Après plus de soixante jours du détournement du navire MV Blida, par un commando d'une centaine de pirates somaliens à 150 miles nautiques au sud-est du port de Salalah (sultanat d'Oman), «les familles des otages sont toujours en détresse et ils ne savent toujours pas à quel saint se vouer», nous dira M. Achour représentant des familles des otages et frère de l'un d'eux. Après plus de soixante jours du détournement du navire MV Blida, par un commando d'une centaine de pirates somaliens à 150 miles nautiques au sud-est du port de Salalah (sultanat d'Oman), «les familles des otages sont toujours en détresse et ils ne savent toujours pas à quel saint se vouer», nous dira M. Achour représentant des familles des otages et frère de l'un d'eux. Ces dix-sept marins algériens parmi les 27 otages en tous, ne sont pas dans les meilleures conditions, dira notre interlocuteur au moment où les pouvoirs publics n'ont pris encore aujourd'hui aucune position officielle ni claire pour sauver leurs enfants. Les pirates ont permis ces derniers jours aux otages moins de deux minutes de communication avec leurs familles. Des appels téléphoniques qui ne font que confirmer le taux du désastre dont lequel ils vivent depuis plus de deux mois maintenant. «Les otages ont eu ces derniers jours le droit d'appeler leurs proches pour leur assurer qu'ils sont en vie. Ils survivent dans des conditions déplorables. Leurs pleurs et leurs cris de détresse ne font qu'augmenter le malheur et le chagrin de leurs familles qui n'arrivent malheureusement pas à faire grand-chose. Une cellule de crise a été pourtant installée au ministère des Affaires étrangères mais nous n'avons reçu aucun appel de sa part ni même la moindre information», nous dira M. Achour très inquiet pour le sort de ces otages dont son frère fait partie. «Nous avons frappé à toutes les portes mais à chaque fois, on nous dit qu'on va vous appeler et que les autorités vont faire de leur mieux pour trouver une solution à cette affaire». Il est important de noter que les pouvoirs publics n'ont même pas communiqué avec les pirates puisque jusqu'au jour d' aujourd'hui, on ignore les demandes des pirates qui devraient probablement demander des rançons à la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN) propriétaire du navire, et au groupe jordanien CTI à qui il a été affrété, en contrepartie de la libération du navire avec à son bord l'équipage et la cargaison. Il faut noter que ces familles comptent «adresser une lettre au président de la République, Abdelaziz Bouteflika en personne, pour intervenir dans cette affaire étant le père de tous les Algériens». D'autre part, de nombreux citoyens sympathisants avec les familles des otages - qui viennent de différentes régions du pays à savoir Alger, Tipasa, Tlemcen, Annaba, Chlef, Oran et bien d'autres -, se mobilisent pour organiser des sit-in pour revendiquer une intervention immédiate et officielle de l'Etat algérien pour ramener ces marins sains et saufs à leurs familles. Il faut rappeler que le navire comptait 27 membres d'équipage dont 17 Algériens, 2 officiers ukrainiens, un Jordanien, un Indonésien et une équipe de maintenance constituée de Philippins. Il faut signaler que ces actes de piratage se sont multipliés ces dernières années et la situation est devenue vraiment critique, ce qui a suscité la réaction des grandes puissances du monde. L'Union européenne avait fermement condamné ces actes. Il faut rappeler que selon l'Union européenne des forces navales en Somalie, quelque 28 navires avec à leur bord 654 marins détenus à ce jour. C. K. Ces dix-sept marins algériens parmi les 27 otages en tous, ne sont pas dans les meilleures conditions, dira notre interlocuteur au moment où les pouvoirs publics n'ont pris encore aujourd'hui aucune position officielle ni claire pour sauver leurs enfants. Les pirates ont permis ces derniers jours aux otages moins de deux minutes de communication avec leurs familles. Des appels téléphoniques qui ne font que confirmer le taux du désastre dont lequel ils vivent depuis plus de deux mois maintenant. «Les otages ont eu ces derniers jours le droit d'appeler leurs proches pour leur assurer qu'ils sont en vie. Ils survivent dans des conditions déplorables. Leurs pleurs et leurs cris de détresse ne font qu'augmenter le malheur et le chagrin de leurs familles qui n'arrivent malheureusement pas à faire grand-chose. Une cellule de crise a été pourtant installée au ministère des Affaires étrangères mais nous n'avons reçu aucun appel de sa part ni même la moindre information», nous dira M. Achour très inquiet pour le sort de ces otages dont son frère fait partie. «Nous avons frappé à toutes les portes mais à chaque fois, on nous dit qu'on va vous appeler et que les autorités vont faire de leur mieux pour trouver une solution à cette affaire». Il est important de noter que les pouvoirs publics n'ont même pas communiqué avec les pirates puisque jusqu'au jour d' aujourd'hui, on ignore les demandes des pirates qui devraient probablement demander des rançons à la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN) propriétaire du navire, et au groupe jordanien CTI à qui il a été affrété, en contrepartie de la libération du navire avec à son bord l'équipage et la cargaison. Il faut noter que ces familles comptent «adresser une lettre au président de la République, Abdelaziz Bouteflika en personne, pour intervenir dans cette affaire étant le père de tous les Algériens». D'autre part, de nombreux citoyens sympathisants avec les familles des otages - qui viennent de différentes régions du pays à savoir Alger, Tipasa, Tlemcen, Annaba, Chlef, Oran et bien d'autres -, se mobilisent pour organiser des sit-in pour revendiquer une intervention immédiate et officielle de l'Etat algérien pour ramener ces marins sains et saufs à leurs familles. Il faut rappeler que le navire comptait 27 membres d'équipage dont 17 Algériens, 2 officiers ukrainiens, un Jordanien, un Indonésien et une équipe de maintenance constituée de Philippins. Il faut signaler que ces actes de piratage se sont multipliés ces dernières années et la situation est devenue vraiment critique, ce qui a suscité la réaction des grandes puissances du monde. L'Union européenne avait fermement condamné ces actes. Il faut rappeler que selon l'Union européenne des forces navales en Somalie, quelque 28 navires avec à leur bord 654 marins détenus à ce jour. C. K.