Les appels à un cessez-le-feu "immédiat" en Libye se poursuivaient mardi pour permettre d'engager des négociations entre les parties libyennes, en accord avec la "feuille de route" proposée par l'Union africaine (UA) et soutenue par le dirigeant libyen Maamar El-Gueddafi. Les appels à un cessez-le-feu "immédiat" en Libye se poursuivaient mardi pour permettre d'engager des négociations entre les parties libyennes, en accord avec la "feuille de route" proposée par l'Union africaine (UA) et soutenue par le dirigeant libyen Maamar El-Gueddafi. Dans le cadre de l'initiative africaine pour le règlement du conflit libyen, l'Afrique du Sud, membre du panel de haut niveau de l'UA sur la Libye, a réitéré mardi son appel à un "cessez-le-feu immédiat et vérifiable" afin d'encourager le gouvernement et la rébellion à entamer un dialogue censé aboutir à une "transition démocratique". "La solution au problème libyen ne peut pas être militaire, mais doit passer par un dialogue politique", affirme Pretoria par la voix de sa chef de la diplomatie, Maite Nkoana-Mashabane. Préoccupée par les violences meurtrières sur le terrain, la Chine a, elle aussi, appelé à "cesser les combats" et donner "la priorité aux intérêts du pays et du peuple" en Libye. En soutien aux efforts consentis pour une solution politique à la crise actuelle, la Chine a affirmé rester en contact avec les parties concernées se disant "prête à jouer un rôle dans la recherche de solutions politiques à la crise" libyenne. Pékin, qui affirme respecter le choix du peuple libyen, a également appelé les protagonistes de la crise à "prendre pleinement en considération la médiation mise en place par la communauté internationale et réduire les tensions rapidement". Ces appels pressants à la cessation des hostilités interviennent au lendemain de discussions "détaillées" à Tripoli entre le président sud-africain Jacob Zuma et le dirigeant libyen Maamar El-Gueddafi portant sur la "feuille de route" établie par l'UA et qui prévoit un cessez-le-feu, l'arrêt des bombardements de l'Otan et une période de transition conduisant à des élections démocratiquesSelon le président Zuma, le colonel El Gueddafi est "prêt à mettre en œuvre la feuille de route de l'UA" et a, par là même, demandé qu'on "donne l'opportunité aux libyens de discuter entre eux" et de trouver une solution à la crise qui secoue le pays depuis mi-février. Le dirigeant libyen avait déjà accepté le plan proposé par l'UA, lors d'une précédente visite de Jacob Zuma à Tripoli, le 10 avril. Une position saluée par le président sud-africain qui s'est dit "satisfait des progrès accomplis", selon ses services. Néanmoins, cette feuille de route est rejetée par le Conseil national de transition (CNT), l'organe représentant la rébellion qui réclame le départ du colonel El -Gueddafi. Ce dernier est "prêt à œuvrer en faveur d'une solution politique à la crise" dans son pays, mais n'est "pas disposé à quitter la Libye...", selon un communiqué de la présidence sud-africaine. Sur le terrain, la situation reste tendue en raison de l'intensification des frappes de l'Otan dans la nuit de lundi à mardi sur Tripoli et sa banlieue Tajoura ainsi qu'à Al-Jafra, au sud de la capitale. La télévision d'Etat a indiqué que des sites civils et militaires ont été les "cibles des raids de l'Otan colonialiste croisé" faisant des "pertes humaines et dégâts matériels". Selon Zuma, les frappes de la coalition internationale "sapent la médiation africaine en cours en faveur de la paix en Libye". A cet égard, il a demandé à l'Otan de "respecter le rôle de médiateur de l'UA". Sur le plan humanitaire, des milliers de réfugiés continuent de fuire les violences dans le pays. Mardi, près d'un millier d'entre eux sont arrivés à bord d'un navire de pêche à Pozzallo, à l'extrême sud de la Sicile, selon les garde-côtes italiens. Dans le cadre de l'initiative africaine pour le règlement du conflit libyen, l'Afrique du Sud, membre du panel de haut niveau de l'UA sur la Libye, a réitéré mardi son appel à un "cessez-le-feu immédiat et vérifiable" afin d'encourager le gouvernement et la rébellion à entamer un dialogue censé aboutir à une "transition démocratique". "La solution au problème libyen ne peut pas être militaire, mais doit passer par un dialogue politique", affirme Pretoria par la voix de sa chef de la diplomatie, Maite Nkoana-Mashabane. Préoccupée par les violences meurtrières sur le terrain, la Chine a, elle aussi, appelé à "cesser les combats" et donner "la priorité aux intérêts du pays et du peuple" en Libye. En soutien aux efforts consentis pour une solution politique à la crise actuelle, la Chine a affirmé rester en contact avec les parties concernées se disant "prête à jouer un rôle dans la recherche de solutions politiques à la crise" libyenne. Pékin, qui affirme respecter le choix du peuple libyen, a également appelé les protagonistes de la crise à "prendre pleinement en considération la médiation mise en place par la communauté internationale et réduire les tensions rapidement". Ces appels pressants à la cessation des hostilités interviennent au lendemain de discussions "détaillées" à Tripoli entre le président sud-africain Jacob Zuma et le dirigeant libyen Maamar El-Gueddafi portant sur la "feuille de route" établie par l'UA et qui prévoit un cessez-le-feu, l'arrêt des bombardements de l'Otan et une période de transition conduisant à des élections démocratiquesSelon le président Zuma, le colonel El Gueddafi est "prêt à mettre en œuvre la feuille de route de l'UA" et a, par là même, demandé qu'on "donne l'opportunité aux libyens de discuter entre eux" et de trouver une solution à la crise qui secoue le pays depuis mi-février. Le dirigeant libyen avait déjà accepté le plan proposé par l'UA, lors d'une précédente visite de Jacob Zuma à Tripoli, le 10 avril. Une position saluée par le président sud-africain qui s'est dit "satisfait des progrès accomplis", selon ses services. Néanmoins, cette feuille de route est rejetée par le Conseil national de transition (CNT), l'organe représentant la rébellion qui réclame le départ du colonel El -Gueddafi. Ce dernier est "prêt à œuvrer en faveur d'une solution politique à la crise" dans son pays, mais n'est "pas disposé à quitter la Libye...", selon un communiqué de la présidence sud-africaine. Sur le terrain, la situation reste tendue en raison de l'intensification des frappes de l'Otan dans la nuit de lundi à mardi sur Tripoli et sa banlieue Tajoura ainsi qu'à Al-Jafra, au sud de la capitale. La télévision d'Etat a indiqué que des sites civils et militaires ont été les "cibles des raids de l'Otan colonialiste croisé" faisant des "pertes humaines et dégâts matériels". Selon Zuma, les frappes de la coalition internationale "sapent la médiation africaine en cours en faveur de la paix en Libye". A cet égard, il a demandé à l'Otan de "respecter le rôle de médiateur de l'UA". Sur le plan humanitaire, des milliers de réfugiés continuent de fuire les violences dans le pays. Mardi, près d'un millier d'entre eux sont arrivés à bord d'un navire de pêche à Pozzallo, à l'extrême sud de la Sicile, selon les garde-côtes italiens.