Le Yémen a suspendu sa production de pétrole en raison du mouvement de contestation qui agite le pays, a déclaré un responsable du gouvernement mardi à l'agence AP. Cet arrêt amplifie le déclin économique du pays le plus pauvre du Monde arabe, à l'heure où la pression populaire s'accentue pour réclamer le départ du président Ali Abdallah Saleh. Le Yémen produit environ 290.000 barils de brut par jour, une faible quantité à l'échelle mondiale, mais les revenus issus de la vente de pétrole représentent au moins les trois quarts du budget de l'Etat. Les opposants au régime, dont de puissantes tribus, semblent user de l'arme pétrolière pour tenter d'obtenir la démission du chef de l'Etat. Des représentants des services de sécurité ont déclaré que des tribus avaient empêché des camions-citernes de traverser leur territoire et que des lignes à haute tension avaient été attaquées. Un haut responsable a déclaré sous couvert de l'anonymat que l'instabilité, les mouvements de grève et des attaques contre des oléoducs avaient provoqué un arrêt de la production pétrolière. La majeure partie des champs pétrolifères yéménites sont situés dans les provinces de Shabwa, Marib et Hadramawt, qui font l'objet de préoccupations accrues en matière de sécurité après des informations faisant état de l'arrivée de militants liés à Al-Qaïda. Le Yémen a suspendu sa production de pétrole en raison du mouvement de contestation qui agite le pays, a déclaré un responsable du gouvernement mardi à l'agence AP. Cet arrêt amplifie le déclin économique du pays le plus pauvre du Monde arabe, à l'heure où la pression populaire s'accentue pour réclamer le départ du président Ali Abdallah Saleh. Le Yémen produit environ 290.000 barils de brut par jour, une faible quantité à l'échelle mondiale, mais les revenus issus de la vente de pétrole représentent au moins les trois quarts du budget de l'Etat. Les opposants au régime, dont de puissantes tribus, semblent user de l'arme pétrolière pour tenter d'obtenir la démission du chef de l'Etat. Des représentants des services de sécurité ont déclaré que des tribus avaient empêché des camions-citernes de traverser leur territoire et que des lignes à haute tension avaient été attaquées. Un haut responsable a déclaré sous couvert de l'anonymat que l'instabilité, les mouvements de grève et des attaques contre des oléoducs avaient provoqué un arrêt de la production pétrolière. La majeure partie des champs pétrolifères yéménites sont situés dans les provinces de Shabwa, Marib et Hadramawt, qui font l'objet de préoccupations accrues en matière de sécurité après des informations faisant état de l'arrivée de militants liés à Al-Qaïda.