Au moment où le spectre d'un long conflit se profile en Libye, la communauté internationale, en premier lieu les forces alliées et l'Otan, semblent dépassés par les évènements. Les récents développements dans le conflit actuel renseignent sur l'incapacité de la coalition à trouver une solution en faveur de cette crise qui, jour après jour, tend à l'enlisement. Le Conseil national de transition libyen (CNT) ne sait plus où donner de la tête. Au moment où le spectre d'un long conflit se profile en Libye, la communauté internationale, en premier lieu les forces alliées et l'Otan, semblent dépassés par les évènements. Les récents développements dans le conflit actuel renseignent sur l'incapacité de la coalition à trouver une solution en faveur de cette crise qui, jour après jour, tend à l'enlisement. Le Conseil national de transition libyen (CNT) ne sait plus où donner de la tête. A l'heure où le siége de la ville de Misrata, à l'est de Tripoli, continue, les insurgés se sont dits « ravis » de la décision des Etats-Unis d'envoyer des drones de combats en Libye. Ce dispositif, ont affirmé les officiels militaires américains, « va permettre à la coalition internationale d'être plus précise dans ses frappes ». Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates a indiqué qu'il s'agit là d'une « contribution modeste » aux efforts de la coalition internationale. Au lendemain de l'annonce, faite jeudi, le sénateur américain John McCain est arrivé, hier à Benghazi pour une visite dans le bastion des insurgés. S'exprimant à ce propos, Moustapha al-Guerriani, un porte-parole du CNT a déclaré : « nous espérons que cela puisse mettre fin au siège de Misrata ». Côté Libyen, le gouvernement de Kedhafi a mis en garde, vendredi, contre les conséquences de la décision des Etats-Unis prévoyant l'usage de drones dans les opérations militaires sur le territoire libyen. Le gouvernement libyen a, dans ce sens, avertit que le recours des Etats-Unis à l'usage de drones (avions sans pilotes) causera plus de pertes civiles dans le pays. Le président français, Nicolas Sarkozy, pour sa part, a émis, selon le journal le Parisien, hier, son souhait de se rendre à Benghazi, fief de la rébellion. Il a, à ce sujet, demandé à ses conseillers de vérifier la faisabilité d'un déplacement express à Benghazi. Toutefois, ajoute le quotidien, aucune date n'est encore annoncée pour cette visite qui se veut très courte, de quelques heures à peine, pour des raisons de sécurité, a expliqué la même source citant un des conseillers de Sarkozy. La décision de l'Elysée d'envoyer des officiers de liaison auprès du Conseil national de transition, n'a pas été du goût de la Russie. En effet, cette dernière a exprimé, jeudi, son désaccord quant à l'envoi de conseillers militaires sur le sol libyen pour, évoque-t-on, aider les rebelles à s'organiser militairement. « Nous sommes très mécontents des derniers événements en Libye, qui entraînent la communauté internationale dans un conflit au sol », a déclaré Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, avant de poursuivre, « Rappelons-nous comment des instructeurs ont d'abord été envoyés dans certains autres pays, et ensuite des soldats ». Face à une situation humanitaire qui s'aggrave, le Haut Commissariat de l'Onu aux réfugiés (HCR) a dit craindre, hier, un exode massif des populations des montagnes de l'ouest de la Libye, après la fuite de 15.000 Libyens vers la Tunisie ces deux dernières semaines. Le responsable des opérations du HCR en Libye, Andrew Harpers a affirmé que le HCR accueillait quotidiennement près de 3.000 réfugiés libyens dans cette région. Pendant que la communauté internationale se cherche une issue, des dizaines, voire plus, de morts et blessés sont recensés quotidiennement, dans plusieurs fronts où sont engagés les combats en Libye, notamment à Misrata. Les forces loyalistes au leader libyen continuent de lancer des tirs de mortier et d'autres armes lourdes sur la population révoltée. Depuis le début de la révolte en février, dernier, le CNT a fait état de plus de 10.000 morts et 50.000 personnes blessées. A l'heure où le siége de la ville de Misrata, à l'est de Tripoli, continue, les insurgés se sont dits « ravis » de la décision des Etats-Unis d'envoyer des drones de combats en Libye. Ce dispositif, ont affirmé les officiels militaires américains, « va permettre à la coalition internationale d'être plus précise dans ses frappes ». Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates a indiqué qu'il s'agit là d'une « contribution modeste » aux efforts de la coalition internationale. Au lendemain de l'annonce, faite jeudi, le sénateur américain John McCain est arrivé, hier à Benghazi pour une visite dans le bastion des insurgés. S'exprimant à ce propos, Moustapha al-Guerriani, un porte-parole du CNT a déclaré : « nous espérons que cela puisse mettre fin au siège de Misrata ». Côté Libyen, le gouvernement de Kedhafi a mis en garde, vendredi, contre les conséquences de la décision des Etats-Unis prévoyant l'usage de drones dans les opérations militaires sur le territoire libyen. Le gouvernement libyen a, dans ce sens, avertit que le recours des Etats-Unis à l'usage de drones (avions sans pilotes) causera plus de pertes civiles dans le pays. Le président français, Nicolas Sarkozy, pour sa part, a émis, selon le journal le Parisien, hier, son souhait de se rendre à Benghazi, fief de la rébellion. Il a, à ce sujet, demandé à ses conseillers de vérifier la faisabilité d'un déplacement express à Benghazi. Toutefois, ajoute le quotidien, aucune date n'est encore annoncée pour cette visite qui se veut très courte, de quelques heures à peine, pour des raisons de sécurité, a expliqué la même source citant un des conseillers de Sarkozy. La décision de l'Elysée d'envoyer des officiers de liaison auprès du Conseil national de transition, n'a pas été du goût de la Russie. En effet, cette dernière a exprimé, jeudi, son désaccord quant à l'envoi de conseillers militaires sur le sol libyen pour, évoque-t-on, aider les rebelles à s'organiser militairement. « Nous sommes très mécontents des derniers événements en Libye, qui entraînent la communauté internationale dans un conflit au sol », a déclaré Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, avant de poursuivre, « Rappelons-nous comment des instructeurs ont d'abord été envoyés dans certains autres pays, et ensuite des soldats ». Face à une situation humanitaire qui s'aggrave, le Haut Commissariat de l'Onu aux réfugiés (HCR) a dit craindre, hier, un exode massif des populations des montagnes de l'ouest de la Libye, après la fuite de 15.000 Libyens vers la Tunisie ces deux dernières semaines. Le responsable des opérations du HCR en Libye, Andrew Harpers a affirmé que le HCR accueillait quotidiennement près de 3.000 réfugiés libyens dans cette région. Pendant que la communauté internationale se cherche une issue, des dizaines, voire plus, de morts et blessés sont recensés quotidiennement, dans plusieurs fronts où sont engagés les combats en Libye, notamment à Misrata. Les forces loyalistes au leader libyen continuent de lancer des tirs de mortier et d'autres armes lourdes sur la population révoltée. Depuis le début de la révolte en février, dernier, le CNT a fait état de plus de 10.000 morts et 50.000 personnes blessées.