Le rétablissement temporaire des contrôles aux frontières nationales en cas de situation exceptionnelle, réclamé par la France et l'Italie, «est une possibilité parmi d'autres» pour renforcer les règles de Schengen, a indiqué dans une lettre le président de la Commission européenne. Le rétablissement temporaire des contrôles aux frontières nationales en cas de situation exceptionnelle, réclamé par la France et l'Italie, «est une possibilité parmi d'autres» pour renforcer les règles de Schengen, a indiqué dans une lettre le président de la Commission européenne. Dans un courrier adressé le 29 avril au président français Nicolas Sarkozy et au Chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, José Manuel Barroso indique que «le rétablissement temporaire des frontières est une possibilité parmi d'autres qui, à condition d'être soumise à des critères spécifiques et bien déterminés, pourrait constituer un élément pour renforcer la gouvernance de l'accord de Schengen» sur la libre circulation des personnes en Europe. Face à l'afflux actuel de migrants venus d'Afrique du Nord, MM. Sarkozy et Berlusconi ont plaidé, dans une lettre adressée le 26 avril à M. Barroso, pour une réforme de Schengen. Ils ont demandé notamment à Bruxelles d'«examiner la possibilité de rétablir temporairement le contrôle aux frontières intérieures» des Etats de l'espace Schengen, «en cas de difficultés exceptionnelles dans la gestion des frontières extérieures communes». Dans sa réponse, dont le texte a été communiqué par ses services, M. Barroso souligne également que «le renforcement de l'application des règles de gouvernance qui gouvernent l'accord Schengen est un domaine que la Commission est en train d'examiner». La Commission européenne présentera mercredi un «paquet global» d'actions pour lutter contre l'immigration, comportant des propositions pour adapter les règles de Schengen. «J'ai la conviction que nous partageons les mêmes objectifs, à savoir une meilleure gestion de la politique migratoire au niveau de l'Union européenne», écrit M. Barroso, tout en mettant en garde contre «une vision trop sécuritaire». La France a plaidé récemment pour revoir les «clauses de sauvegarde» permettant de suspendre provisoirement l'accord de Schengen, estimant que sa gouvernance était «défaillante» face à l'afflux en Europe de migrants venus depuis janvier de Tunisie notamment, via l'Italie. Actuellement, un pays peut temporairement rétablir les contrôles à ses frontières nationales seulement en cas de «menace grave pour l'ordre public ou la sécurité intérieure». Dans un courrier adressé le 29 avril au président français Nicolas Sarkozy et au Chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, José Manuel Barroso indique que «le rétablissement temporaire des frontières est une possibilité parmi d'autres qui, à condition d'être soumise à des critères spécifiques et bien déterminés, pourrait constituer un élément pour renforcer la gouvernance de l'accord de Schengen» sur la libre circulation des personnes en Europe. Face à l'afflux actuel de migrants venus d'Afrique du Nord, MM. Sarkozy et Berlusconi ont plaidé, dans une lettre adressée le 26 avril à M. Barroso, pour une réforme de Schengen. Ils ont demandé notamment à Bruxelles d'«examiner la possibilité de rétablir temporairement le contrôle aux frontières intérieures» des Etats de l'espace Schengen, «en cas de difficultés exceptionnelles dans la gestion des frontières extérieures communes». Dans sa réponse, dont le texte a été communiqué par ses services, M. Barroso souligne également que «le renforcement de l'application des règles de gouvernance qui gouvernent l'accord Schengen est un domaine que la Commission est en train d'examiner». La Commission européenne présentera mercredi un «paquet global» d'actions pour lutter contre l'immigration, comportant des propositions pour adapter les règles de Schengen. «J'ai la conviction que nous partageons les mêmes objectifs, à savoir une meilleure gestion de la politique migratoire au niveau de l'Union européenne», écrit M. Barroso, tout en mettant en garde contre «une vision trop sécuritaire». La France a plaidé récemment pour revoir les «clauses de sauvegarde» permettant de suspendre provisoirement l'accord de Schengen, estimant que sa gouvernance était «défaillante» face à l'afflux en Europe de migrants venus depuis janvier de Tunisie notamment, via l'Italie. Actuellement, un pays peut temporairement rétablir les contrôles à ses frontières nationales seulement en cas de «menace grave pour l'ordre public ou la sécurité intérieure».