne (UE), du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne (BCE), réunis depuis jeudi à Dublin, afin de finaliser un prêt visant à sauver les banques irlandaises criblées de dettes. En contrepartie de ce plan de sauvetage, d'un montant compris entre 40 et 100 milliards d'euros selon les estimations reprises par les médias, les instances internationales pourraient demander un durcissement des mesures de restriction budgétaire. Le Premier ministre Brian Cowen a, cependant, assuré samedi soir que le plan d'austérité ne serait pas alourdi sous la pression des experts. "Les paramètres" ont de toute façon déjà recueilli "l'approbation générale" du commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, a-t-il dit.