Au 128e jour du détournement du navire MV Blida, par un commando d'une centaine de pirates somaliens à 150 miles nautiques au sud-est du port de Salalah (sultanat d'Oman), les familles des dix-sept marins algériens ont décidé de passer à l'action et entamer la phase des protestations et ce, après une longue attente et patience. «Les familles des marins algériens pris en otage organiseront aujourd'hui leur premier sit-in devant le ministère des Affaires étrangères après nombreux rassemblements devant la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN) propriétaire du navire, qui jusqu'aujourd'hui affirme que cette affaire ne la concerne pas et elle revient au groupe jordanien CTI à qui il a été affrété», nous a affirmé M Achour, représentant des familles des otages et frère d'une des victimes, contacté hier par le Midi Libre. Notre interlocuteur a encore rappelé «la détresse des familles qui savent que leurs fils, père et frères ne sont pas dans les meilleures conditions, au moment où les pouvoirs publics n'ont pris encore aujourd'hui aucune position officielle ni claire pour sauver leurs enfants». Il est important de signaler que les familles ont de moins en moins de nouvelles de leurs proches et les rares appels téléphoniques qu'ils reçoivent des otages ne font que semer la terreur dans les cœurs en ressentant le taux du désastre dont lequel elles vivent depuis plus de deux mois maintenant. «Les otages ont de moins en moins le droit d'appeler leurs proches pour leur assurer qu'ils sont en vie. Ils survivent dans des conditions déplorables. Leurs pleurs et leurs cris de détresse ne font qu'augmenter le malheur et le chagrin de leurs familles qui n'arrivent malheureusement pas à faire grand-chose.» Une cellule de crise a été, rappelons-le, pourtant installée au ministère des Affaires étrangères, le lendemain du détournement du navire, «mais nous n'avons reçu aucun appel de sa part ni même la moindre information», nous dira M. Achour très inquiet pour le sort de ces otages dont son frère fait partie. «Nous avons frappé à toutes les portes mais à chaque fois, on nous dit qu'on va vous appeler et que les autorités vont faire de leur mieux pour trouver une solution à cette affaire». Une solution encore ignorée de la part des familles et de l'opinion publique parce que l'affaire semble être oubliée par tout le monde. «Comme ci ces marins ne sont pas algériens et n'ont pas d'Etat qui peut les défendre et les sauver», ajoute M Achour. Il faut rappeler que ces familles ont «adressé une lettre au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika en personne, l'appelant ainsi à intervenir dans cette affaire étant le père de tous les Algériens», mais jusqu'à ce jour aucune réponse ne leur a été rendue. Aujourd'hui de nombreux citoyens sympathisants avec les familles des otages , issus de différentes régions du pays à savoir Alger, Tipasa, Tlemcen, Annaba, Chlef, Oran et bien d'autres, se mobilisent pour organiser leur sit-in devant le ministère des Affaires étrangères pour revendiquer une intervention immédiate et officielle de l'Etat algérien pour ramener ces marins sains et saufs à leurs familles. Il faut rappeler que le navire comptait 27 membres d'équipage dont 17 Algériens, 2 officiers ukrainiens, un Jordanien, un Indonésien et une équipe de maintenance constituée de Philippins. Il faut signaler que ces actes de piratage se sont multipliés ces dernières années et la situation est devenue vraiment critique, ce qui a suscité la réaction des grandes puissances du monde. L'Union européenne avait fermement condamné ces actes. Il faut rappeler que selon l'Union européenne des forces navales en Somalie, quelque 28 navires avec à leur bord 654 marins sont détenus à ce jour. Au 128e jour du détournement du navire MV Blida, par un commando d'une centaine de pirates somaliens à 150 miles nautiques au sud-est du port de Salalah (sultanat d'Oman), les familles des dix-sept marins algériens ont décidé de passer à l'action et entamer la phase des protestations et ce, après une longue attente et patience. «Les familles des marins algériens pris en otage organiseront aujourd'hui leur premier sit-in devant le ministère des Affaires étrangères après nombreux rassemblements devant la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN) propriétaire du navire, qui jusqu'aujourd'hui affirme que cette affaire ne la concerne pas et elle revient au groupe jordanien CTI à qui il a été affrété», nous a affirmé M Achour, représentant des familles des otages et frère d'une des victimes, contacté hier par le Midi Libre. Notre interlocuteur a encore rappelé «la détresse des familles qui savent que leurs fils, père et frères ne sont pas dans les meilleures conditions, au moment où les pouvoirs publics n'ont pris encore aujourd'hui aucune position officielle ni claire pour sauver leurs enfants». Il est important de signaler que les familles ont de moins en moins de nouvelles de leurs proches et les rares appels téléphoniques qu'ils reçoivent des otages ne font que semer la terreur dans les cœurs en ressentant le taux du désastre dont lequel elles vivent depuis plus de deux mois maintenant. «Les otages ont de moins en moins le droit d'appeler leurs proches pour leur assurer qu'ils sont en vie. Ils survivent dans des conditions déplorables. Leurs pleurs et leurs cris de détresse ne font qu'augmenter le malheur et le chagrin de leurs familles qui n'arrivent malheureusement pas à faire grand-chose.» Une cellule de crise a été, rappelons-le, pourtant installée au ministère des Affaires étrangères, le lendemain du détournement du navire, «mais nous n'avons reçu aucun appel de sa part ni même la moindre information», nous dira M. Achour très inquiet pour le sort de ces otages dont son frère fait partie. «Nous avons frappé à toutes les portes mais à chaque fois, on nous dit qu'on va vous appeler et que les autorités vont faire de leur mieux pour trouver une solution à cette affaire». Une solution encore ignorée de la part des familles et de l'opinion publique parce que l'affaire semble être oubliée par tout le monde. «Comme ci ces marins ne sont pas algériens et n'ont pas d'Etat qui peut les défendre et les sauver», ajoute M Achour. Il faut rappeler que ces familles ont «adressé une lettre au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika en personne, l'appelant ainsi à intervenir dans cette affaire étant le père de tous les Algériens», mais jusqu'à ce jour aucune réponse ne leur a été rendue. Aujourd'hui de nombreux citoyens sympathisants avec les familles des otages , issus de différentes régions du pays à savoir Alger, Tipasa, Tlemcen, Annaba, Chlef, Oran et bien d'autres, se mobilisent pour organiser leur sit-in devant le ministère des Affaires étrangères pour revendiquer une intervention immédiate et officielle de l'Etat algérien pour ramener ces marins sains et saufs à leurs familles. Il faut rappeler que le navire comptait 27 membres d'équipage dont 17 Algériens, 2 officiers ukrainiens, un Jordanien, un Indonésien et une équipe de maintenance constituée de Philippins. Il faut signaler que ces actes de piratage se sont multipliés ces dernières années et la situation est devenue vraiment critique, ce qui a suscité la réaction des grandes puissances du monde. L'Union européenne avait fermement condamné ces actes. Il faut rappeler que selon l'Union européenne des forces navales en Somalie, quelque 28 navires avec à leur bord 654 marins sont détenus à ce jour.