Opposition syrienne en exil Le départ immédiat de Assad exigé L'opposition syrienne en exil a lancé jeudi un appel à la démission immédiate du président Bachar al Assad et à son remplacement par le vice-président syrien en attendant la formation d'un conseil de transition vers la démocratie. "Les délégués approuvent les exigences du peuple syrien de renverser le régime et soutiennent la révolution du peuple pour la liberté et la dignité", peut-on lire dans le communiqué final de la première réunion officielle de l'opposition en exil depuis le début, il y a dix semaines, du soulèvement contre Assad. La réunion, qui s'est étalée sur deux jours, a rassemblé quelque 300 délégués, personnalités de l'opposition, militants, indépendants. Selon des mouvements de défense des droits de l'Homme, un millier de civils ont été tués par les forces gouvernementales chargées de réprimer la contestation. Dans son communiqué, l'opposition refuse toute intervention étrangère pour renverser Assad et qualifie la révolte populaire de mouvement national "qui ne cherche pas à s'en prendre à une quelconque secte", allusion à la minorité alaouite d'où est issu le président syrien. La conférence a élu un conseil consultatif de 31 membres pour soutenir les manifestants et contribuer à mobiliser la communauté internationale. "C'est la première fois que l'opposition se réunit à une telle échelle. Le message est clair : les Syriens sont unis pour atteindre leur objectif national d'un changement démocratique pacifique", a déclaré Nadjib Ghadbian, un professeur de sciences politiques élu au sein du conseil. Soudan Une centaine de civils tués dans la région d'Abyei Près d'une centaine de civils ont été tués dans la région pétrolifère contestée d'Abyei, à cheval entre le Soudan et le Sud-Soudan, qui s'apprête à proclamer son indépendance le 9 juillet, a-t-on appris jeudi de source autorisée sur place. Malgré un tollé international, cette région stratégique a été occupée le 21 mai par l'armée de Khartoum, qui accepte la sécession du Sud après des décennies de guerre mais tient à conserver Abyei, que la population civile a fui par dizaines de milliers. Le président du futur Sud-Soudan, Salva Kiir, a déclaré la semaine dernière qu'il n'avait pas l'intention de s'opposer aux forces du Nord à Abyei, pour ne pas faire dérailler le processus d'indépendance du Sud. L'Ethiopie voisine s'est dite prête à envoyer une force de maintien de la paix dans la province si les deux parties le souhaitaient. Opposition syrienne en exil Le départ immédiat de Assad exigé L'opposition syrienne en exil a lancé jeudi un appel à la démission immédiate du président Bachar al Assad et à son remplacement par le vice-président syrien en attendant la formation d'un conseil de transition vers la démocratie. "Les délégués approuvent les exigences du peuple syrien de renverser le régime et soutiennent la révolution du peuple pour la liberté et la dignité", peut-on lire dans le communiqué final de la première réunion officielle de l'opposition en exil depuis le début, il y a dix semaines, du soulèvement contre Assad. La réunion, qui s'est étalée sur deux jours, a rassemblé quelque 300 délégués, personnalités de l'opposition, militants, indépendants. Selon des mouvements de défense des droits de l'Homme, un millier de civils ont été tués par les forces gouvernementales chargées de réprimer la contestation. Dans son communiqué, l'opposition refuse toute intervention étrangère pour renverser Assad et qualifie la révolte populaire de mouvement national "qui ne cherche pas à s'en prendre à une quelconque secte", allusion à la minorité alaouite d'où est issu le président syrien. La conférence a élu un conseil consultatif de 31 membres pour soutenir les manifestants et contribuer à mobiliser la communauté internationale. "C'est la première fois que l'opposition se réunit à une telle échelle. Le message est clair : les Syriens sont unis pour atteindre leur objectif national d'un changement démocratique pacifique", a déclaré Nadjib Ghadbian, un professeur de sciences politiques élu au sein du conseil. Soudan Une centaine de civils tués dans la région d'Abyei Près d'une centaine de civils ont été tués dans la région pétrolifère contestée d'Abyei, à cheval entre le Soudan et le Sud-Soudan, qui s'apprête à proclamer son indépendance le 9 juillet, a-t-on appris jeudi de source autorisée sur place. Malgré un tollé international, cette région stratégique a été occupée le 21 mai par l'armée de Khartoum, qui accepte la sécession du Sud après des décennies de guerre mais tient à conserver Abyei, que la population civile a fui par dizaines de milliers. Le président du futur Sud-Soudan, Salva Kiir, a déclaré la semaine dernière qu'il n'avait pas l'intention de s'opposer aux forces du Nord à Abyei, pour ne pas faire dérailler le processus d'indépendance du Sud. L'Ethiopie voisine s'est dite prête à envoyer une force de maintien de la paix dans la province si les deux parties le souhaitaient.