Le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, était assuré lors du vote de dimanche dernier d'être élu sur la base des dépouillements dans la quasi-totalité des 36 Etats. Son rival, Muhammadu Buhari, musulman originaire du Nord qui dirigea la junte militaire dans les années 1980, espérait au moins contraindre à un second tour le président sortant, chrétien issu du Delta du Niger. Mais selon des résultats concernant 35 des 36 Etats du pays, dont ceux d'Abuja, la capitale administrative, et de Lagos, la mégalopole nigun problériane, Jonathan aurait obtenu 22 millions de voix contre 12 millions pour Buhari. Un écart décisif qui ne peut plus être surmonté. Le scrutin présidentiel a été considéré comme l'une des plus honnêtes depuis des décennies au Nigeria. Mais l'équipe de campagne de Buhari a fait état de résultats douteux. Ils en veulent notamment pour preuve la mobilisation exceptionnellement élevée dans les Etats du Delta du Niger et du Sud-Est, où la participation a atteint jusqu'à 86% des inscrits Le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, était assuré lors du vote de dimanche dernier d'être élu sur la base des dépouillements dans la quasi-totalité des 36 Etats. Son rival, Muhammadu Buhari, musulman originaire du Nord qui dirigea la junte militaire dans les années 1980, espérait au moins contraindre à un second tour le président sortant, chrétien issu du Delta du Niger. Mais selon des résultats concernant 35 des 36 Etats du pays, dont ceux d'Abuja, la capitale administrative, et de Lagos, la mégalopole nigun problériane, Jonathan aurait obtenu 22 millions de voix contre 12 millions pour Buhari. Un écart décisif qui ne peut plus être surmonté. Le scrutin présidentiel a été considéré comme l'une des plus honnêtes depuis des décennies au Nigeria. Mais l'équipe de campagne de Buhari a fait état de résultats douteux. Ils en veulent notamment pour preuve la mobilisation exceptionnellement élevée dans les Etats du Delta du Niger et du Sud-Est, où la participation a atteint jusqu'à 86% des inscrits