Le parti au pouvoir accepte un plan de sortie de crise. Présenté par six pays du Golfe, il prévoit, notamment, un départ du chef de l'Etat, Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans. Le parti au pouvoir accepte un plan de sortie de crise. Présenté par six pays du Golfe, il prévoit, notamment, un départ du chef de l'Etat, Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans. Nouvelle ficelle du président Saleh ou début de la transition ? Le Congrès populaire général (CPG), parti au pouvoir au Yémen, a accepté le plan de sortie de crise présenté par les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). C'est ce qu'a annoncé samedi Soltane al-Barakani, secrétaire général adjoint du CPG et chef du bloc parlementaire de ce parti. Le plan prévoit un départ du président Ali Abdallah Saleh, réclamé par l'opposition. Pour sortir de la crise dans laquelle le Yémen est plongé depuis fin janvier, le CCG a proposé la formation d'un gouvernement d'union nationale, puis un transfert des prérogatives par le chef de l'Etat au vice-président et un arrêt des manifestations. Le président, au pouvoir depuis 32 ans, devrait ensuite présenter sa démission dans les 30 jours, et une élection présidentielle aurait lieu 60 jours plus tard. Selon un haut responsable de l'opposition, Hassan Zayd, la proposition prévoit, outre la démission de Saleh, «la promulgation d'une loi d'amnistie» lui offrant des garanties qu'il ne sera pas inquiété après son départ du pouvoir. L'opposition juge, en revanche, «inacceptable» la formation d'un gouvernement d'union. Quant aux contestataires qui défilent quasi-quotidiennement, ils rejettent le plan des monarchies du Golfe. Ils militent pour un procès du président Saleh : «L'assaillant doit être présenté à la justice», proclamaient des banderoles vendredi. Ali Abdallah Saleh, dont le mandat court jusqu'en 2013, a affirmé qu'il accueillait favorablement ce plan, mais répété qu'il ne cèderait le pouvoir que dans le cadre d'un processus ordonné et constitutionnel. Après l'annonce de l'acceptation du plan du CCG par le parti au pouvoir au Yémen, les Etats-Unis ont pressé le président Saleh d'entamer «immédiatement» la transition politique. «Toutes les parties doivent vraiment participer, y compris les jeunes, dans un processus transparent qui réponde aux préoccupations légitimes du peuple yéménite, leurs aspirations politiques et économiques et leurs appels à traîner en justice rapidement ceux qui répriment les manifestations par la violence», a assuré Mark Toner, un porte-parole du département d'Etat américain. Vendredi, Sanaa, la capitale du pays, a connu le plus gros rassemblement depuis le début des manifestations anti-régime. Saleh s'est, par ailleurs, adressé à ses partisans répétant qu'il ne lâcherait pas le pouvoir avant l'expiration de son mandat en 2013 et réaffirmant son attachement à sa «légitimité constitutionnelle». Samedi, l'appel à la grève générale a été bien suivi dans tout le pays. La répression de la contestation au Yémen a fait plus de 130 morts, selon un bilan établi à partir de sources médicales et de témoins. Nouvelle ficelle du président Saleh ou début de la transition ? Le Congrès populaire général (CPG), parti au pouvoir au Yémen, a accepté le plan de sortie de crise présenté par les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). C'est ce qu'a annoncé samedi Soltane al-Barakani, secrétaire général adjoint du CPG et chef du bloc parlementaire de ce parti. Le plan prévoit un départ du président Ali Abdallah Saleh, réclamé par l'opposition. Pour sortir de la crise dans laquelle le Yémen est plongé depuis fin janvier, le CCG a proposé la formation d'un gouvernement d'union nationale, puis un transfert des prérogatives par le chef de l'Etat au vice-président et un arrêt des manifestations. Le président, au pouvoir depuis 32 ans, devrait ensuite présenter sa démission dans les 30 jours, et une élection présidentielle aurait lieu 60 jours plus tard. Selon un haut responsable de l'opposition, Hassan Zayd, la proposition prévoit, outre la démission de Saleh, «la promulgation d'une loi d'amnistie» lui offrant des garanties qu'il ne sera pas inquiété après son départ du pouvoir. L'opposition juge, en revanche, «inacceptable» la formation d'un gouvernement d'union. Quant aux contestataires qui défilent quasi-quotidiennement, ils rejettent le plan des monarchies du Golfe. Ils militent pour un procès du président Saleh : «L'assaillant doit être présenté à la justice», proclamaient des banderoles vendredi. Ali Abdallah Saleh, dont le mandat court jusqu'en 2013, a affirmé qu'il accueillait favorablement ce plan, mais répété qu'il ne cèderait le pouvoir que dans le cadre d'un processus ordonné et constitutionnel. Après l'annonce de l'acceptation du plan du CCG par le parti au pouvoir au Yémen, les Etats-Unis ont pressé le président Saleh d'entamer «immédiatement» la transition politique. «Toutes les parties doivent vraiment participer, y compris les jeunes, dans un processus transparent qui réponde aux préoccupations légitimes du peuple yéménite, leurs aspirations politiques et économiques et leurs appels à traîner en justice rapidement ceux qui répriment les manifestations par la violence», a assuré Mark Toner, un porte-parole du département d'Etat américain. Vendredi, Sanaa, la capitale du pays, a connu le plus gros rassemblement depuis le début des manifestations anti-régime. Saleh s'est, par ailleurs, adressé à ses partisans répétant qu'il ne lâcherait pas le pouvoir avant l'expiration de son mandat en 2013 et réaffirmant son attachement à sa «légitimité constitutionnelle». Samedi, l'appel à la grève générale a été bien suivi dans tout le pays. La répression de la contestation au Yémen a fait plus de 130 morts, selon un bilan établi à partir de sources médicales et de témoins.