Le gouvernement syrien a annoncé, mardi 19 avril, une série de mesures destinées à desserrer l'emprise sécuritaire du régime sur la population. Dans une apparente tentative d'apaiser le mouvement de contestation qui s'amplifie à travers le pays, le cabinet a approuvé des projets de loi pour la levée de l'état d'urgence, l'abolition de la Haute Cour de sûreté de l'Etat, une juridiction d'exception, et la réglementation du droit de manifester. Quelques heures avant l'annonce de ces mesures, les autorités avaient toutefois prévenu qu'elles n'accepteraient aucune nouvelle manifestation, «sous n'importe quel slogan» rapporte le quotidien Le Monde. «Les lois (...) seront appliquées dans l'intérêt de la sécurité des citoyens et de la stabilité du pays», a averti le ministère de l'Intérieur, en allusion à la loi sur l'état d'urgence. Cela n'a pas empêché les habitants de Banias, dans l'ouest de la Syrie, de descendre dans la rue pour réclamer la démocratie. «Ni salafiste, ni Frère musulman. Nous voulons la liberté», ont scandé des centaines de personnes, en allusion aux accusations des autorités selon lesquelles des groupes islamistes originaires de Banias sèmeraient «la terreur» en Syrie. La suppression de la loi d'urgence, en vigueur depuis 1963, et qui permettait, entre autres, l'arrestation de «suspects ou de personnes menaçant la sécurité» était l'une des principales revendications du mouvement de contestation sans précédent déclenché le 15 mars dans la foulée des révoltes arabes. A la fin de mars, Bachar Al-Assad avait donné jusqu'au 25 avril à une commission juridique pour rédiger une nouvelle législation. Mardi, les manifestations violentes se poursuivaient en Syrie. Au moins quatre personnes ont été tuées par balle, avant l'aube, lors de la dispersion par les forces de sécurité d'un sit-in contre le régime, à Homs, a affirmé un militant des droits de l'Homme. Plus tôt dans la journée, d'autres activistes avaient évoqué des «tirs nourris» contre les vingt mille manifestants rassemblés sur la place de l'Horloge, rebaptisée «place Tahrir», comme celle du Caire, a précisé un militant politique. Le gouvernement syrien a annoncé, mardi 19 avril, une série de mesures destinées à desserrer l'emprise sécuritaire du régime sur la population. Dans une apparente tentative d'apaiser le mouvement de contestation qui s'amplifie à travers le pays, le cabinet a approuvé des projets de loi pour la levée de l'état d'urgence, l'abolition de la Haute Cour de sûreté de l'Etat, une juridiction d'exception, et la réglementation du droit de manifester. Quelques heures avant l'annonce de ces mesures, les autorités avaient toutefois prévenu qu'elles n'accepteraient aucune nouvelle manifestation, «sous n'importe quel slogan» rapporte le quotidien Le Monde. «Les lois (...) seront appliquées dans l'intérêt de la sécurité des citoyens et de la stabilité du pays», a averti le ministère de l'Intérieur, en allusion à la loi sur l'état d'urgence. Cela n'a pas empêché les habitants de Banias, dans l'ouest de la Syrie, de descendre dans la rue pour réclamer la démocratie. «Ni salafiste, ni Frère musulman. Nous voulons la liberté», ont scandé des centaines de personnes, en allusion aux accusations des autorités selon lesquelles des groupes islamistes originaires de Banias sèmeraient «la terreur» en Syrie. La suppression de la loi d'urgence, en vigueur depuis 1963, et qui permettait, entre autres, l'arrestation de «suspects ou de personnes menaçant la sécurité» était l'une des principales revendications du mouvement de contestation sans précédent déclenché le 15 mars dans la foulée des révoltes arabes. A la fin de mars, Bachar Al-Assad avait donné jusqu'au 25 avril à une commission juridique pour rédiger une nouvelle législation. Mardi, les manifestations violentes se poursuivaient en Syrie. Au moins quatre personnes ont été tuées par balle, avant l'aube, lors de la dispersion par les forces de sécurité d'un sit-in contre le régime, à Homs, a affirmé un militant des droits de l'Homme. Plus tôt dans la journée, d'autres activistes avaient évoqué des «tirs nourris» contre les vingt mille manifestants rassemblés sur la place de l'Horloge, rebaptisée «place Tahrir», comme celle du Caire, a précisé un militant politique.