Le dossier de la corruption est clos a déclaré, hier, le président du MSP, Bougerra Soltani au cours d'une conférence de presse tenue à l'issue de la 1ère session du Majliss Ech Chourra de l'après-congrès du parti. C'est ce qu'a décidé le conseil national du parti, a expliqué, le premier responsable du MSP, qui a réitéré à l'occasion qu' « il n'était pas un détective ». Répondant à une question d'un journaliste, Bougerra Soltani a estimé que « cette question ne relève plus de sa compétence, mais de celle du Majliss Ech Chourra ». Est- ce pour autant que le phénomène de la corruption a cessé d'exister ? Le leader du MSP est resté évasif sur la question se cachant derrière la décision du conseil national. Le patron du MSP, faut-il le souligner a, à maintes reprises, menacé de divulguer les dossiers qu'il avait en sa possession. Une menace qui a soulevé une tempête, obligeant de ce fait Soltani a opérer une retraite tactique. A la question sur la position de sa formation politique par rapport au projet de révision de la Constitution, le premier responsable du MSP aura une réponse lapidaire qui en dit long sur l'embarras du parti sur cette question. « Le premier magistrat du pays se tait, les gouvernés se taisent ». Concernant la prochaine rencontre des partis de l'alliance présidentielle, il confie que « le FLN, le RND et le MSP sont en repos politique », relevant qu'il appartient à Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND de programmer ce conclave. La question est close, a-t-il également répondu au sujet de la double casquette qu'il porte, chef de parti et membre du gouvernement. La question a été longuement débattue au sein du Majliss Ech Chourra qui, a-t-il relève, a constaté que statutairement, Bougerra Soltani a «désormais la lattitude de siéger là où l'intérêt du pays et du parti l'exige ». Au sujet de l'action gouvernementale qu'il a souvent critiquée, le patron du MSP juge que son parti « n'est pas de ceux qui disent que tout va bien », mais en citant toutefois les acquis et les réalisations depuis 1999. Nous n'aimons pas la médiocrité, argue-t-il en confiant qu'il reste encore des insuffisances. Reconnaissant que le projet de l'UPM (Union pour la Méditerranée « est un espace nouveau dont le contenu est flou », Soltani estime que « l'Algérie peut intégrer cet espace à condition que les intérêts et l'identité de notre pays et les droits légitimes des palestiniens soient préservés ». Sur le dernier remaniement ministériel, Soltani évite de se prononcer. « Je n'ai pas de commentaire à faire sur un changement constitutionnel ». S. B. Le dossier de la corruption est clos a déclaré, hier, le président du MSP, Bougerra Soltani au cours d'une conférence de presse tenue à l'issue de la 1ère session du Majliss Ech Chourra de l'après-congrès du parti. C'est ce qu'a décidé le conseil national du parti, a expliqué, le premier responsable du MSP, qui a réitéré à l'occasion qu' « il n'était pas un détective ». Répondant à une question d'un journaliste, Bougerra Soltani a estimé que « cette question ne relève plus de sa compétence, mais de celle du Majliss Ech Chourra ». Est- ce pour autant que le phénomène de la corruption a cessé d'exister ? Le leader du MSP est resté évasif sur la question se cachant derrière la décision du conseil national. Le patron du MSP, faut-il le souligner a, à maintes reprises, menacé de divulguer les dossiers qu'il avait en sa possession. Une menace qui a soulevé une tempête, obligeant de ce fait Soltani a opérer une retraite tactique. A la question sur la position de sa formation politique par rapport au projet de révision de la Constitution, le premier responsable du MSP aura une réponse lapidaire qui en dit long sur l'embarras du parti sur cette question. « Le premier magistrat du pays se tait, les gouvernés se taisent ». Concernant la prochaine rencontre des partis de l'alliance présidentielle, il confie que « le FLN, le RND et le MSP sont en repos politique », relevant qu'il appartient à Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND de programmer ce conclave. La question est close, a-t-il également répondu au sujet de la double casquette qu'il porte, chef de parti et membre du gouvernement. La question a été longuement débattue au sein du Majliss Ech Chourra qui, a-t-il relève, a constaté que statutairement, Bougerra Soltani a «désormais la lattitude de siéger là où l'intérêt du pays et du parti l'exige ». Au sujet de l'action gouvernementale qu'il a souvent critiquée, le patron du MSP juge que son parti « n'est pas de ceux qui disent que tout va bien », mais en citant toutefois les acquis et les réalisations depuis 1999. Nous n'aimons pas la médiocrité, argue-t-il en confiant qu'il reste encore des insuffisances. Reconnaissant que le projet de l'UPM (Union pour la Méditerranée « est un espace nouveau dont le contenu est flou », Soltani estime que « l'Algérie peut intégrer cet espace à condition que les intérêts et l'identité de notre pays et les droits légitimes des palestiniens soient préservés ». Sur le dernier remaniement ministériel, Soltani évite de se prononcer. « Je n'ai pas de commentaire à faire sur un changement constitutionnel ». S. B.