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Comme une sociologue en quête d'une vérité
« KOMMUNALKA » une exposition et un film-documentaire
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 05 - 2011

Le centre culturel français d'Alger propose l'exposition photographique «Kommunalka» de Françoise Huguier. Cette exposition photographique est inédite en Algérie. C'est le travail de Françoise Huguier sur les appartements communautaires russes, à Saint Pétersbourg, entre 2000 et 2010.
Le centre culturel français d'Alger propose l'exposition photographique «Kommunalka» de Françoise Huguier. Cette exposition photographique est inédite en Algérie. C'est le travail de Françoise Huguier sur les appartements communautaires russes, à Saint Pétersbourg, entre 2000 et 2010.
Vestiges de l'époque soviétique, les « Kommunalki » sont toujours une réalité de la Russie d'aujourd'hui. Y sont réunis, par la force des choses, des gens de toutes origines et de toutes classes sociales, formant un échantillonnage de la société russe. L'appartement communautaire est ainsi devenu le lieu de partage d'individus qui vivent ensemble. Un huis clos qui fonctionne presque comme un décor, où s'exposent et explosent les contradictions de l'être humain, celles d'une culture et d'une société russes en pleine redéfinition. Cette exposition photographique rend compte du remarquable travail de cette photographe et réalisatrice, sur les appartements communautaires russes. C'est au cours d'un premier voyage en Sibérie, en 1991, alors qu'elle faisait étape à Saint Petersbourg, qu'elle avait été frappée par ce mode si particulier de cohabitation. L'envie de découvrir et d'explorer cette forme urbaine de proximité et de coexistences s'est ultérieurement imposée à Françoise Huguier. Pour échapper à la posture du reportage, elle a décidé de louer une chambre dans l'un de ces appartements communautaires et d'y séjourner régulièrement. Cette exposition a vu la projection du documentaire long-métrage portant le même titre Kommunalk du même auteur Françoise Huguier a été projeté la même soirée d'hier au CCF. « Un jour d'automne, je loue une chambre dans un appartement communautaire à Saint-Petersbourg (Kommunalka en russe). Je photographie ses habitants. Les années passent. Hantée par mes anciens voisins, je décide de revenir filmer leur vie quotidienne », avoue la réalisatrice. Grande voyageuse, Françoise Huguier est passionnée par l'Afrique qu'elle commence à sillonner. Le continent lui inspire un premier ouvrage : Sur les traces de l'Afrique fantôme (sur les pas de Michel Leiris) paru aux éditions Maeght en 1990. Lauréate de la Villa Médicis hors les murs pour ce travail. Elle découvre en 1991 les photographes Seydou Keita et Malick Sidibé (lauréat du Prix international de photographie en 2003) et contribue à faire connaître leurs œuvres. Elle crée en 1994 la première Biennale de la photographie africaine à Bamako. De nouveau lauréate de la Villa Médicis hors les murs en 1993 pour son livre En route pour Behring(éditions Maeght), journal de bord d'un voyage solitaire en Sibérie. Ce travail est exposé dans de nombreux festivals et galeries et lui vaut un prix au World Press Photo cette même année. Elle expose en 1998 "A l'Extrême", travail de plusieurs années dans le Kwazulu-Natal en Afrique du Sud, à la Maison européenne de la Photographie. Dans la continuité de ce travail sur l'Afrique, Secrètes, livre dans lequel elle réussit à entrer dans l'intimité des femmes africaines, paraît chez Actes Sud en 1999. L'aventure de la mode commence avec les défilés qu'elle photographie deux fois par an, backstage et dans les ateliers. Ses photos apparaissent à partir de 1983 dans les pages du journal Libération. Les directeurs artistiques de grands magazines comme Vogue, New York Times magazine, ID Women's wear, MarieClaire, DS lui commandent des séries de mode. Elle réalise aussi des publicités pour Mugler, Lanvin, Lacroix… Paraît également chez le même éditeur un livre intitulé Sublimes, fruit de son travail sur la mode dans les années 80 et 96. En 2001, elle décide de passer plusieurs années à Saint-Pétersbourg pour travailler sur les appartements communautaires. Un livre sur ce travail intitulé Kommounalkisort chez Actes Sud en 2008. Elle obtient une avance sur recette du Centre National de la Cinématographie pour tourner un film : Huis clos dans un de ces appartements, intitulé Kommounalka (sortie 2008 productions les films d'Ici). En 2004, elle retourne sur les traces de son enfance de prisonnière du Viêt Minh au Cambodge. Un livre intitulé J'avais huit ans retrace cette histoire et paraît chez Actes Sud en 2005. Suit une exposition aux rencontres Photographiques d'Arles. En 2007, Jean-Luc Monterosso, directeur de la Maison européenne de la photographie lui demande d'être l'un des commissaires du Mois de la photo 2008. En 2008, elle est l'invitée de Christian Lacroix, directeur artistique des Rencontres internationales de la photographie d'Arles, où une grande exposition lui sera consacrée. Tous ses livres ont fait l'objet d'expositions qui continuent de voyager dans le monde entier. Paris, New York, Moscou, Séoul, Sao Paulo, Johannesbourg, Lausanne, Berlin...
Vestiges de l'époque soviétique, les « Kommunalki » sont toujours une réalité de la Russie d'aujourd'hui. Y sont réunis, par la force des choses, des gens de toutes origines et de toutes classes sociales, formant un échantillonnage de la société russe. L'appartement communautaire est ainsi devenu le lieu de partage d'individus qui vivent ensemble. Un huis clos qui fonctionne presque comme un décor, où s'exposent et explosent les contradictions de l'être humain, celles d'une culture et d'une société russes en pleine redéfinition. Cette exposition photographique rend compte du remarquable travail de cette photographe et réalisatrice, sur les appartements communautaires russes. C'est au cours d'un premier voyage en Sibérie, en 1991, alors qu'elle faisait étape à Saint Petersbourg, qu'elle avait été frappée par ce mode si particulier de cohabitation. L'envie de découvrir et d'explorer cette forme urbaine de proximité et de coexistences s'est ultérieurement imposée à Françoise Huguier. Pour échapper à la posture du reportage, elle a décidé de louer une chambre dans l'un de ces appartements communautaires et d'y séjourner régulièrement. Cette exposition a vu la projection du documentaire long-métrage portant le même titre Kommunalk du même auteur Françoise Huguier a été projeté la même soirée d'hier au CCF. « Un jour d'automne, je loue une chambre dans un appartement communautaire à Saint-Petersbourg (Kommunalka en russe). Je photographie ses habitants. Les années passent. Hantée par mes anciens voisins, je décide de revenir filmer leur vie quotidienne », avoue la réalisatrice. Grande voyageuse, Françoise Huguier est passionnée par l'Afrique qu'elle commence à sillonner. Le continent lui inspire un premier ouvrage : Sur les traces de l'Afrique fantôme (sur les pas de Michel Leiris) paru aux éditions Maeght en 1990. Lauréate de la Villa Médicis hors les murs pour ce travail. Elle découvre en 1991 les photographes Seydou Keita et Malick Sidibé (lauréat du Prix international de photographie en 2003) et contribue à faire connaître leurs œuvres. Elle crée en 1994 la première Biennale de la photographie africaine à Bamako. De nouveau lauréate de la Villa Médicis hors les murs en 1993 pour son livre En route pour Behring(éditions Maeght), journal de bord d'un voyage solitaire en Sibérie. Ce travail est exposé dans de nombreux festivals et galeries et lui vaut un prix au World Press Photo cette même année. Elle expose en 1998 "A l'Extrême", travail de plusieurs années dans le Kwazulu-Natal en Afrique du Sud, à la Maison européenne de la Photographie. Dans la continuité de ce travail sur l'Afrique, Secrètes, livre dans lequel elle réussit à entrer dans l'intimité des femmes africaines, paraît chez Actes Sud en 1999. L'aventure de la mode commence avec les défilés qu'elle photographie deux fois par an, backstage et dans les ateliers. Ses photos apparaissent à partir de 1983 dans les pages du journal Libération. Les directeurs artistiques de grands magazines comme Vogue, New York Times magazine, ID Women's wear, MarieClaire, DS lui commandent des séries de mode. Elle réalise aussi des publicités pour Mugler, Lanvin, Lacroix… Paraît également chez le même éditeur un livre intitulé Sublimes, fruit de son travail sur la mode dans les années 80 et 96. En 2001, elle décide de passer plusieurs années à Saint-Pétersbourg pour travailler sur les appartements communautaires. Un livre sur ce travail intitulé Kommounalkisort chez Actes Sud en 2008. Elle obtient une avance sur recette du Centre National de la Cinématographie pour tourner un film : Huis clos dans un de ces appartements, intitulé Kommounalka (sortie 2008 productions les films d'Ici). En 2004, elle retourne sur les traces de son enfance de prisonnière du Viêt Minh au Cambodge. Un livre intitulé J'avais huit ans retrace cette histoire et paraît chez Actes Sud en 2005. Suit une exposition aux rencontres Photographiques d'Arles. En 2007, Jean-Luc Monterosso, directeur de la Maison européenne de la photographie lui demande d'être l'un des commissaires du Mois de la photo 2008. En 2008, elle est l'invitée de Christian Lacroix, directeur artistique des Rencontres internationales de la photographie d'Arles, où une grande exposition lui sera consacrée. Tous ses livres ont fait l'objet d'expositions qui continuent de voyager dans le monde entier. Paris, New York, Moscou, Séoul, Sao Paulo, Johannesbourg, Lausanne, Berlin...


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