Près de quatre mois de paralysie de très nombreuses facultés et grandes écoles partout à travers le pays et la tutelle demeure de marbre devant la détermination des étudiants à poursuivre leur mouvement de protestation. Près de quatre mois de paralysie de très nombreuses facultés et grandes écoles partout à travers le pays et la tutelle demeure de marbre devant la détermination des étudiants à poursuivre leur mouvement de protestation. Il suffit de faire un tour dans les universités et les grandes écoles de la capitale et sa périphérie pour faire le constat du marasme que vit l'université algérienne. À l'approche des examens aucune mesure officielle n'a été encore prise pour calmer les esprits et essayer d'éviter une année banche. Il faut dire que de nombreux étudiants dépolorent vivement cette situation de blocage. "Les administrations agissent comme si tout allait pour le mieux. Les milliers d'étudiants en colère n'existent pas à leurs yeux. Les responsables commencent la programmation des examens normalement et de nombreuses facultés ont affiché la date des examens pour très bientôt. Alors que les étudiants boycottent les cours depuis près de quatre mois cela ne semble nullement déranger personne", nous diront des étudiants de l'université d'Alger 3 de Ben Aknoun. Le mécontentement des étudiants fait suite à certaines réformes introduites et à la situation sociopédagogique désastreuse régnant au sein de l'université algérienne. Les diverses rencontres et conférences nationales n'ont pas résolu la situation ni apaisé les esprits puisque les étudiants maintiennent toujours leur grève et les différentes autres formes de protestation, entre autres le boycott des cours et des examens. « Les assemblées générales de tous les départements de l'université ont soutenu la poursuite de la grève malgré certaines appréhensions des étudiants notamment à l'approche des examens du deuxième semestre qui sont des examens décisifs pour nombreux d'entre eux surtout les étudians en fin d'études », nous affirme Djamel, membre de la c Coordination autonome de l'université de Bouzaréah (Alger 2). « Nous sommes arrivés à la conclusion que les résultats de la conférence nationale du 27 mars dernier ne répondent aucunement aux aspirations des étudiants. La tutelle a simplement promis l'égalité entre le système classique et le LMD en ignorant totalement le reste de nos revendications sociopédagogiques », a-t-il ajouté. d'autre part, les étudians des 8 grandes écoles en grève se disent déterminés à maintenir leur mouvement. L'Union regroupant ces 8 grandes écoles, à savoir l'ENP, l'EPAU, l'ESI, l'ENSA, l'ENSH, l'Enssmal, l'Enssea et l'ENSTP, défend le maintien de la grève. « L'abrogation du décret 10-315 du 13 décembre ne peut pas être exécuté tant qu'il ne paraît pas au Journal officiel. Il y a aussi le fait que les représentants des étudiants ont été exclus des deux conférences, régionale et nationale des 20 et 27 mars », expliquent des délégués de cette Union. De nombreuses universités à travers le pays suivent le mouvement Il faut noter que les facultés et les grandes écoles de la capitale, ne sont pas les seules à camper sur leurs positions, en effet la grogne est la même dans plusieurs régions du pays : l'université de Boumerdès, de Blida, de Béjaïa, de Tizi-Ouzou, de Tlemcen, de Mostaganem, d'Oran, de Constantine et bien d'autres encore sont toutes paralysées. « Nous travaillons en coordination avec les autres universités. Il est clair pour nous que la protestation continuera tant que toutes les revendications ne sont pas satisfaites », nous affirment des étudiants de l'université de Boumerdès, de Blida et de Tizi-Ouzou. Les étudiants ont encore durci le ton et veulent voir tous leurs problèmes pris en charge immédiatement. « nous n'allons plus répondre aux appels à un dialogue, une façon de gagner du temps pour la tutelle. nous voulons que nos doléances soient sérieusement prises en charge pour le bien de l'université algérienne qui est à présent gravement malade mais aussi pour des lendemains meilleurs », nous diront les responsables de la CNAE. Il suffit de faire un tour dans les universités et les grandes écoles de la capitale et sa périphérie pour faire le constat du marasme que vit l'université algérienne. À l'approche des examens aucune mesure officielle n'a été encore prise pour calmer les esprits et essayer d'éviter une année banche. Il faut dire que de nombreux étudiants dépolorent vivement cette situation de blocage. "Les administrations agissent comme si tout allait pour le mieux. Les milliers d'étudiants en colère n'existent pas à leurs yeux. Les responsables commencent la programmation des examens normalement et de nombreuses facultés ont affiché la date des examens pour très bientôt. Alors que les étudiants boycottent les cours depuis près de quatre mois cela ne semble nullement déranger personne", nous diront des étudiants de l'université d'Alger 3 de Ben Aknoun. Le mécontentement des étudiants fait suite à certaines réformes introduites et à la situation sociopédagogique désastreuse régnant au sein de l'université algérienne. Les diverses rencontres et conférences nationales n'ont pas résolu la situation ni apaisé les esprits puisque les étudiants maintiennent toujours leur grève et les différentes autres formes de protestation, entre autres le boycott des cours et des examens. « Les assemblées générales de tous les départements de l'université ont soutenu la poursuite de la grève malgré certaines appréhensions des étudiants notamment à l'approche des examens du deuxième semestre qui sont des examens décisifs pour nombreux d'entre eux surtout les étudians en fin d'études », nous affirme Djamel, membre de la c Coordination autonome de l'université de Bouzaréah (Alger 2). « Nous sommes arrivés à la conclusion que les résultats de la conférence nationale du 27 mars dernier ne répondent aucunement aux aspirations des étudiants. La tutelle a simplement promis l'égalité entre le système classique et le LMD en ignorant totalement le reste de nos revendications sociopédagogiques », a-t-il ajouté. d'autre part, les étudians des 8 grandes écoles en grève se disent déterminés à maintenir leur mouvement. L'Union regroupant ces 8 grandes écoles, à savoir l'ENP, l'EPAU, l'ESI, l'ENSA, l'ENSH, l'Enssmal, l'Enssea et l'ENSTP, défend le maintien de la grève. « L'abrogation du décret 10-315 du 13 décembre ne peut pas être exécuté tant qu'il ne paraît pas au Journal officiel. Il y a aussi le fait que les représentants des étudiants ont été exclus des deux conférences, régionale et nationale des 20 et 27 mars », expliquent des délégués de cette Union. De nombreuses universités à travers le pays suivent le mouvement Il faut noter que les facultés et les grandes écoles de la capitale, ne sont pas les seules à camper sur leurs positions, en effet la grogne est la même dans plusieurs régions du pays : l'université de Boumerdès, de Blida, de Béjaïa, de Tizi-Ouzou, de Tlemcen, de Mostaganem, d'Oran, de Constantine et bien d'autres encore sont toutes paralysées. « Nous travaillons en coordination avec les autres universités. Il est clair pour nous que la protestation continuera tant que toutes les revendications ne sont pas satisfaites », nous affirment des étudiants de l'université de Boumerdès, de Blida et de Tizi-Ouzou. Les étudiants ont encore durci le ton et veulent voir tous leurs problèmes pris en charge immédiatement. « nous n'allons plus répondre aux appels à un dialogue, une façon de gagner du temps pour la tutelle. nous voulons que nos doléances soient sérieusement prises en charge pour le bien de l'université algérienne qui est à présent gravement malade mais aussi pour des lendemains meilleurs », nous diront les responsables de la CNAE.