Les étudiants des grandes écoles ne lâchent toujours pas prise après près d'un mois de grève et ils comptent maintenir leur mouvement jusqu'à ce que leur tutelle entende leur appel. Les étudiants des grandes écoles ne lâchent toujours pas prise après près d'un mois de grève et ils comptent maintenir leur mouvement jusqu'à ce que leur tutelle entende leur appel. «Nos revendications sont vraiment tombés dans l'oreille d'un sourd puisque jusqu'à ce jour, nous n'avons eu aucune réaction de la part du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique», nous dit Hafidh, représentant des étudiants grévistes. Ces derniers avaient, pour rappel, accordé un délai de trois jours au ministère avant de passer à des «actions plus radicales, mais pas d'écho du côté de notre tutelle» nous dira Hafidh contacté hier par le Midi Libre. «La haya limen tounadi» ajoute-t-il avec découragement. Les doléances des milliers d'étudiants des écoles supérieures et facultés, à savoir l'ENSH, l'ENSA, l'ENSTP, l'EPAU, l'ENP, l'ENSSMAL, l'Institut des sciences politiques et de l'information, la faculté de Bouzaréah... n'ont jusqu'à ce jour pas été prises en considération. Les étudiants ont de ce fait, selon leurs représentants, décidé de «mieux s'organiser». Ainsi sont menées des opérations de sensibilisation au sein des écoles et facultés à travers les universités du pays et les étudiants tiennent, aujourd'hui, un sit-in à la place de la Liberté de la presse à Alger pour rappeler leurs revendications. «Nous avons décidé de poursuivre notre grève sans néanmoins nous retrouver devant le ministère de l'Enseignement supérieur qui pour l'heure garde un silence total. Nous nous attelons à mieux informer et sensibiliser les étudiants au sein des facultés et nous allons organiser un grand rassemblement demain à la place de la liberté de la presse au 1er Mai à Alger», nous explique le représentant des étudiants. Il y a lieu de rappeler que le ministère de tutelle avait proposé, la semaine dernière, d'entamer un débat qualifié par les étudiants de «conditionné» pour l'élaboration des textes régissant les correspondances entre le système classique et le système LMD, mais les délégués des grandes écoles ont posé la stricte condition d'un engagement officiel de la part du ministère. «Nous participerons aux dialogues proposés par le ministère si, et seulement si, le ministre de l'Enseignement supérieur s'engage de manière officielle et écrite à prendre en charge toutes nos revendications en nous assurant leur satisfaction », affirment les délégués des étudiants dans leur communiqué. Il est utile de rappeler aussi que, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Haraoubia, a annoncé officiellement l'annulation du décret présidentiel datant du 17 décembre lequel stipule que le master (BAC + 5) est l'équivalent du magister (BAC+7). C. K. «Nos revendications sont vraiment tombés dans l'oreille d'un sourd puisque jusqu'à ce jour, nous n'avons eu aucune réaction de la part du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique», nous dit Hafidh, représentant des étudiants grévistes. Ces derniers avaient, pour rappel, accordé un délai de trois jours au ministère avant de passer à des «actions plus radicales, mais pas d'écho du côté de notre tutelle» nous dira Hafidh contacté hier par le Midi Libre. «La haya limen tounadi» ajoute-t-il avec découragement. Les doléances des milliers d'étudiants des écoles supérieures et facultés, à savoir l'ENSH, l'ENSA, l'ENSTP, l'EPAU, l'ENP, l'ENSSMAL, l'Institut des sciences politiques et de l'information, la faculté de Bouzaréah... n'ont jusqu'à ce jour pas été prises en considération. Les étudiants ont de ce fait, selon leurs représentants, décidé de «mieux s'organiser». Ainsi sont menées des opérations de sensibilisation au sein des écoles et facultés à travers les universités du pays et les étudiants tiennent, aujourd'hui, un sit-in à la place de la Liberté de la presse à Alger pour rappeler leurs revendications. «Nous avons décidé de poursuivre notre grève sans néanmoins nous retrouver devant le ministère de l'Enseignement supérieur qui pour l'heure garde un silence total. Nous nous attelons à mieux informer et sensibiliser les étudiants au sein des facultés et nous allons organiser un grand rassemblement demain à la place de la liberté de la presse au 1er Mai à Alger», nous explique le représentant des étudiants. Il y a lieu de rappeler que le ministère de tutelle avait proposé, la semaine dernière, d'entamer un débat qualifié par les étudiants de «conditionné» pour l'élaboration des textes régissant les correspondances entre le système classique et le système LMD, mais les délégués des grandes écoles ont posé la stricte condition d'un engagement officiel de la part du ministère. «Nous participerons aux dialogues proposés par le ministère si, et seulement si, le ministre de l'Enseignement supérieur s'engage de manière officielle et écrite à prendre en charge toutes nos revendications en nous assurant leur satisfaction », affirment les délégués des étudiants dans leur communiqué. Il est utile de rappeler aussi que, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Haraoubia, a annoncé officiellement l'annulation du décret présidentiel datant du 17 décembre lequel stipule que le master (BAC + 5) est l'équivalent du magister (BAC+7). C. K.