Trois mille (3.000) enfants sont abandonnés par leurs mères biologiques, particulièrement les mères célibataires. Ce chiffre a été révélé par Djamel Ould Abbès du temps où il officiait au département de la Solidarité nationale. Depuis plus rien sur ce phénomène « tabou » au sein de la société algérienne. Rares sont les personnes qui peuvent fournir des statistiques sur ce fléau. Mais sur les problèmes que rencontrent les mères célibataires, à l'image du Cidef (Centre d'information et de documentation sur les Droits de l'enfant et de la femme, plusieurs associations planchent sur cette question. Nadia Aït Zaï, sa présidente, est préoccupée par une « omission » des structures sanitaires qu'elle qualifie de « disfonctionnement » et qui revient, selon elle « fréquemment ». Les nouveaux-nés « ne sont pas transcrit à l'état civil », déplore-t-elle. Alger, a-t-elle, est l'exception qui confirme la règle. « Ça marche bien de ce côté », a-t-elle assuré. Le casse-tête juridique et administratif retombe sur les frêles épaules des pauvres malheureuses à qui revient la tâche de suppléer aux carences des administrations sanitaires. « Après les 5 jours, délai accordé par la loi pour inscrire le nouveau-né, la maman est obligée de recourir à la justice pour inscrire son enfant à l'état civil ». Il est évident que la mère célibataire qui a séjourné à l'hôpital ne peut le faire dans l'intervalle de ce temps. Les malheureuses pensaient que cette mission incombait à l'hôpital et que cela se faisait « automatiquement ». « Certaines mères célibataires n'ont inscrit leurs enfants à l'état civil qu'au bout de 3 ans et certaines après six ans », a-t-elle révélé, estimant que « le test ADN de paternité » promis par Ould Abbès, reste au « stade de promesse ». De toutes les façons, dit-elle avec dépit « cela ne mène à rien », si « l'homme ne prend pas ses responsabilités ». En tout état de cause, Mme Aït Zaï suggère, pour atténuer un tant soit peu les souffrances qu'endurent les mères célibataires, que les pouvoirs publics prennent « sérieusement » en charge le problème de cette frange de la société. La présidente du Cidef invite les autorités à penser à la réinsertion sociale des ces mères célibataires par la formation professionnelle, outre les aides à l'enfant. Mme Aït Zaï préconise aussi l'ouverture de « maisons maternelles » accueillant « la maman avec son enfant » et l'obligation au géniteur de payer les indemnités dues aux deux victimes. Trois mille (3.000) enfants sont abandonnés par leurs mères biologiques, particulièrement les mères célibataires. Ce chiffre a été révélé par Djamel Ould Abbès du temps où il officiait au département de la Solidarité nationale. Depuis plus rien sur ce phénomène « tabou » au sein de la société algérienne. Rares sont les personnes qui peuvent fournir des statistiques sur ce fléau. Mais sur les problèmes que rencontrent les mères célibataires, à l'image du Cidef (Centre d'information et de documentation sur les Droits de l'enfant et de la femme, plusieurs associations planchent sur cette question. Nadia Aït Zaï, sa présidente, est préoccupée par une « omission » des structures sanitaires qu'elle qualifie de « disfonctionnement » et qui revient, selon elle « fréquemment ». Les nouveaux-nés « ne sont pas transcrit à l'état civil », déplore-t-elle. Alger, a-t-elle, est l'exception qui confirme la règle. « Ça marche bien de ce côté », a-t-elle assuré. Le casse-tête juridique et administratif retombe sur les frêles épaules des pauvres malheureuses à qui revient la tâche de suppléer aux carences des administrations sanitaires. « Après les 5 jours, délai accordé par la loi pour inscrire le nouveau-né, la maman est obligée de recourir à la justice pour inscrire son enfant à l'état civil ». Il est évident que la mère célibataire qui a séjourné à l'hôpital ne peut le faire dans l'intervalle de ce temps. Les malheureuses pensaient que cette mission incombait à l'hôpital et que cela se faisait « automatiquement ». « Certaines mères célibataires n'ont inscrit leurs enfants à l'état civil qu'au bout de 3 ans et certaines après six ans », a-t-elle révélé, estimant que « le test ADN de paternité » promis par Ould Abbès, reste au « stade de promesse ». De toutes les façons, dit-elle avec dépit « cela ne mène à rien », si « l'homme ne prend pas ses responsabilités ». En tout état de cause, Mme Aït Zaï suggère, pour atténuer un tant soit peu les souffrances qu'endurent les mères célibataires, que les pouvoirs publics prennent « sérieusement » en charge le problème de cette frange de la société. La présidente du Cidef invite les autorités à penser à la réinsertion sociale des ces mères célibataires par la formation professionnelle, outre les aides à l'enfant. Mme Aït Zaï préconise aussi l'ouverture de « maisons maternelles » accueillant « la maman avec son enfant » et l'obligation au géniteur de payer les indemnités dues aux deux victimes.