Des dizaines, voire même des certaines de militants du Mouvement de redressement du FLN ont tenu, hier, un rassemblement devant le siège central du parti, sis à Hydra. Venus de toutes les wilayas du pays ces délégués ont tous exigé le départ du secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem. C'est le premier grand mouvement de protestation organisé par les « redresseurs » devant le siège national du FLN. Mais ces centaines de protestataires, qui sont venus dire leur grande colère et leur ras-le-bol par rapport à la manière avec laquelle est géré leur parti, n'ont pu se rapprocher du siège national car dissuadés par une très forte présence policière qui veillait au grain. Les protestataires ont été ainsi gardés à distance du siège du vieux parti par ailleurs protégé par des dizaines de militants favorables à la direction politique du FLN. « Vive Belkhadem » scandaient ainsi ces militants, la plupart des jeunes. Ce à quoi répondaient les « redresseurs » par « Belkhadem dégage », qui a été le slogan le plus scandé, il faut le dire. Beaucoup de slogans ont été scandés par les protestataire qui brandissaient des portraits du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lequel est président d'honneur du FLN. « Non à la politique de la chkara » scandaient les mécontents de la politique de Belkhadem qui font ainsi clairement référence à la corruption qui gangrène le plus vieux parti du pays et à la faveur de laquelle des affairistes achètent à coups de millions ou de milliards des voix et des sièges sur les listes électorales. A l'évidence ces pratiques, pour les protestataires, ont été encouragées par l'actuelle direction incarnée par son premier responsable, en l'occurrence, Belkhadem. Les manifestants ont aussi mis en avant des banderoles où il était écrit que « le 9e congrès est illégitime ».Tous les principaux animateurs du mouvement de redressement, créé, il y a plusieurs mois par des cadres dirigeants, ont été de la manifestation. Ainsi l'on apercevait Salah Goudjil, le coordinateur national du mouvement , Abdelkrim Abada, Mohamed Seghir Kara, le porte-parole du mouvement, Abderrachid Boukerzaza, ex-ministre de la Communication, des sénateurs et des députés ainsi que d'autres figures connues pour leur opposition au secrétaire général du parti. « C'est une honte qu'un parti demande la protection de la police contre ses militants » tonnait Salah Goudjil estimant que Belkhadem a même ramené « des mercenaires » pour protéger le siège du parti. Ne pouvant donc se rapprocher de la bâtisse du siège les protestataires ont alors occupé une de rues adjacentes tout en étant bien encadrés par un important dispositif de sécurité. Dans la déclaration, qui a été lue par un militant, le Mouvement de redressement et d'authenticité a surtout mis en exergue la situation catastrophique qui prévaut au sein du parti. La déclaration appelle, par conséquent, au retour du parti à ses militants et à sa « libération » de l'emprise d'un système corrompu. Dans cette déclaration le Mouvement de protestation ne manque pas de dresser un sévère constat sur la situation que traverse le parti. La marginalisation et l'exclusion des militants ont été ainsi dénoncées avec énergie. Il en a été de même pour l'opération de restructuration qui a permis, selon la déclaration, à des étrangers au parti de prendre les commandes et ce en violation des statuts et du règlement intérieur. En somme c'est la politique favorisant le népotisme et le clientélisme qui a été décriée ainsi que le flagrant manque de transparence dans la gestion des affaires du vieux parti. Pour sortir de ce marasme les « redresseurs » appellent le comité central, après son épuration des éléments indésirables et des intrus, à procéder à l'élection d'une nouvelle direction. Il a été aussi souhaité que la plus haute instante du parti élabore une feuille de route à même de permettre au parti de faire face aux défis à venir et, pour ce faire, d'organiser une conférence nationale. Les redresseurs, qui ont promis de revenir une autre fois pour manifester, mettent en garde contre les risques pour le parti de perdre lors des prochaines joutes électorales si, d'ici là, les propositions émises ne trouvent aucun écho favorable. Des dizaines, voire même des certaines de militants du Mouvement de redressement du FLN ont tenu, hier, un rassemblement devant le siège central du parti, sis à Hydra. Venus de toutes les wilayas du pays ces délégués ont tous exigé le départ du secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem. C'est le premier grand mouvement de protestation organisé par les « redresseurs » devant le siège national du FLN. Mais ces centaines de protestataires, qui sont venus dire leur grande colère et leur ras-le-bol par rapport à la manière avec laquelle est géré leur parti, n'ont pu se rapprocher du siège national car dissuadés par une très forte présence policière qui veillait au grain. Les protestataires ont été ainsi gardés à distance du siège du vieux parti par ailleurs protégé par des dizaines de militants favorables à la direction politique du FLN. « Vive Belkhadem » scandaient ainsi ces militants, la plupart des jeunes. Ce à quoi répondaient les « redresseurs » par « Belkhadem dégage », qui a été le slogan le plus scandé, il faut le dire. Beaucoup de slogans ont été scandés par les protestataire qui brandissaient des portraits du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lequel est président d'honneur du FLN. « Non à la politique de la chkara » scandaient les mécontents de la politique de Belkhadem qui font ainsi clairement référence à la corruption qui gangrène le plus vieux parti du pays et à la faveur de laquelle des affairistes achètent à coups de millions ou de milliards des voix et des sièges sur les listes électorales. A l'évidence ces pratiques, pour les protestataires, ont été encouragées par l'actuelle direction incarnée par son premier responsable, en l'occurrence, Belkhadem. Les manifestants ont aussi mis en avant des banderoles où il était écrit que « le 9e congrès est illégitime ».Tous les principaux animateurs du mouvement de redressement, créé, il y a plusieurs mois par des cadres dirigeants, ont été de la manifestation. Ainsi l'on apercevait Salah Goudjil, le coordinateur national du mouvement , Abdelkrim Abada, Mohamed Seghir Kara, le porte-parole du mouvement, Abderrachid Boukerzaza, ex-ministre de la Communication, des sénateurs et des députés ainsi que d'autres figures connues pour leur opposition au secrétaire général du parti. « C'est une honte qu'un parti demande la protection de la police contre ses militants » tonnait Salah Goudjil estimant que Belkhadem a même ramené « des mercenaires » pour protéger le siège du parti. Ne pouvant donc se rapprocher de la bâtisse du siège les protestataires ont alors occupé une de rues adjacentes tout en étant bien encadrés par un important dispositif de sécurité. Dans la déclaration, qui a été lue par un militant, le Mouvement de redressement et d'authenticité a surtout mis en exergue la situation catastrophique qui prévaut au sein du parti. La déclaration appelle, par conséquent, au retour du parti à ses militants et à sa « libération » de l'emprise d'un système corrompu. Dans cette déclaration le Mouvement de protestation ne manque pas de dresser un sévère constat sur la situation que traverse le parti. La marginalisation et l'exclusion des militants ont été ainsi dénoncées avec énergie. Il en a été de même pour l'opération de restructuration qui a permis, selon la déclaration, à des étrangers au parti de prendre les commandes et ce en violation des statuts et du règlement intérieur. En somme c'est la politique favorisant le népotisme et le clientélisme qui a été décriée ainsi que le flagrant manque de transparence dans la gestion des affaires du vieux parti. Pour sortir de ce marasme les « redresseurs » appellent le comité central, après son épuration des éléments indésirables et des intrus, à procéder à l'élection d'une nouvelle direction. Il a été aussi souhaité que la plus haute instante du parti élabore une feuille de route à même de permettre au parti de faire face aux défis à venir et, pour ce faire, d'organiser une conférence nationale. Les redresseurs, qui ont promis de revenir une autre fois pour manifester, mettent en garde contre les risques pour le parti de perdre lors des prochaines joutes électorales si, d'ici là, les propositions émises ne trouvent aucun écho favorable.