Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) ont affiché leur ferme décision d'initier une grève illimitée et ce, à partir du 16 mai courant. Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) ont affiché leur ferme décision d'initier une grève illimitée et ce, à partir du 16 mai courant. Les praticiens de la santé publique reviennent à la charge et annoncent leur volonté d'initier un mouvement de protestation d'envergure. Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) ont, en effet, affiché leur ferme décision d'initier une grève illimitée et ce, à partir du 16 mai courant. Une grève qui atteste, s'il en est encore besoin, que le secteur de la santé, qui vit depuis de nombreuses années des situations de crises cycliques, est vraiment un grand foyer de tension. Cette grève illimitée, annoncée hier lors d'une conférence de presse animée par Mohamed Yousfi, le secrétaire général du SNPSSP, et Lyes Merabet secrétaire général du SNPSP, sera suivie par d'autres actions de protestation. Ces deux syndicats autonomes organiseront ainsi, parallèlement à la grève, des rassemblements et des marches, dont les modalités et les lieux n'ont pas encore été définis. Le préavis de cette grève, qui a été décidée ce jeudi au cours d'une réunion conjointe des conseils nationaux de ces deux syndicats, sera déposé dimanche prochain, ont annoncé Yousfi et Merabet. Il est certain que le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamal Ould Abbès, ne s'attendait sûrement pas à cette réaction, lui qui vient d'annoncer une augmentation de 70% des salaires des praticiens généralistes, des chirurgiens dentistes et des pharmaciens. Pourtant c'est cette même décision, annoncée mercredi dernier devant les caméras de la télévision et les journalistes, qui est à l'origine du courroux des deux syndicats. En effet ces deux derniers reprochent au ministre de la Santé d'avoir carrément fait fi de ses engagements antérieurs en les ignorant qui plus est, puisque Djamal Ould Abbès a souligné ce jour-là que son département et parvenu à un accord sur cette la question salariale avec le Syndicat national des médecins généralistes (SNMG), une organisation affiliée à l'UGTA et dont les responsables sont accusés, par les deux syndicats autonomes, d'être des « syndicalistes de service ». « On ne comprend pas l'attitude déroutante du ministre, qui négocie avec nous dans le cadre d'une commission ad hoc et puis qui ramène un autre syndicat pour annoncer cette augmentation de salaire de 70% » a indiqué Lyes Merabet ajoutant que « tout cela n'est pas du tout normal ». Merabet est allé jusqu'à annoncer que son syndicat va ester en justice le ministre de la Santé puisqu'il n'a pas respecté l'accord conclu entre les deux parties. Il faisait allusion à un procès-verbal signé entre les deux parties suite à la réunion qui a permis l'installation d'une commission mixte qui devait plancher sur l'amendement du statut particulier des médecins généralistes ainsi que l'élaboration d'un nouveau régime indemnitaire. Un accord qui atteste, en effet, que « toutes les propositions faites par la commission seront défendues auprès des institutions compétentes et que le partenaire sera informé régulièrement des résultats ». «Le ministre doit nous expliquer le pourquoi de cette bizarrerie et pourquoi il n'a pas tenu une réunion avec nous pour nous informer officiellement. C'est pourquoi on a décidé de ne pas accepter cette manière de faire car on ne connaît pas le fond et les détails de cet accord » a précisé Lyes Merabet. Pour le conférencier, le SNPSP ne sait pas sur quoi porte cette augmentation de 70% et si elle s'est faite sur la base du salaire de base ou sur le salaire net. « Or nous nous avons demandé une augmentation de 100% et ce, après la révision du statut particulier et non avant car les deux aspects sont intimement liés ». Le premier responsable du SNPSSP partage amplement ces préoccupations puisque Mohamed Yousfi a aussi revendiqué la révision du statut particulier des praticiens spécialistes avant l'élaboration d'un nouveau régime indemnitaire. Yousfi, qui a indiqué que son syndicat appelle aussi à l'abrogation du service civil comme revendiqué par les résidents, a précisé que « le ministre de la Santé a érigé l'opacité en mode de gestion du secteur » Il n'a pas manqué de fustiger certains lobbies au sein de l'administration centrale du ministère . Il a aussi indiqué que le ministre a fait l'impasse sur les dernières orientations du chef de l'Etat qui a appelé à la consécration de la concertation. Les praticiens de la santé publique reviennent à la charge et annoncent leur volonté d'initier un mouvement de protestation d'envergure. Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) ont, en effet, affiché leur ferme décision d'initier une grève illimitée et ce, à partir du 16 mai courant. Une grève qui atteste, s'il en est encore besoin, que le secteur de la santé, qui vit depuis de nombreuses années des situations de crises cycliques, est vraiment un grand foyer de tension. Cette grève illimitée, annoncée hier lors d'une conférence de presse animée par Mohamed Yousfi, le secrétaire général du SNPSSP, et Lyes Merabet secrétaire général du SNPSP, sera suivie par d'autres actions de protestation. Ces deux syndicats autonomes organiseront ainsi, parallèlement à la grève, des rassemblements et des marches, dont les modalités et les lieux n'ont pas encore été définis. Le préavis de cette grève, qui a été décidée ce jeudi au cours d'une réunion conjointe des conseils nationaux de ces deux syndicats, sera déposé dimanche prochain, ont annoncé Yousfi et Merabet. Il est certain que le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamal Ould Abbès, ne s'attendait sûrement pas à cette réaction, lui qui vient d'annoncer une augmentation de 70% des salaires des praticiens généralistes, des chirurgiens dentistes et des pharmaciens. Pourtant c'est cette même décision, annoncée mercredi dernier devant les caméras de la télévision et les journalistes, qui est à l'origine du courroux des deux syndicats. En effet ces deux derniers reprochent au ministre de la Santé d'avoir carrément fait fi de ses engagements antérieurs en les ignorant qui plus est, puisque Djamal Ould Abbès a souligné ce jour-là que son département et parvenu à un accord sur cette la question salariale avec le Syndicat national des médecins généralistes (SNMG), une organisation affiliée à l'UGTA et dont les responsables sont accusés, par les deux syndicats autonomes, d'être des « syndicalistes de service ». « On ne comprend pas l'attitude déroutante du ministre, qui négocie avec nous dans le cadre d'une commission ad hoc et puis qui ramène un autre syndicat pour annoncer cette augmentation de salaire de 70% » a indiqué Lyes Merabet ajoutant que « tout cela n'est pas du tout normal ». Merabet est allé jusqu'à annoncer que son syndicat va ester en justice le ministre de la Santé puisqu'il n'a pas respecté l'accord conclu entre les deux parties. Il faisait allusion à un procès-verbal signé entre les deux parties suite à la réunion qui a permis l'installation d'une commission mixte qui devait plancher sur l'amendement du statut particulier des médecins généralistes ainsi que l'élaboration d'un nouveau régime indemnitaire. Un accord qui atteste, en effet, que « toutes les propositions faites par la commission seront défendues auprès des institutions compétentes et que le partenaire sera informé régulièrement des résultats ». «Le ministre doit nous expliquer le pourquoi de cette bizarrerie et pourquoi il n'a pas tenu une réunion avec nous pour nous informer officiellement. C'est pourquoi on a décidé de ne pas accepter cette manière de faire car on ne connaît pas le fond et les détails de cet accord » a précisé Lyes Merabet. Pour le conférencier, le SNPSP ne sait pas sur quoi porte cette augmentation de 70% et si elle s'est faite sur la base du salaire de base ou sur le salaire net. « Or nous nous avons demandé une augmentation de 100% et ce, après la révision du statut particulier et non avant car les deux aspects sont intimement liés ». Le premier responsable du SNPSSP partage amplement ces préoccupations puisque Mohamed Yousfi a aussi revendiqué la révision du statut particulier des praticiens spécialistes avant l'élaboration d'un nouveau régime indemnitaire. Yousfi, qui a indiqué que son syndicat appelle aussi à l'abrogation du service civil comme revendiqué par les résidents, a précisé que « le ministre de la Santé a érigé l'opacité en mode de gestion du secteur » Il n'a pas manqué de fustiger certains lobbies au sein de l'administration centrale du ministère . Il a aussi indiqué que le ministre a fait l'impasse sur les dernières orientations du chef de l'Etat qui a appelé à la consécration de la concertation.