Trafic de drogue, contrebande, terrorisme… ce sont autant de fléaux qui menacent la sécurité nationale. Contrairement aux menaces précédentes, depuis les Phéniciens jusqu'à la Ve République française, le danger n'est pas susceptible de provenir par le Nord mais par le Sud, indiquent moult académiciens. C'est dire que ce n'est pas le concept sécurité qui a changé mais c'est la menace qui se multiplie. Et c'est ce qui explique l'importance que donnent les responsables algériens au Sud ces dernières années. Vendredi dernier à Bamako, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, a soutenu cette thèse en affirmant que le renforcement de la coopération frontalière est « crucial » pour répondre au double défi de la sécurité et du développement. « A l'évidence, le renforcement de la coopération frontalière est crucial pour répondre non seulement au double défi de la sécurité et du développement, mais aussi pour restituer aux liens qui unissent nos pays et qui se sont, d'abord, développés entre les populations frontalières, leur véritable nature », a-t-il souligné à l'ouverture de la réunion ministérielle sur la sécurité et le développement dans la région du Sahel. Par ailleurs, à l'image du lien existant entre les talibans de l'Afghanistan et les narcotrafiquants, le groupe terroriste d'Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) serait impliqué dans le trafic de drogue dans la région du Sahel, a indiqué récemment à Paris, le directeur exécutif de l'Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Youri Fedotov. A la veille de l'ouverture d'une rencontre des ministres de l'Intérieur du G8 sur la lutte « contre la mafia du crime », M. Fedotov a déclaré que « le trafic de drogue génère des milliards de dollars, et nous avons de très bonnes raisons de croire (…) qu'Aqmi finance ses activités au Sahel par le trafic de drogue ». Citant le chiffre de 64 tonnes de cannabis saisies annuellement en moyenne en Algérie, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould kablia a, de son côté, déclaré que l'Algérie est préoccupée par l'intrusion de « quantités importantes » de cannabis sur son territoire. Notons dans ce sens que maintes visites ont été effectuées par le ministre, depuis son installation, aux régions enclavées du pays notamment celles frontalières. De son côté, le général-major, Ahmed Boustila, commandant de la Gendarmerie nationale s'est récemment entretenu à Constantine avec les cadres du 5e commandement régional de la Gendarmerie nationale. La rencontre, de haut niveau, a porté principalement sur la mise en place d'un nouveau plan stratégique et sécuritaire afin de faire face à la criminalité et la délinquance que connaît cette région. Dans ce contexte, il convient de préciser que ledit plan a été mis en place selon les nouvelles données imposées par la détérioration des conditions de sécurité dans certains pays voisins à l'image de la Tunisie et de la Libye. Rappelons enfin que le commandant de la GN a, mi-mai, effectué une visite d'inspection dans plusieurs wilayas du sud- est algérien. Sa visite, de quatre jours, a permis au général-major de s'assurer des performances et de la disponibilité opérationnelle des unités de combat le long des frontières est du pays, de crainte que la contrebande d'armes et munitions se propage dans ce pays qui a payé un lourd tribut. Trafic de drogue, contrebande, terrorisme… ce sont autant de fléaux qui menacent la sécurité nationale. Contrairement aux menaces précédentes, depuis les Phéniciens jusqu'à la Ve République française, le danger n'est pas susceptible de provenir par le Nord mais par le Sud, indiquent moult académiciens. C'est dire que ce n'est pas le concept sécurité qui a changé mais c'est la menace qui se multiplie. Et c'est ce qui explique l'importance que donnent les responsables algériens au Sud ces dernières années. Vendredi dernier à Bamako, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, a soutenu cette thèse en affirmant que le renforcement de la coopération frontalière est « crucial » pour répondre au double défi de la sécurité et du développement. « A l'évidence, le renforcement de la coopération frontalière est crucial pour répondre non seulement au double défi de la sécurité et du développement, mais aussi pour restituer aux liens qui unissent nos pays et qui se sont, d'abord, développés entre les populations frontalières, leur véritable nature », a-t-il souligné à l'ouverture de la réunion ministérielle sur la sécurité et le développement dans la région du Sahel. Par ailleurs, à l'image du lien existant entre les talibans de l'Afghanistan et les narcotrafiquants, le groupe terroriste d'Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) serait impliqué dans le trafic de drogue dans la région du Sahel, a indiqué récemment à Paris, le directeur exécutif de l'Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Youri Fedotov. A la veille de l'ouverture d'une rencontre des ministres de l'Intérieur du G8 sur la lutte « contre la mafia du crime », M. Fedotov a déclaré que « le trafic de drogue génère des milliards de dollars, et nous avons de très bonnes raisons de croire (…) qu'Aqmi finance ses activités au Sahel par le trafic de drogue ». Citant le chiffre de 64 tonnes de cannabis saisies annuellement en moyenne en Algérie, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould kablia a, de son côté, déclaré que l'Algérie est préoccupée par l'intrusion de « quantités importantes » de cannabis sur son territoire. Notons dans ce sens que maintes visites ont été effectuées par le ministre, depuis son installation, aux régions enclavées du pays notamment celles frontalières. De son côté, le général-major, Ahmed Boustila, commandant de la Gendarmerie nationale s'est récemment entretenu à Constantine avec les cadres du 5e commandement régional de la Gendarmerie nationale. La rencontre, de haut niveau, a porté principalement sur la mise en place d'un nouveau plan stratégique et sécuritaire afin de faire face à la criminalité et la délinquance que connaît cette région. Dans ce contexte, il convient de préciser que ledit plan a été mis en place selon les nouvelles données imposées par la détérioration des conditions de sécurité dans certains pays voisins à l'image de la Tunisie et de la Libye. Rappelons enfin que le commandant de la GN a, mi-mai, effectué une visite d'inspection dans plusieurs wilayas du sud- est algérien. Sa visite, de quatre jours, a permis au général-major de s'assurer des performances et de la disponibilité opérationnelle des unités de combat le long des frontières est du pays, de crainte que la contrebande d'armes et munitions se propage dans ce pays qui a payé un lourd tribut.