Les développements de la situation en Libye et les moyens déployés pour résoudre la crise dans ce pays seront examinés, demain à Addis abeba, au cours la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA). Les développements de la situation en Libye et les moyens déployés pour résoudre la crise dans ce pays seront examinés, demain à Addis abeba, au cours la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA). Invitée en sa qualité de pays voisin de ce pays en conflit interne, l'Algérie y participera et sera représentée par son ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Il convient, dans ce contexte, de rappeler que le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci a réitéré récemment la position de son pays en faveur d'une solution politique à la crise libyenne. « La solution politique (pour la crise en Libye), c'est celle qui est portée par l'Union africaine et c'est celle-là que l'Algérie est en train de défendre », a-t-il affirmé. Soulignant que l'Algérie soutient « la solution politique sur laquelle il y a un consensus général », M. Medelci a précisé que cette solution doit intervenir « après un cessez-le-feu et après la mise en place d'un mécanisme de respect de ce cessez-le-feu ». Il a également rappelé que « cette solution africaine a connu une avancée avec le déplacement d'un panel de cinq chefs d'Etat (à Tripoli et Benghazi) qui a eu des contacts avec les deux parties libyennes ». Tout en admettant que ce premier contact « n'a pas permis de régler les problèmes », « nous ne perdons pas espoir, surtout si la communauté internationale joint ses efforts à ceux de l'UA, pour que la solution politique puisse s'imposer à tous comme étant la seule, parce que, au nom de la non ingérence, il n'y pas une solution durable autre que celle portée par les Libyens eux-mêmes », a-t-il ajouté. Samedi dernier, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaaim a annoncé que les forces gouvernementales restaient sur leurs positions à Misrata mais avaient suspendu leurs opérations contre les rebelles, afin de permettre à des tribus de trouver une solution pacifique. Estimant que les tribus « sont déterminées à résoudre le problème dans un délai de 48 heures », il a indiqué que « nous estimons que cette question sera réglée pacifiquement et non militairement ». Toutefois, selon une source hospitalière citée par l'APS, 26 personnes ont été tuées et 100 blessées dans des combats survenus entre des rebelles et les forces gouvernementales dans la ville de Misrata. De son côté, l'agence libyenne Jana a rapporté que l'Otan, qui a intensifié ses raids sur la Libye depuis vendredi dernier, a mené, samedi dernier, des raids sur des « sites militaires et civils » à Tripoli et dans plusieurs autres villes libyennes faisant un « certain nombre de victimes, morts et blessés ». Pour ce qui est de la réunion du CPS, notons enfin qu'elle sera précédée, aujourd'hui, par celle du comité ad hoc de haut niveau sur la Libye. Invitée en sa qualité de pays voisin de ce pays en conflit interne, l'Algérie y participera et sera représentée par son ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Il convient, dans ce contexte, de rappeler que le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci a réitéré récemment la position de son pays en faveur d'une solution politique à la crise libyenne. « La solution politique (pour la crise en Libye), c'est celle qui est portée par l'Union africaine et c'est celle-là que l'Algérie est en train de défendre », a-t-il affirmé. Soulignant que l'Algérie soutient « la solution politique sur laquelle il y a un consensus général », M. Medelci a précisé que cette solution doit intervenir « après un cessez-le-feu et après la mise en place d'un mécanisme de respect de ce cessez-le-feu ». Il a également rappelé que « cette solution africaine a connu une avancée avec le déplacement d'un panel de cinq chefs d'Etat (à Tripoli et Benghazi) qui a eu des contacts avec les deux parties libyennes ». Tout en admettant que ce premier contact « n'a pas permis de régler les problèmes », « nous ne perdons pas espoir, surtout si la communauté internationale joint ses efforts à ceux de l'UA, pour que la solution politique puisse s'imposer à tous comme étant la seule, parce que, au nom de la non ingérence, il n'y pas une solution durable autre que celle portée par les Libyens eux-mêmes », a-t-il ajouté. Samedi dernier, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaaim a annoncé que les forces gouvernementales restaient sur leurs positions à Misrata mais avaient suspendu leurs opérations contre les rebelles, afin de permettre à des tribus de trouver une solution pacifique. Estimant que les tribus « sont déterminées à résoudre le problème dans un délai de 48 heures », il a indiqué que « nous estimons que cette question sera réglée pacifiquement et non militairement ». Toutefois, selon une source hospitalière citée par l'APS, 26 personnes ont été tuées et 100 blessées dans des combats survenus entre des rebelles et les forces gouvernementales dans la ville de Misrata. De son côté, l'agence libyenne Jana a rapporté que l'Otan, qui a intensifié ses raids sur la Libye depuis vendredi dernier, a mené, samedi dernier, des raids sur des « sites militaires et civils » à Tripoli et dans plusieurs autres villes libyennes faisant un « certain nombre de victimes, morts et blessés ». Pour ce qui est de la réunion du CPS, notons enfin qu'elle sera précédée, aujourd'hui, par celle du comité ad hoc de haut niveau sur la Libye.