Alors que les combats s'intensifient et la situation devient de plus en plus critique en Libye, le poste frontière de Dehiba en Tunisie a été la cible de bombardements par les forces loyalistes de Kadhafi, jeudi dernier. La Tunisie a, face à cela, déploré, jeudi soir, une « violation de l'intégrité territoriale tunisienne » par la Libye. Le gouvernement tunisien a qualifié de « dangereuse escalade militaire » cette violation, suite aux affrontements interLibyens au poste frontière de Dehiba, à environ 200 km au sud de Ras Jdir, a rapporté l'agence de presse tunisienne. Le ministère tunisien des Affaires étrangères a exprimé sa « grande préoccupation » face à cette tournure et « considère les tirs en direction d'une zone peuplée sur le territoire tunisien comme une violation de l'intégrité du territoire tunisien et une atteinte à la sécurité des habitants de cette région », a ajouté le communiqué. Le poste frontière de Dehiba est l'objet de combats entre insurgés libyens et forces loyales au colonel Kadhafi, rappelle-t-on. Par ailleurs, les combats entre insurgés et les forces libyennes continuent de s'intensifier. A ce titre, de violents affrontements armés ont opposé, jeudi, les forces libyennes et les rebelles dans la ville de Kufra, qui se trouve au sud-est de la Libye. A Zenten, dans le sud-ouest de la capitale, les forces loyalistes n'ont pas pu résister face à des milliers de rebelles armés qui les ont contraints de reculer après une journée de combats et bombardements, mercredi, a-t-on appris. Tôt jeudi, une dizaine de roquettes Grad ont été tirées sur la ville, selon les médias. A Kurfa également, d'âpres combats ont opposé dans la journée les forces libyennes et les rebelles, ont ajouté les mêmes sources. De fortes explosions se sont produites, hier, autour de l'aéroport de Misrata, 200 km à l'est de la capitale libyenne, Tripoli, confronté à des combats durs, ont rapporté des médias. A ce jour, un millier de personnes ont été évacuées de la ville de Misrata vers Benghazi, bastion de la rébellion. D'autre part, les forces de l'Otan ne cessent d'intensifier, depuis lundi, leurs frappes en Libye, bombardant le bureau du colonel Kadhafi à Tripoli, alors que plusieurs pays ont appelé l'Otan à ne pas prendre pour cible les membres du régime libyen. Suite à ce bombardement, le président du Venezuela, Hugo Chavez, a accusé l'Otan de vouloir tuer le colonel Kadhafi. Le spectre d'une catastrophe humanitaire se profile. Le Haut commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR) a estimé hier que l'escalade des violences dans l'ouest de la Libye a interrompu les flux de réfugiés qui jusqu'à présent fuyaient par milliers vers le sud de la Tunisie. Selon le HCR, le flux de réfugiés était permanent, avant que les Libyens ne cessent de tenter de fuir. Plus de 3.100 personnes qui avaient traversé la frontière rien que dans la journée de mercredi. De son côté, le Programme alimentaire mondial (PAM) de l'Onu a tiré jeudi la sonnette d'alarme sur la crise alimentaire qui se profile en Libye, estimant qu'une ,« crise alimentaire de grande échelle » se fait de plus en plus menaçante. Les agences de l'Onu, précise-t-on, redoublent d'efforts pour atteindre les populations les plus touchées par les affrontements. De ce fait, des bases opérationnelles ont été établies à Tripoli, à Benghazi (Est), ainsi qu'en Egypte, en Tunisie, au Tchad et au Niger, selon le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA). Alors que les combats s'intensifient et la situation devient de plus en plus critique en Libye, le poste frontière de Dehiba en Tunisie a été la cible de bombardements par les forces loyalistes de Kadhafi, jeudi dernier. La Tunisie a, face à cela, déploré, jeudi soir, une « violation de l'intégrité territoriale tunisienne » par la Libye. Le gouvernement tunisien a qualifié de « dangereuse escalade militaire » cette violation, suite aux affrontements interLibyens au poste frontière de Dehiba, à environ 200 km au sud de Ras Jdir, a rapporté l'agence de presse tunisienne. Le ministère tunisien des Affaires étrangères a exprimé sa « grande préoccupation » face à cette tournure et « considère les tirs en direction d'une zone peuplée sur le territoire tunisien comme une violation de l'intégrité du territoire tunisien et une atteinte à la sécurité des habitants de cette région », a ajouté le communiqué. Le poste frontière de Dehiba est l'objet de combats entre insurgés libyens et forces loyales au colonel Kadhafi, rappelle-t-on. Par ailleurs, les combats entre insurgés et les forces libyennes continuent de s'intensifier. A ce titre, de violents affrontements armés ont opposé, jeudi, les forces libyennes et les rebelles dans la ville de Kufra, qui se trouve au sud-est de la Libye. A Zenten, dans le sud-ouest de la capitale, les forces loyalistes n'ont pas pu résister face à des milliers de rebelles armés qui les ont contraints de reculer après une journée de combats et bombardements, mercredi, a-t-on appris. Tôt jeudi, une dizaine de roquettes Grad ont été tirées sur la ville, selon les médias. A Kurfa également, d'âpres combats ont opposé dans la journée les forces libyennes et les rebelles, ont ajouté les mêmes sources. De fortes explosions se sont produites, hier, autour de l'aéroport de Misrata, 200 km à l'est de la capitale libyenne, Tripoli, confronté à des combats durs, ont rapporté des médias. A ce jour, un millier de personnes ont été évacuées de la ville de Misrata vers Benghazi, bastion de la rébellion. D'autre part, les forces de l'Otan ne cessent d'intensifier, depuis lundi, leurs frappes en Libye, bombardant le bureau du colonel Kadhafi à Tripoli, alors que plusieurs pays ont appelé l'Otan à ne pas prendre pour cible les membres du régime libyen. Suite à ce bombardement, le président du Venezuela, Hugo Chavez, a accusé l'Otan de vouloir tuer le colonel Kadhafi. Le spectre d'une catastrophe humanitaire se profile. Le Haut commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR) a estimé hier que l'escalade des violences dans l'ouest de la Libye a interrompu les flux de réfugiés qui jusqu'à présent fuyaient par milliers vers le sud de la Tunisie. Selon le HCR, le flux de réfugiés était permanent, avant que les Libyens ne cessent de tenter de fuir. Plus de 3.100 personnes qui avaient traversé la frontière rien que dans la journée de mercredi. De son côté, le Programme alimentaire mondial (PAM) de l'Onu a tiré jeudi la sonnette d'alarme sur la crise alimentaire qui se profile en Libye, estimant qu'une ,« crise alimentaire de grande échelle » se fait de plus en plus menaçante. Les agences de l'Onu, précise-t-on, redoublent d'efforts pour atteindre les populations les plus touchées par les affrontements. De ce fait, des bases opérationnelles ont été établies à Tripoli, à Benghazi (Est), ainsi qu'en Egypte, en Tunisie, au Tchad et au Niger, selon le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).