Amnesty international (AI) a épinglé l'Italie sur les discriminations dont font l'objet les Roms et sur les droits des migrants et des réfugiés, dans son rapport 2011 sur la situation des droits de l'Homme dans le monde, cité par l'agence Ansa, hier mercredi. "La Haut-Commissaire aux droits de l'Homme de ONU s'est rendue pour la première fois en Italie en mars. Elle s'est déclarée préoccupée, entre autres, par le fait que les autorités italiennes associaient les Roms et les migrants aux problèmes de sécurité, au lieu de chercher des moyens de les intégrer dans la société", a constaté le rapport. AI a jugé que les droits des Roms continuaient d'être "bafoués et de nouvelles expulsions forcées ont aggravé l'état de pauvreté et de marginalisation d'un certain nombre d'entre eux". En outre, "les propos désobligeants et discriminatoires de certains responsables politiques à l'égard des Roms, des migrants (...) contribuaient à un climat d'intolérance grandissante", a relevé AI. Par ailleurs, "des personnes en quête d'asile n'ont pas pu avoir accès à une véritable procédure de demande de protection internationale. Cette année encore, des cas de mauvais traitements imputables à des responsables de l'application des lois ont été signalés", a ajouté l'ONG. Les demandeurs d'asile et les migrants ont, de nouveau, vu leurs droits bafoués, en particulier en matière d'accès à une procédure d'asile équitable et satisfaisante, a dénoncé l'ONG. Amnesty international (AI) a épinglé l'Italie sur les discriminations dont font l'objet les Roms et sur les droits des migrants et des réfugiés, dans son rapport 2011 sur la situation des droits de l'Homme dans le monde, cité par l'agence Ansa, hier mercredi. "La Haut-Commissaire aux droits de l'Homme de ONU s'est rendue pour la première fois en Italie en mars. Elle s'est déclarée préoccupée, entre autres, par le fait que les autorités italiennes associaient les Roms et les migrants aux problèmes de sécurité, au lieu de chercher des moyens de les intégrer dans la société", a constaté le rapport. AI a jugé que les droits des Roms continuaient d'être "bafoués et de nouvelles expulsions forcées ont aggravé l'état de pauvreté et de marginalisation d'un certain nombre d'entre eux". En outre, "les propos désobligeants et discriminatoires de certains responsables politiques à l'égard des Roms, des migrants (...) contribuaient à un climat d'intolérance grandissante", a relevé AI. Par ailleurs, "des personnes en quête d'asile n'ont pas pu avoir accès à une véritable procédure de demande de protection internationale. Cette année encore, des cas de mauvais traitements imputables à des responsables de l'application des lois ont été signalés", a ajouté l'ONG. Les demandeurs d'asile et les migrants ont, de nouveau, vu leurs droits bafoués, en particulier en matière d'accès à une procédure d'asile équitable et satisfaisante, a dénoncé l'ONG.