«Nous allons incessamment créer notre coordination » ont décidé les victimes du terrorisme lesquels ont observé, hier, un autre sit-in devant le siège de l'Assemblée populaire nationale. Ces manifestants, au nombre de quelques dizaines, affirment que Fatma-Zohra Flici, présidente de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme ne les représente pas. Pour preuve, déplorent-ils « depuis le début du mouvement de protestation, (20 mars), Mme Flici n'a jamais pris en considération nos légitimes revendications ». Rappelons, dans ce contexte, que les victimes du terrorisme ont observé plusieurs sit-in devant les sièges de l'APN, du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ainsi que celui de la Présidence, et ont également passé des nuits à la belle étoile devant les locaux d'Ould Kablia, pour revendiquer notamment « la mise en place d'un statut particulier aux victimes du terrorisme égal à celui des victime de novembre 1954 », ainsi que la mise en place d'« un secrétariat d'Etat à l'image de celui des moudjahiddine ». En outre, « la révision des pensions des veuves et des invalides victimes du terrorisme, la consécration d'une journée nationale des victimes du terrorisme ainsi que l'érection d'une stèle en mémoire des victimes », figurent parmi leurs revendications. Pour ce qui est du sit-in d'hier, une délégation représentant ces protestataires, venus de douze wilayas, à savoir Relizane, Bouira, Boumerdès, Alger et autres, s'est entretenue avec Benhalmia Boutouiga,vice-président de l'APN qui leur a promis de remettre leur plateforme de revendications au Premier ministre, Ahmed Ouyahia. « C'est une bonne nouvelle » a estimé Rabah Abbas, l'un des représentants. Toutefois « nous n'allons jamais baisser les bras jusqu'à ce que nos revendications soient satisfaites », a renchéri, pour sa part, Radia Ben Dahou, veuve d'un journaliste assassiné par les terroristes. « Nous allons réunir 23 wilayas, outre la capitale qui verra la création de la première coordination de wilaya, pour mettre sur rail notre coordination » a annoncé M. Abbas ». Il a, en outre, indiqué que ladite coordination « représentera réellement les victimes et prendra en charge leurs préoccupations contrairement à l'ONVT », avant d'ajouter que la future coordination aura également pour mission de « contrecarrer les agissements de Flici ». Sur ce dernier point, il convient de préciser que les protestataires, à l'image de M. Abbas, ne demandent pas la dissolution de l'ONVT mais, ont-ils insisté « le départ immédiat de Flissi ». Déjà, a soutenu M. Abbas, « Flissi est poursuivie par la justice dans plus de 15 affaires liées principalement au faux et usage de faux, détournement de comptes et autres ». Notons enfin qu'au cours de cette manifestation aucun incident, si minime soit-il, entre les protestataires et les éléments de l'ordre n'est à signaler. «Nous allons incessamment créer notre coordination » ont décidé les victimes du terrorisme lesquels ont observé, hier, un autre sit-in devant le siège de l'Assemblée populaire nationale. Ces manifestants, au nombre de quelques dizaines, affirment que Fatma-Zohra Flici, présidente de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme ne les représente pas. Pour preuve, déplorent-ils « depuis le début du mouvement de protestation, (20 mars), Mme Flici n'a jamais pris en considération nos légitimes revendications ». Rappelons, dans ce contexte, que les victimes du terrorisme ont observé plusieurs sit-in devant les sièges de l'APN, du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ainsi que celui de la Présidence, et ont également passé des nuits à la belle étoile devant les locaux d'Ould Kablia, pour revendiquer notamment « la mise en place d'un statut particulier aux victimes du terrorisme égal à celui des victime de novembre 1954 », ainsi que la mise en place d'« un secrétariat d'Etat à l'image de celui des moudjahiddine ». En outre, « la révision des pensions des veuves et des invalides victimes du terrorisme, la consécration d'une journée nationale des victimes du terrorisme ainsi que l'érection d'une stèle en mémoire des victimes », figurent parmi leurs revendications. Pour ce qui est du sit-in d'hier, une délégation représentant ces protestataires, venus de douze wilayas, à savoir Relizane, Bouira, Boumerdès, Alger et autres, s'est entretenue avec Benhalmia Boutouiga,vice-président de l'APN qui leur a promis de remettre leur plateforme de revendications au Premier ministre, Ahmed Ouyahia. « C'est une bonne nouvelle » a estimé Rabah Abbas, l'un des représentants. Toutefois « nous n'allons jamais baisser les bras jusqu'à ce que nos revendications soient satisfaites », a renchéri, pour sa part, Radia Ben Dahou, veuve d'un journaliste assassiné par les terroristes. « Nous allons réunir 23 wilayas, outre la capitale qui verra la création de la première coordination de wilaya, pour mettre sur rail notre coordination » a annoncé M. Abbas ». Il a, en outre, indiqué que ladite coordination « représentera réellement les victimes et prendra en charge leurs préoccupations contrairement à l'ONVT », avant d'ajouter que la future coordination aura également pour mission de « contrecarrer les agissements de Flici ». Sur ce dernier point, il convient de préciser que les protestataires, à l'image de M. Abbas, ne demandent pas la dissolution de l'ONVT mais, ont-ils insisté « le départ immédiat de Flissi ». Déjà, a soutenu M. Abbas, « Flissi est poursuivie par la justice dans plus de 15 affaires liées principalement au faux et usage de faux, détournement de comptes et autres ». Notons enfin qu'au cours de cette manifestation aucun incident, si minime soit-il, entre les protestataires et les éléments de l'ordre n'est à signaler.